L'histoire des cabarets montréalais s'étend du début des années 1920 aux années 1970. Ceux-ci ont été, sans conteste, un phénomène social, économique et bien sûr culturel qui a contribué à transformer radicalement la scène du milieu de spectacles montréalais et québécois.
Propulsés par la prohibition américaine, les cabarets montréalais reçoivent des artistes de grande renommée venus des États-Unis et de la France pour s'y produire. Montréal obtient rapidement une réputation de ville festive et attire des touristes en grand nombre, notamment des Américains. De nombreux artistes américains de jazz viennent y jouer. Dans les années 1950, les cabarets montréalais sont un lieu important d'émergence de nouveaux talents québécois. Le phénomène connaît son apogée durant deux périodes distinctes, soient autour de 1930 et, par la suite, dans les années 1940...
Avec ses 62 centrales hydroélectriques, Hydro-Québec constitue le principal producteur d'électricité au Canada et le plus grand producteur mondial d'hydroélectricité. La puissance installée de ses installations s'établit à 36 643 mégawatts (MW) et elle comptait 4,2 millions de clients en 2014.
Depuis sa fondation, Hydro-Québec joue un rôle déterminant dans le développement économique du Québec, par la taille et la fréquence de ses investissements, par le développement d'une expertise reconnue, notamment dans le domaine du génie-conseil, de la gérance de grands projets d'infrastructures et du transport de l'électricité, ainsi que par sa capacité à produire une grande quantité d'électricité à bas prix.
L'augmentation des coûts de l'énergie au cours des années 2000, les bas taux d'intérêt et l'émergence d'un consensus international sur la question des changements climatiques ont eu un impact positif sur les résultats financiers d'Hydro-Québec. Entre 2010 et 2014, l'entreprise a versé des dividendes de 9,2 milliards de dollars canadiens au gouvernement du Québec tout en garantissant aux Québécois des tarifs d'électricité qui figurent parmi les plus bas en Amérique du Nord.
Située sur les rives de la baie des Ha! Ha!, plus particulièrement aux embouchures de la rivière Ha! Ha! et de la rivière à Mars, La Baie fut le premier pôle colonisé de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean lorsque la Société des Vingt et un s’y est installée en 1838. La grande profondeur navigable de la baie des Ha! Ha!, même près de ses rives, a permis de développer rapidement les installations portuaires les plus importantes de la région à la suite de l’arrivée du chemin de fer en 1910...
Mario Lemieux est né le à Ville-Émard, un quartier de Montréal dans la province de Québec. Il a joué toute sa carrière professionnelle dans la LNH avec les Penguins de Pittsburgh entre 1984 et 2006. Parmi de nombreux trophées, il remporte deux Coupes Stanley en 1991 et 1992. Sa carrière a été parsemée de nombreuses difficultés de santé le poussant à arrêter puis à reprendre mais toujours en étant fidèle à Pittsburgh. En 1999, il sauve l'équipe de la faillite et devient propriétaire majoritaire de celle-ci.
Fondée le , Montréal est à la fois région administrative et ville de la province de Québec (Canada), dont elle est la métropole. Elle est la deuxième ville canadienne en importance et est souvent considérée comme la deuxième ville francophone au monde après Paris.
La population de l’île de Montréal est d'environ 1,8 million tandis que celle du grand Montréal est de 3,3 millions. C’est une ville multiculturelle, dans laquelle près de 65 % de la population est francophone, 25 % allophone (langues et cultures autres que française et anglaise) et 10 % anglophone. La ville est un centre majeur du commerce, de l’industrie, de la culture, de la finance et des affaires internationales.
Une motoneige (également appelée scooter des neiges en France et, par antonomase, Ski-Doo au Québec, habituellement écrit skidoo (marque déposée par BRP) est un petit véhiculemotorisé, mû à l'aide d'une ou deux chenilles, et équipé de skis pour la direction. Elle ne nécessite ni route, ni piste. Conçue pour un usage utilitaire ou de loisir, elle est alors utilisée pour la randonnée dans les régions urbanisées du sud des pays nordiques. Son développement au cours du XXe siècle a considérablement modifié les déplacements dans les régions arctiques en remplaçant les moyens de transport traditionnels tels que les traîneaux à chiens ou à rennes en augmentant grandement la mobilité des populations concernées. Un pilote de motoneige ou une personne pratiquant ce sport est un motoneigiste.
Après des études de médecine à Montréal qu’il finança en travaillant comme apprenti sculpteur, Laporte fut médecin au Nouveau-Brunswick. En plus d’y fonder un hôpital, une compagnie de construction et de participer à plusieurs autres projets, il enseigna l’art bénévolement durant 40 ans. Il est considéré comme le pionnier des arts visuels au Madawaska, une région frontalière canado-américaine, et plusieurs de ses élèves ont eu un impact important dans la culture acadienne.
En 1998, il devient membre du Temple de la renommée du hockey puis, en 2000, il rejoint le Temple de la renommée de l'IIHF. En 2002, un nouveau temple de la renommée est créé, le temple de la renommé slovaque, le Hokejová sieň slávy et Šťastný va faire partie de la première promotion à être admise.
La réserve nationale de faune du cap Tourmente est l'une des huit réserves nationales de faune du Canada présentes au Québec. Elle est établie dans une région liée aux premiers temps de l'histoire de la Nouvelle-France, sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de la ville de Québec. Cette réserve est destinée à protéger les marais à scirpe d'Amérique, une plante qui constitue l'alimentation de la grande oie des neiges (ou oie blanche) lors de ses migrations annuelles. Au début du XXe siècle, cette espèce ne comptait pas plus de 3 000 individus. Or, les programmes de protection des territoires qu'elle fréquente lors de ses migrations ont permis d'accroître la population à 417 000 individus en 1993, puis à plus de 950 000 individus en 2004. En 1981, le cap Tourmente devient la première réserve protégée en Amérique du Nord en vertu de la convention de Ramsar sur la protection des aires humides.
Les Têtes à claques est un site humoristique créé le par l’ex-publicitaire québécoisMichel Beaudet. Le site connaît un très grand succès depuis son apparition en et, depuis , des DVD des clips du site sont en vente, et depuis , Canal+ diffuse les clips à la télévision.
Michel Beaudet, publicitaire de métier, voulait originalement créer une émission éducative pour enfants en créant des animaux avec de la pâte à modeler. Ces animaux auraient raconté leur vie, leur habitat naturel et d’autres informations sur eux avec quelques gags enfantins. Il a sculpté des grenouilles et, après des tests, s’est amusé à les faire péter dans l’eau. Après avoir montré le résultat à ses proches, ceux-ci furent plus amusés par les grenouilles qui pètent que par l’idée originale. Le site fut donc créé le .
Le déneigement est un travail consistant à déblayer la neige. Ce travail implique principalement d’enlever la neige sur et autour des habitations, des voies carrossables et des trottoirs. Le déneigement des routes se fait généralement en repoussant la neige le long de la bordure de la route, en chargeant ensuite cette dernière dans des camions et en effectuant le salage des routes.
Le déneigement se fait par des travailleurs municipaux, du personnel engagé par des institutions privées ou par des propriétaires individuels. Il s’inscrit dans le contexte de la viabilité hivernale pour le maintien des conditions de sécurité et la continuité des activités économiques.
Le parc national des Îles-de-Boucherville est un petit parc national situé sur le Saint-Laurent non loin de Boucherville, sur la rive-sud de Montréal, au Québec (Canada). Il comprend un chapelet d'îles autrefois utilisées pour l'agriculture et la villégiature. Suite à la menace du développement immobilier durant les années 1970, le gouvernement acquiert les îles et crée le parc en 1984. Il présente aujourd'hui de nombreuses terres en friche ainsi que d'importantes zones de milieux humides. Le parc est reconnu pour son réseau cyclable développé, ses circuits en kayak et son golf public. Le cerf de Virginie, qui dispose d'une importante population sur les îles, est facilement observable en toutes saisons, tout comme le renard roux et l'écureuil gris.
Son territoire principalement agricole et forestier comprend plus de 20 000 habitants répartis dans une trentaine de municipalités et principalement concentrés le long de l'axe de communication principal qui la traverse d'est en ouest, la route provinciale 132. Amqui est le chef-lieu de La Matapédia et la ville la plus importante de la vallée avec sa population de plus de 6 000 habitants.
La vallée de la Matapédia a connu le développement de la nation amérindienne des Micmacs vers 500 ans av. J.-C. La colonisation canadienne-française débuta en 1833 lorsque Pierre Brochu s'installa à la tête du lac Matapédia le long du chemin Kempt. Les colons commencèrent à s'établir en plus grand nombre vers la fin du XIXe siècle avec le développement de l'industrie forestière et le défrichement des terres agricoles. Le tourisme dans la vallée se développe au sein de la région touristique de la Gaspésie.
Le verglas massif ou tempête de pluie verglaçante de 1998 est une période de cinq jours consécutifs en où une série de perturbations météorologiques donnèrent des pluies verglaçantes dans l'Est du Canada, la Nouvelle-Angleterre et le Nord de l'état de New York. Le verglas, atteignant plus de 100 mm d'épaisseur par endroits, a provoqué l'un des plus importants désastres naturels en Amérique du Nord.
Le poids du verglas a provoqué des pannes de courant généralisées par l'écroulement des pylônes de plusieurs lignes à haute tension ainsi que d'importants dommages aux arbres et aux propriétés. Il a également provoqué l'annulation des vols aériens, des transports ferroviaires, et perturbé grandement les déplacements par automobile et autobus.
Les conséquences les plus désastreuses du verglas ont été enregistrées dans le corridor entre Ottawa et Montréal, au Canada, particulièrement dans ce qui sera surnommé le « triangle noir » sur la rive sud de Montréal. Les effets du phénomène se sont étendus bien au-delà de la période de pluie verglaçante, créant ce qui est communément appelée la crise du verglas alors que plus de quatre millions de personnes ont été laissées dans le noir pour des périodes variant de quelques jours à cinq semaines.
Au début du XXe siècle, la montagne devient un lieu de villégiature de luxe ainsi qu’un lieu recherché par les communautés religieuses pour leurs besoins alimentaires. L’une de ces communautés, Les Frères de Saint-Gabriel, se démarque avec la construction d’une maison d’enseignement et d’un arboretum. En 1976, le gouvernement du Québec acquiert une partie de la montagne et la transforme en parc en 1985. Depuis 1999, le parc est géré par la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ).
Le parc est visité par environ trois quarts de million de visiteurs chaque année. Il est possible d’y pratiquer la randonnée pédestre, le ski de fond et le ski alpin.
Le , La Matapédia est devenue la treizième MRC québécoise à élire son préfet au suffrage universel. Chantale Lavoie devint la première préfète élue de La Matapédia en succédant à Georges Guénard, le maire de Saint-Vianney. En effet, avant cette date, un des maires des municipalités exerçait aussi le rôle de préfet.
Les premiers habitants du territoire de la MRC furent les Micmacs, nation qui se développa vers 500 ans avant J.-C. Le premier colon canadien-français à s’établir dans la vallée fut Pierre Brochu qui s’installa à la tête du lac Matapédia en 1833 à l’endroit où se développera par la suite le village de Sayabec. Cependant, ce n’est que vers la fin du XIXe siècle que des défricheurs commencèrent à arriver plus massivement. La MRC de La Matapédia fut créée le .
Il meurt au cours de la saison 1936-1937, quelques mois après une fracture multiple de la jambe au cours d'un match. Il est le premier joueur de l'histoire de la LNH, et donc des Canadiens de Montréal, à voir son numéro honoré par son équipe, avec une réplique de son maillot accroché dans le Forum de Montréal et retiré à jamais pour l'équipe. Dès son année d'ouverture, en 1945, le temple de la renommée du hockey accueille Morenz en son sein. Cinq ans plus tard, la presse canadienne le désigne meilleur joueur de la première moitié du XXe siècle.
L'endroit, habité depuis 500 ans avant J.-C. par les Amérindiensmicmacs, a vu l'établissement du premier colon canadien-français en 1833. C'est vers la fin du XIXe siècle que les colons commencèrent à arriver en plus grand nombre à Sayabec avec l'implantation de moulins et d'usines de sciage pour le bois grâce à la construction du chemin de fer de l'Intercolonial. La municipalité fut constituée officiellement en 1887 en tant que municipalité scolaire sous le nom de Sainte-Marie de Sayabec et la paroisse catholique fut érigée canoniquement en 1894.
Il joue au cours de sa carrière pour les Bulldogs de Québec avant les débuts de la Ligue nationale de hockey puis rejoint les Canadiens de Montréal à la création de la ligue professionnelle. Il joue alors un total de six saisons dans la LNH et est surnommé le Phantom – le fantôme – en raison de son agilité, de ses feintes habiles et de sa grande vitesse. Il remporte à trois reprises la Coupe Stanley – un des plus prestigieux trophées du monde du hockey – mais est également connu pour son talent pour inscrire de nombreux buts.
Ce bloc de grès de quatre hectares de superficie et de trente mètres d'altitude est réputé comme étant un véritable cimetière de bateaux, ce qui encouragea l'installation d'un phare en 1870. Plusieurs de ses gardiens y laissèrent leurs vies suite à des accidents de travail ou à la chasse aux phoques. Le phare fut finalement automatisé en 1988, ce qui laissa l'île habitée seulement par les oiseaux marins.
Le lac est laissé à l'état naturel tout au long du XIXe siècle, en raison de l'absence de terres fertiles sur son pourtour. La situation change au milieu du XXe siècle à la suite de la création du parc du Mont-Orford et de la croissance de la villégiature. Les rives du lac connaissent alors plusieurs phases de construction de résidences secondaires ; deux terrains de camping ainsi qu'une colonie de vacances sont créés. L'aspect naturel des rives a servi de décor dans plusieurs séries télévisées.
Le Site historique maritime de la Pointe-au-Père est un complexe muséal situé à Rimouski, dans la région du Bas-Saint-Laurent, au Québec (Canada). Le musée a pris officiellement le nom de « Site historique maritime de la Pointe-au-Père » en 2007, car cette nouvelle appellation correspond mieux à sa réalité ainsi qu'à la personnalité du site de Pointe-au-Père, riche d'un passé maritime de 200 ans. Il est situé sur une pointe avancée dans le fleuve Saint-Laurent, la pointe au Père, où se trouvait jadis la station des pilotes du Saint-Laurent, et où se trouvent actuellement le quai et le phare de l'ancienne municipalité de Pointe-au-Père. Cette situation géographique est avantageuse pour le musée, car les visiteurs se retrouvent à proximité de la mer, dans un lieu baigné d'une forte ambiance maritime.
La diffusion de l'histoire maritime de la région de Pointe-au-Père et du Québec est au cœur de la mission du musée et ses expositions permettent aux visiteurs de mieux connaître l'histoire de la station d'aide à la navigation de Pointe-au-Père et de ses installations, un site maritime très actif dans la première moitié du XXe siècle. Le musée donne aussi aux visiteurs l'occasion de connaître l'histoire de l'Empress of Ireland, un transatlantique qui a fait naufrage au large de Pointe-au-Père en 1914 ; une tragédie qui a coûté la vie à 1 012 personnes. Depuis 2009, on peut aussi y voir l'exposition du NCSM Onondaga, un ancien sous-marin de guerre canadien, et en apprendre plus sur la vie des sous-mariniers.
Le Royal 22e Régiment ou R22eR est l'un des trois grands régiments d'infanterie des Forces canadiennes. Les militaires du régiment sont surnommés les Vandoos à cause de la prononciation de « vingt-deux » avec un accent anglais et par extension le régiment est surnommé The Vandoos surtout par les anglophones. Chez les francophones, le régiment est souvent appelé tout simplement 22 ou 22e. C'est le seul régiment d'infanterie régulier entièrement francophone au Canada. Le régiment comprend cinq bataillons, dont deux de réserve. Dans la Force régulière, le R22eR a deux bataillons d'infanterie mécanisée et un bataillon d'infanterie légère comprenant une compagnie de parachutistes. Son quartier général se situe à la Citadelle de Québec, mais le gros de son effectif régulier est cantonné sur la base des Forces canadiennes (BFC) Valcartier près de la ville de Québec. Les bataillons de réserve sont situés à Laval et à Saint-Hyacinthe, respectivement le 4e et le 6e Bataillon. L'effectif du régiment comprend plus de 2 000 réguliers et 200 réservistes. Il s'agit de la plus importante unité militaire au Québec et de la plus grande unité francophone en Amérique...
La loi 104 a aussi conduit à la réorganisation des organismes gouvernementaux travaillant dans le domaine de la langue. Cette réorganisation a amené la création de l'Office québécois de la langue française (OQLF). La loi no 104 a été adoptée par l'Assemblée nationale du Québec le et est entrée en vigueur le , à l'exception de certaines de ses dispositions.
Pendant sa carrière militaire, il a fait l'objet de plusieurs programmes d'entretien et de modernisation appelés refontes qui visaient non seulement à conserver sa structure et ses composantes mécaniques en bon état, mais aussi à améliorer ses capacités militaires en modernisant son appareillage électronique et son armement. Ces modifications permettaient au sous-marin de demeurer efficace dans sa lutte anti-sous-marine.
En 1998, le Canada prend la décision de conserver une flotte opérationnelle de sous-marins et fait l'acquisition de quatre sous-marins britanniques de la classe Victoria. Cet achat permet à la marine canadienne de retirer du service ses vieux Oberon, le NCSM Onondaga étant le dernier de sa classe à être mis hors service en , à la suite d'une carrière militaire qui a duré trente-trois ans.
Après l'échec d'un projet de transport du sous-marin jusqu'au site du Musée canadien de la guerre à Ottawa, c'est le Site historique maritime de la Pointe-au-Père (SHMP), un musée situé à Rimouski au Québec, qui en fait l'acquisition en 2005 dans le but de le transformer en navire-musée. Le NCSM Onondaga a été remorqué d'Halifax à Rimouski en et son installation sur son site d'exposition permanent dans le quartier de Pointe-au-Père à Rimouski, au cours de l'automne de la même année, a été réalisée avec beaucoup de difficultés. L'exposition, inaugurée en , est un succès et permet au musée de remporter un grand prix du tourisme québécois.
Champ, ou plus familièrement « Champy », est une créature lacustre à l'existence non démontrée qui vivrait ou aurait vécu dans le lac Champlain (duquel elle tire son nom), à la frontière entre les États américains du Vermont et de New York et la province canadienne du Québec. Les plus anciennes mentions de ce monstre remontent à la découverte par Samuel de Champlain du lac qui porte ensuite son nom. L'explorateurfrançais, fondateur de Québec, rapporte en 1609 la présence dans ce lac de grandes créatures que les Abénaquis appelaient « tatoskok » ou « chaousarou », et qu'il aurait lui-même aperçues. Toutefois, ses écrits sont très largement réinterprétés dans les années 1980.
L'existence supposée de Champ oppose d'un côté les cryptozoologues, qui accréditent la thèse d'un plésiosaure survivant depuis la préhistoire, et de l'autre plusieurs scientifiques, qui défendent celle de la confusion avec des objets flottants ayant une silhouette trompeuse, ou avec des animaux déjà connus. Outre les témoignages, les diverses photographies et une vidéo tournée en 2005, les cryptozoologues fondent leur théorie sur des études ayant mis en évidence des niveaux fluctuants de population de certaines espèces de poisson dans le lac ; cependant, cela ne permet pas d'affirmer l'existence d'un ou de plusieurs monstres lacustres.
Champ est devenu la principale attraction touristique de Port Henry, dans l'État de New York, et est depuis 1983 protégé par une loi interdisant sa chasse ; il a, de plus, été inscrit sur la liste des animaux menacés. Sa légende est une source d'inspiration en littérature.
La course est marquée par des conditions climatiques extrêmes qui entraînent son interruption pendant plus de deux heures, ainsi que six interventions de la voiture de sécurité. L'épreuve, qui dure au total plus de quatre heures, est remportée par le Britannique Jenson Button. Sebastian Vettel, pilote Red Bull Racing et leader du championnat du monde, termine deuxième après être parti de la pole position et avoir mené soixante-huit des soixante-dix tours de course. Son coéquipier Mark Webber complète le podium. À l'issue de la course, Button se classe deuxième au championnat du monde des pilotes tandis que Vettel conforte sa première place, avec 161 points sur 175 possibles. À la fin du Grand Prix, dix-sept des vingt-cinq pilotes en lice au championnat du monde ont marqué au moins un point.
Chez les constructeurs, Red Bull Racing conserve la tête du championnat des constructeurs avec 255 points, devant McLaren et Ferrari. À l'issue de la course, neuf des douze écuries engagées au championnat ont marqué des points, Lotus, Virgin et HRT n'en ayant pas encore inscrit.
Le Lynx roux (Lynx rufus), aussi appelé Lynx bai, Bobcat et Chat sauvage en français du Canada est un félin du genreLynx qui vit en Amérique du Nord. Avec douze sous-espèces reconnues, ses populations s’étalent entre le sud du Canada et le nord du Mexique, en englobant la majeure partie des États-Unis. Ce prédateur occupe une vaste gamme d’habitats, depuis les zones boisées jusqu’aux régions semi-désertiques, incluant les zones urbaines ou des environnements marécageux.
Le Lynx roux ressemble aux trois autres espèces du genre Lynx, avec des oreilles couronnées d’un plumet de poils noirs, une queue courte et une démarche chaloupée en raison de ses pattes postérieures très longues. Il a toutefois des barres noires distinctives sur ses pattes antérieures et une courte queue au bout noir. Il mesure en moyenne 90 cm de la tête à la queue, pour 50 cm à l’épaule et 6 à 13 kilogrammes.
Bien que le Lynx roux préfère les lapins et les lièvres, il est un chasseur opportuniste qui peut s’attaquer aussi bien aux insectes qu’aux petits rongeurs ou aux daims. Le type de proies dépend de leur abondance, l’habitat, la localisation et les saisons. Comme la plupart des félins, le Lynx roux est territorial et principalement solitaire, bien qu’il y ait des chevauchements entre territoires. Il emploie plusieurs méthodes pour délimiter son territoire, dont les marques de griffes et les dépôts d’urine ou d’excréments. Le Lynx roux se reproduit en hiver et au printemps et a une période de gestation d’environ deux mois.
Bien que le Lynx roux soit chassé par l’homme, à la fois pour le sport et sa fourrure, sa population est stable. Cet « insaisissable » prédateur caractéristique des États-Unis apparaît dans la mythologie des Nord-Amérindiens et le folklore des colons européens.
Au total, 88 joueurs différents ont joué pour les Maroons, Nels Stewart et Reginald « Hooley » Smith étant les deux joueurs les plus prolifiques de l'équipe avec 185 buts et 647 minutes de pénalités pour l'un et 151 passes décisives et 281 points pour le second. Jimmy Ward quant à lui a été le joueur qui a le plus porté le maillot de l'équipe : il joue onze saisons pour l'équipe pour un total de 496 matchs. Clint Benedict est le gardien de but le plus utilisé par l'équipe parmi les huit s'étant partagé le rôle.
L'équipe remporte deux titres de champions de la Coupe Stanley, le plus convoité des trophées de la LNH, en 1926 et en 1935. Mais elle est obligée de déposer le bilan à l'issue de la saison 1937-1938 de la LNH, la Grande Dépression faisant tomber petit à petit les franchises de la LNH les plus fragiles. La ville de Montréal qui accueille également les Canadiens de Montréal, n'échappant pas à cette déroute financière, les investisseurs locaux ne parviennent plus à soutenir deux équipes professionnelles et les Maroons arrêtent alors leurs activités.
Le Québec a un territoire d’une superficie de 1 667 441 km2 (soit 3 fois la France, 7 fois la Grande-Bretagne et 40 fois la Suisse). La densité de sa population est très faible, avec 4,9 habitants par kilomètre carré, mais le nord du Québec étant très peu peuplé, 80 % de la population québécoise vit près des rives du fleuve Saint-Laurent. La population compte 7 669 100 habitants, dont 83 % sont de langue française, faisant du Québec le seul territoire où le français est majoritaire en Amérique du Nord (hormis l'archipelfrançais de Saint-Pierre-et-Miquelon). Le Québec compte également 8 % d'anglophones, ainsi que 9 % d'allophones, c'est-à-dire de citoyens dont la langue maternelle n'est ni le français, ni l'anglais.
La ville de Québec, la capitale, surnommée « Vieille Capitale » puisqu'elle a déjà été la capitale du Canada, est sa seconde ville en importance. Comptant près de la moitié de la population, la principale agglomération de la province se trouve dans la région du Grand Montréal (surnommée la « Métropole »).
Il est ordonné prêtre de l’ordre des jésuites en août 1648 et s’embarque pour la Nouvelle-France en 1662 afin d’y devenir missionnaire. Il arrive à Québec en août et pendant sa première année en Amérique il se consacre à l’apprentissage des langues amérindiennes. À la fin de 1663, il effectue sa première mission dans la région de Rimouski. Entre 1664 et 1669, il effectue ses missions sur le territoire des Montagnais, dans les « missions volantes » de la Côte-Nord dont le chef-lieu est Tadoussac, son premier voyage l’amenant dans la région du lac Manicouagan.
En 1671, il est envoyé dans les missions jésuites des Grands Lacs auprès des Outaouais et fait plusieurs voyages dans différentes communautés amérindiennes avant d’être nommé supérieur des missions jésuites de la région en 1672. L’année suivante il informe le gouverneur Frontenac d’événements qui menacent le commerce de la traite des fourrures avec les amérindiens. En 1674-1675, il partage son temps entre les missions Sainte-Marie et Saint-Ignace, mais se rend aussi à Saginaw auprès des Amikoués. Toujours à Saint-Ignace entre 1677 et 1678, il y célèbre l’inhumation du père Marquette et accueille les Kiskakons.
Entre 1688 et 1695, lors de son second mandat de supérieur des missions outaouaises, il doit s’interposer entre les missionnaires jésuites et Antoine de Lamothe-Cadillac au sujet des raids guerriers des amérindiens et au trafic de l’eau-de-vie avec ceux-ci. Il exerce la majorité de ses vingt dernières années d’apostolat à la mission Saint-François-Xavier de la baie des Puants où il décède entre la fin de l’année 1701 et octobre 1702.
L'ours noir (Ursus americanus) est l'ours le plus commun en Amérique du Nord. Il se rencontre dans une aire géographique qui s'étend du nord du Canada et de l'Alaska au nord du Mexique, et des côtes atlantiques aux côtes pacifiques de l'Amérique du Nord. Il est présent dans un bon nombre d'États américains et dans toutes les provinces canadiennes. Il préfère les forêts et les montagnes où il trouve sa nourriture et peut se cacher. La population d'ours noirs était sans doute de deux millions d'individus autrefois. Aujourd'hui, l'espèce est protégée et on estime qu'il existe entre 500 000 et 750 000 ours noirs sur ce continent. Plus petit que l'Ours brun et l'Ours blanc, cet animal présente une couleur de fourrure plus ou moins foncée selon les régions allant du noir au blanc (la fourrure blanche est provoquée par un caractère récessif), en passant par le rougeâtre et le gris argenté. On le nomme donc à tort « ours noir ». 16 sous-espèces, dont certaines menacées, sont reconnues. L'Ours noir n'hiberne pas au sens strict, mais passe l'hiver dans un état de somnolence en vivant sur ses réserves de graisses accumulées pendant l'automne. Il est omnivore, même si son régime alimentaire est dominé par les végétaux. Contrairement aux idées reçues, l'Ours noir est un bon nageur et il grimpe facilement aux arbres pour échapper à un danger. Longtemps chassé pour sa fourrure, il subit aujourd'hui la réduction de son milieu naturel.
Le puma (Puma concolor), également appelé lion de montagne, cougar (Canada), couguar ou cougouar (orthographes françaises), est un mammifèrecarnivore qui appartient à la famille des félidés.
C'est un animal solitaire qui vit en Amérique. Difficile à observer, il ressemble à un léopard sans taches, ce qui explique que, par abus de langage, on le désigne parfois également sous le terme de « panthère ».
Le raton laveur, ou plus exactement le raton laveur commun (Procyon lotor, Linnaeus 1758), est un mammifèreomnivore originaire d’Amérique et introduit en Europe dans les années 1930. Il doit son nom à son habitude, plus ou moins réelle, de tremper ses aliments dans l’eau avant de les manger. L’animal, de la famille des procyonidae, est essentiellement nocturne et grimpe facilement aux arbres grâce à ses doigts agiles et à ses griffes acérées. Il a le pelage poivre et sel avec de légères teintes de roux. On le reconnaît facilement à son masque noir bordé de blanc autour des yeux et à sa queue rayée de blanc et de noir. Le raton laveur s’adapte à de nombreux milieux naturels. Opportuniste et facile à apprivoiser, il s’aventure également dans les villes américaines. Son comportement varie selon le sexe et la région où il vit. Il est toujours chassé pour sa fourrure, mais ne constitue pas une espèce en danger ni même menacée.
Gabor Szilasi, né Gábor Szilási le à Budapest, est un photographequébécois d'origine hongroise. Son œuvre produite au fil des années explore un portrait d'ensemble du peuple québécois. Selon plusieurs historiens de l'art, l'œuvre de Szilasi doit être considérée comme une contribution majeure à la photographie québécoise. Le portrait est au cœur du travail photographique de Szilasi puisque les gens et leur vie l'intéressent profondément.
Émile Joseph Bouchard, dit « Butch » Bouchard, CM, CQ (né le à Montréal, dans la province du Québec, au Canada) est un joueur canadien de hockey sur glace qui porte les couleurs de l'équipe des Canadiens de Montréal dans la Ligue nationale de hockey (LNH) de 1941 à 1956. Le Québécois, membre du Temple de la renommée du hockey et capitaine des Canadiens durant huit ans, a gagné quatre Coupes Stanley et a participé à quatre Matchs des étoiles de la LNH. Ayant la réputation de faire peu de fautes, il est aussi l'un des joueurs les plus costauds et distribuant les meilleures mises en échec de son époque. Il excelle en tant que défenseur défensif, a des qualités de passeur et est également connu pour son leadership, et comme mentor pour les jeunes joueurs. À ses débuts dans la LNH, Bouchard est l'un des joueurs qui apportent du sang neuf dans une franchise des Canadiens affaiblie.
N'ayant jamais joué dans la LNH et après quelques années dans les championnats mineurs, il rejoint pour la saison 2005-2006 l'équipe des Dragons de Rouen qui évolue dans la ligue Magnus en France. Avec les Dragons, il connaît la consécration en remportant une coupe continentale, quatre fois le titre de champion de France, une coupe de la Ligue, une Coupe de France, un match des champions et deux titres de meilleur pointeur du calendrier.
Construit selon les plans de l'ingénieur français Henri de Miffonis, il prend la forme d'une tour octogonale à arcs-boutants en béton armé aux lignes épurées correspondant aux principes de l'architecture moderne. Le phare est équipé d'un feu dioptrique de 3e classe muni d'une lentille de Fresnel, et son éclairage se fait en utilisant le principe du manchon à incandescence, jusqu'à son électrification en 1940. Après un lent déclin, le poste de pilotage quitte Pointe-au-Père en 1959, et le phare même est remplacé par une tour automatisée en 1975. Sept gardiens se sont succédé pendant ces 66 années d'opération, une tâche difficile exigeant souvent douze heures de travail par jour.
Le site de la station d'aide est déclaré lieu historique national du Canada en 1974, avant que le phare ne soit lui-même reconnu édifice fédéral du patrimoine en 1990. À partir de 1977, Parcs Canada devient propriétaire du lieu historique et, en 1980, fait effectuer des rénovations majeures au phare pour consolider sa structure. En 1982, Parcs Canada signe une entente avec le Musée de la mer, un organisme culturel rimouskois, et le phare devient alors un centre d'interprétation muséal. Sa visite permet de grimper au sommet des 33 mètres du phare.
Grâce à une ruse d'un fermier local, Antoine Gauthier, les troupes britanniques furent averties des intentions des Américains et purent se préparer à leur venue, alors que ces derniers furent quant à eux retardés par le détour que leur fit faire Gauthier. Suite à cette bataille, les Américains furent acculés à une retraite désorganisée qui permit entre autres la capture du brigadier-général Thompson. Les forces américaines, menées par le brigadier-général John Sullivan, battirent en retraite vers le Fort Saint-Jean, puis vers le Fort Ticonderoga, ce qui mit fin à l'invasion.
En 2006, le SHMP entreprend des démarches auprès des gouvernements pour financer le projet et répondre aux exigences environnementales. Il identifie aussi le site d'installation du sous-marin, parallèle au quai de Pointe-au-Père. Ce choix entraîne une augmentation des coûts d'installation forçant le musée à réduire le concept de l'exposition et à mettre au point une méthode de halage utilisant un rail pour réduire les coûts. Le SHMP obtient finalement l'appui financier des gouvernements au début de 2008.
Le remorquage du sous-marin de Halifax à Rimouski a lieu en juillet 2008 et est l'objet d'un documentaire de la série téléviséeÇa bouge en grand !. Suite à l'arrivée à Rimouski le 17 juillet, l'installation de l'Onondaga doit attendre les grandes marées pour faciliter son halage, mais le mauvais temps retarde l'opération jusqu'au 29 août. Le halage débute plutôt bien, mais tourne court le 31 août lorsque le sous-marin se renverse sur le côté. De nombreuses tentatives pour le redresser échouent et le SHMP décide de le ramener à Rimouski pour l'hiver. À la mi-octobre, le sous-marin est redressé et son positionnement permet la reprise du halage qui se poursuit jusqu'au 30 novembre, lorsque le SHMP juge l'opération terminée même si le sous-marin n'a pas atteint l'emplacement prévu…
L'île a été découverte par l'explorateur françaisJacques Cartier en 1534, qui lui donna son nom en l'honneur de son principal bailleur de fonds, Philippe Chabot, amiral de France et seigneur de Brion. Il faut cependant attendre le milieu du XIXe siècle pour qu'elle soit habitée. Elle est occupée durant près d'un siècle par la famille Dingwell qui y établit une conserverie. Elle sert ensuite jusqu'en 1970 de havre pour les pêcheurs du reste de l'archipel. On retrouve sur son sol le tiers des plantes des îles de la Madeleine ainsi que la presque totalité des écosystèmes, à l'exception des lagunes. C'est pour cette raison que ses propriétaires sont expropriés durant les années 1980 et qu'elle devient une réserve naturelle.
La ligue est fondée en 1975 avant de se transformer en parti, le PCO, en 1979. Le PCO présente des candidats lors de l'élection fédérale de 1980 et de l'élection provinciale québécoise de 1981. À son apogée à la fin des années 1970, le PCO comptait de 600 à 1 000 membres, parmi lesquels on retrouve quelques personnalités publiques qui y ont milité dans leur jeunesse, notamment le bloquisteGilles Duceppe, le syndicaliste Marc Laviolette et l'homme d'affaires Pierre Karl Péladeau. Bien qu'elle ait été l'une des organisations d'extrême gauche les plus importantes des années 1970, elle n'eut qu'une influence limitée sur la vie politique québécoise et canadienne. Le PCO se dissout en 1983.
D'idéologie marxiste-léniniste et maoïste, la Ligue communiste et le PCO souhaitent instaurer au Canada un État communiste. Contrairement à d'autres groupes similaires, le PCO présente des candidats lors des élections, même si l'objectif est davantage de sensibiliser la population que de faire élire des députés. La Ligue communiste affirmait plutôt la nécessité d'une lutte armée pour parvenir à son objectif. Le PCO était un parti relativement rigide, qualifié même de sectaire par certains.
Il fait ses débuts professionnels dans la Ligue nationale de hockey avec les Oilers lors de la saison 1988-1989, mais est renvoyé chez les juniors après six matchs. Il joue sa première saison professionnelle complète l’année suivante et participe aux séries éliminatoires qui lui permettent de remporter sa seule Coupe Stanley. En 1993, Martin Gélinas est échangé par Edmonton aux Nordiques de Québec, où il ne joue qu’une demi-saison, avant d’être réclamé au ballottage par les Canucks de Vancouver. Avec cette équipe, il participe, en 1994, à sa deuxième finale de la Coupe Stanley, perdue face aux Rangers de New York…
L'occupation humaine a débuté il y a plus de 8 000 ans par les Amérindiens, comme en témoigne la présence d'une trentaine de sites archéologiques situés dans le parc. Le Bic a été colonisé par les Européens à partir du XIXe siècle et est marqué par l'exploitation forestière. Au début du XXe siècle, quelques fermes s'installent sur le territoire du parc ainsi que des chalets et une colonie de vacances. Le parc est officiellement créé en 1984. Il est visité par 175 000 personnes par année et il est géré par la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ).
Construite essentiellement entre 1861 et 1863, cette résidence fut principalement conçue et réalisée par l’architecte Victor Roy dans le style néorenaissance italienne en suivant les principes de l'architecture victorienne. L’architecte John William Hopkins de la firme William & Wily contribua également à la conception et à la réalisation de plusieurs pièces de la maison. La demeure comporta à l’origine plus de 72 pièces et fut pourvue de l’équipement le plus avancé de son temps, notamment en termes de plomberie et de chauffage.
Hugh Allan baptisa sa résidence « Ravenscrag » suite à sa construction dans les années 1860. Cette résidence fait partie de l’ancien domaine de Hugh Allan qui comprend également l'écurie, la maison du gardien, le belvédère et le parc. Ce domaine fut reconnu par la Ville de Montréal en 1987 et par le gouvernement du Québec en 2005 comme une partie intégrante du « site patrimonial du Mont-Royal ». Il fut également déclaré être intégré au « secteur de valeur patrimoniale exceptionnelle Hôpital Royal Victoria » par la Ville en 2004.
Dès 1955-1956, sa troisième saison dans la LNH, il remporte la Coupe Stanley mais également le trophée Art-Ross du meilleur pointeur avec 88 points et le trophée Hart du meilleur joueur de la ligue. Cette Coupe est en réalité la première de cinq victoires consécutives. En 1961, il devient capitaine de l'équipe et remporte encore cinq autres Coupes Stanley entre 1965 et 1971, la dernière saison à laquelle il participe.
À peine à la retraite, sa carrière est célébrée aussi bien par les Canadiens, qui décident de retirer le numéro 4 en octobre 1971, que par l'ensemble du monde du hockey. Ainsi, dès 1972, il est admis au Temple de la renommée qui accueille pour la sixième fois de son histoire un joueur moins de trois ans après son départ à la retraite. Au cours des années 1990 et 2000, le Québec et le Canada lui rendent également hommage puisqu'il est nommé Grand officier de l'Ordre national du Québec et également compagnon de l'Ordre du Canada.
La montagne a comme particularité d'abriter une pinède rouge à pin blanc, un groupement forestier qui a été classé écosystème forestier exceptionnel en 2003 en raison de sa rareté dans l'Est du Québec. Cette rareté est due au peu de feux de forêt que la région subit en raison de l'humidité. Elle est aussi située dans le plus grand ravage (habitat d'hivernage) de cerf de Virginie du Bas-Saint-Laurent. Elle a été incluse dans le parc national du Lac-Témiscouata lors de sa création en 2009.
Joueur prometteur dès ses années juniors, il rejoint les Canadiens de Montréal de la Ligue nationale de hockey (LNH) pour la saison 1942-1943 mais voit sa première année gâchée par une blessure. Il parvient petit à petit à se faire une place au sein de l'équipe et dès sa deuxième saison, il remporte la Coupe Stanley de la finale des séries éliminatoires de la LNH. Jouant au sein de la Punch Line avec Elmer Lach au centre et Hector « Toe » Blake à l'aile gauche, il joue toute sa carrière avec la franchise de Montréal. Entre 1943 et sa dernière saison en 1959-1960, l'équipe des Canadiens remporte huit Coupes Stanley, dont cinq consécutives de 1956 à 1960.
Après son premier but dans la LNH le 8 novembre 1942, Richard en inscrit un grand nombre au cours de sa carrière. Ainsi, lors de sa deuxième saison, il est le quatrième joueur de l'histoire de l'équipe à inscrire plus de 30 buts. Au cours de la saison 1944-1945, il devient le premier joueur de l'histoire de toute la ligue à compter 50 buts en 50 matchs. Richard inscrit son 325e but le 8 novembre 1952 ; en 10 ans, jour pour jour, il dépasse la marque de 324 buts, record de la LNH établi par Nels Stewart. Il est également le premier joueur à marquer 500 buts dans la LNH le 19 octobre 1957 en déjouant Glenn Hall des Blackhawks de Chicago.
Parallèlement, par le biais d'articles de journaux, il incite les dirigeants de la LNH à éliminer leurs comportements discriminatoires vis-à-vis des joueurs de langue française. Il est à l'origine d'une émeute en 1955, qui prendra son nom par la suite. Cet événement est considéré par plusieurs comme le début de la Révolution tranquille au Québec.
Le cheval noir bâtisseur est un conte de tradition orale avec plusieurs variantes, au Québec et dans d'autres régions du Canada francophone. Il met le plus souvent en scène un magnifique cheval noir, plus rarement blanc, qui aide à construire une chapelle, une église ou une cathédrale. Impressionné par le courage de l'animal, un ouvrier bienveillant lui enlève sa bride. La construction de l'édifice s'interrompt alors qu'elle était presque achevée et le cheval s'enfuit, suggérant qu'il est le diable. Une pierre manque toujours au sommet de la bâtisse religieuse.
La maison Joseph-Gauvreau est un immeuble patrimonial situé à Rimouski dans la région du Bas-Saint-Laurent au Québec. Cette maison bourgeoise de style éclectique, construite en 1906 et 1907 pour le DrJoseph Gauvreau, lui sert de résidence principale, abritant également son cabinet médical et une clinique d'hydrothérapie, dont la notoriété s’étendra à tout le Québec. Gauvreau est aussi l'un des pionniers de l'hygiène et de la médecine préventive au Québec. L'amputation d'un bras en 1909 le contraint à abandonner la pratique médicale et à déménager à Montréal.
En 1984, devant la menace de sa démolition afin d'agrandir la station-service, un groupe de citoyens se mobilise et obtient son classement comme immeuble patrimonial en 1985. La maison est vendue à Réjean Frenette en 1998, qui la redéménage à son emplacement d'origine et la restaure pour lui donner son aspect du début du XXe siècle. Elle comprend depuis 2007 une chocolaterie et trois salles de réunions.
Érigé en 1884, il est le troisième pont à être construit sur ce site. Il est contemporain du développement du hameau de Malmaison par les frères François-Guillaume et Henri Desrivières qui y ont construit un barrage, un moulin à farine et un moulin à scie durant les années 1840. À son apogée, le hameau avait une population d'environ 200 habitants, ainsi qu'une chapelle et une école. Ce lieu sera lentement abandonné à la fin du XIXe siècle. Le pont a été rehaussé en 1912 pour éviter qu'il ne soit emporté par les eaux. Il a été restauré en 1998.
Inauguré le durant le mandat du maire Jean Drapeau, il s'inspire du métro de Paris, autant dans l'architecture de ses stations que dans le matériel roulant utilisé. À son inauguration, le réseau comprend 26 stations réparties sur trois lignes. En 2016, le métro dessert 68 stations sur quatre lignes pour un total de 71 km de voies. Une station débouche à Longueuil sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent et trois stations desservent la ville de Laval depuis 2007, année de la dernière extension du réseau.
Le métro de Montréal est le plus important au Canada en termes de fréquentation et troisième d’Amérique du Nord en termes de fréquentation quotidienne après ceux de New York et Mexico. En 2014, il est quotidiennement emprunté par 1,24 million de personnes les jours ouvrables ; 357 millions de trajets ont été effectués cette même année. Selon la STM, il cumule plus de 7 milliards d'entrées en 2010. Ainsi Montréal est doté de l'un des systèmes de transport public les plus achalandés d’Amérique du Nord attirant après New York le plus grand nombre d'usagers par rapport à sa population.
Le droit au Québec est l'ensemble des règles de droit qui s'appliquent sur le territoire du Québec. Le droit québécois est caractérisé par deux spécificités importantes. D'une part, il tombe sous la responsabilité partagée du Parlement fédéral et du Parlement du Québec. De par la Constitution du Canada, chacun des gouvernements est responsable du droit relativement à ses sphères de compétences. D'autre part, pour des raisons historiques, le droit québécois s'identifie à deux traditions juridiques : la tradition civiliste et la common law. De façon générale, le droit privé québécois correspond à la tradition civiliste, tandis que le droit public est davantage influencé par la common law. Toutefois, les nombreuses influences que les deux traditions ont eues les unes à travers les autres amènent le Québec à avoir un système juridique mixte.
La rivière Sainte-Marguerite est fréquentée par les Autochtones depuis 8 000 ans, où ils pratiquent la chasse et la pêche, la rivière étant dans le territoire traditionnel des Innus d'Essipit. La Sainte-Marguerite est reconnue pour la pêche au saumon qui est pratiquée de manière récréative depuis le milieu du XIXe siècle. Cette pêche devient l'exclusivité du Ste. Marguerite Salmon Club à partir de . C'est en , avec la création de la zec de la Rivière-Sainte-Marguerite, que la rivière cesse d'être l'apanage du club. En , une grande partie de la vallée est soustraite de l'exploitation forestière et minière. Après des consultations publiques, la réserve est officiellement créée en .
Mû par un moteur de 1,3 litre développant jusqu'à 105 chevaux de puissance, le petit coupé peut atteindre une vitesse de pointe supérieure à 200 km/h. Sa carrosserie de fibre de verre est fabriquée à la main dans des usines près de Montréal puis collée à un châssis fabriqué par Renault.
Sa présentation dans les salons et expositions en et suscite un engouement, mais les problèmes d'approvisionnement et de flux de trésorerie mettent rapidement en échec le projet de produire une voiture de sport québécoise. Au total, 160 Manic GT ont été produites en deux ans.