L'auberge Sinclair (anglais : Sinclair Inn) est une auberge située à Annapolis Royal en Nouvelle-Écosse (Canada). Résultat du regroupement de deux maisons du début du XVIIIe siècle, c'est la seule structure acadienne de la région d'Annapolis Royal d'avant le Grand Dérangement (1750-1780) à subsister. Elle a aussi servi de local à la première loge maçonnique au Canada en 1738. Elle sert d'auberge entre 1780 et 1950. Elle est ensuite convertie en musée. Le bâtiment a été désigné lieu historique national du Canada en 1983. Il a été aussi répertorié comme bien patrimonial municipal en 1982 et comme bien patrimonial provincial en 1992.
Le JersiaisCharles Robin fonde un poste de pêche à Chéticamp en 1780 mais le village est habité de façon permanente à partir de 1782, lorsque des réfugiés de la Déportation des Acadiens viennent y vivre. Robin et les autres marchands réduisent la population à un état proche du servage durant un siècle, jusqu'à ce que le mouvement coopératif du XXe siècle permette à la population vivant surtout de la pêche de se libérer. Après plusieurs exploitations minières plus ou moins fructueuses, l'économie se diversifie dans la fabrication de tapis puis dans le tourisme. Une crise économique frappe la ville depuis 1992...
La municipalité régionale d'Halifax, communément appelée Halifax, est la capitale de la province canadienne de la Nouvelle-Écosse. C'est aussi le siège de la Couronne provinciale de la Nouvelle-Écosse et la plus grande municipalité à l'est du Québec. La municipalité régionale est un grand centre économique dans l'est du Canada avec beaucoup des services gouvernementaux et des entreprises du secteur privé. Les grands employeurs sont le ministère de la Défense nationale, différents paliers et services du gouvernement ainsi que le port de Halifax.
La population est de près de 300 000 habitants (zone urbaine, chiffres de 2011). C'est l'un des plus grands ports de pêche au monde et la plus grande base navale militaire canadienne. Halifax est la ville la plus peuplée sur la côte atlantique du Canada. C'est la deuxième plus grande ville côtière du pays, après Vancouver, en Colombie-Britannique. La ville regroupe environ 40% de la population de la Nouvelle-Écosse et 15% de celle des provinces atlantiques.
C'est l'une des plus vieilles villes du Canada puisqu'elle a été fondée le . La ville était alors un avant-poste britannique.
L'histoire de l'Acadie débute au XVIe siècle. Ce territoire est toutefois déjà habité depuis au moins onze millénaires, d'abord par les Paléoaméricains. La période du grand hiatus, entre -8000 et -3000, correspond à un manque de preuves archéologiques. La culture archaïque maritime s'installe ensuite près de la mer et vit surtout des ressources halieutiques, côtoyant probablement d'autres peuples. La céramique est adoptée vers -500, à l'époque où se développent les peuples des Micmacs et des Etchemins. Ce qui est arrivé de ces derniers n'est pas connu mais les Malécites, qui sont en fait probablement liés, occupent ensuite leur territoire.
Les Vikings fréquentent au moins une partie des côtes au XIe siècle, suivis des pêcheurs basques et d'autres européens à partir du XIIIe siècle. Giovanni da Verrazzano longe les côtes en 1524 et utilise pour la première fois le nom Acadie. Jacques Cartier prend possession de l'Acadie au nom de la France en 1534.
Pierre Dugua de Mons fonde officiellement l'Acadie en 1604, à l'île Sainte-Croix ; la colonie est déplacée à Port-Royal, en raison de conditions hostiles. L'arrivée des Européens change complètement le mode de vie des Amérindiens alors qu'un certain métissage a lieu avec les Acadiens, en plus d'une influence culturelle réciproque. L'Acadie souffre dès sa fondation de sa position stratégique entre le Canada et la Nouvelle-Angleterre. En plus des guerres civiles entre seigneurs, les attaques britanniques culminent par la conquête en 1710, officialisée par le traité d'Utrecht en 1713. La France garde dans les faits le contrôle d'une partie de ce territoire. Malgré cette position précaire, l'Acadie connait trois décennies de paix et de prospérité. La Déportation des Acadiens débute en 1755 et, malgré le nombre élevé de morts, une partie de la population parvient à rester sur place.
La proclamation royale de 1763 permet à certains exilés de revenir en Acadie. Les provinces du Nouveau-Brunswick et de l'Île-du-Prince-Édouard sont séparées de la Nouvelle-Écosse à la fin du siècle. La société acadienne se restructure lentement, souffrant par contre des lois discriminatoires. La renaissance acadienne, entre 1850 et 1881, est marquée par l'élection de premiers députés, et la création des premières institutions. Les Acadiens s'opposent à la Confédération canadienne, qui a tout de même lieu en 1867. La première Convention nationale acadienne de 1881 ouvre une période de mise en valeur culturelle, de révolution industrielle et d'adoptions de symboles et d'institutions nationales. L'Acadie est touchée par les deux guerres mondiales et la Grande Dépression mais l'acadianisation de la société bat son plein, tandis que les mouvements coopératifs et syndicaux font leur apparition. Les institutions d'enseignement se développent à partir des années 1950 et l'Université de Moncton est fondée en 1963. Son ouverture provoque une effervescence culturelle, alors que les années suivantes sont marquées par les mouvements contestataires, notamment étudiants. Le Parti acadien est fondé en 1972 dans le but de créer une province acadienne; sa dissolution en 1982 coïncide avec un recul des mouvements collectifs. Le premier Congrès mondial acadien a tout de même lieu en 1994. L'économie rattrape alors son retard, tandis que la défense des institutions et du français se poursuit. Commencée dans les années 1980, la reconnaissance légale et constitutionnelle des droits acadiens se poursuit également.
Le parc national de Kejimkujik est un parc national du Canada situé en Nouvelle-Écosse, à environ 174 km à l'ouest d'Halifax. Le parc qui protège 404 km2 comporte deux secteurs. Le principal, dans une pénéplaine du centre-sud de la province, protège une forêt mixte, des cours d'eau et des lacs peu profonds. Il est riche de plusieurs espèces animales et végétales qui ne sont ordinairement présents que beaucoup plus au sud sur la côte atlantique. Le parc possède aussi une annexe sur l'océan Atlantique avec une côte découpée avec deux lagunes et des plages où niche le pluvier siffleur.
Les terres du parc sont occupées depuis au moins 4 500 ans par les Micmacs et leurs aïeux, comme en témoignent 38 sites archéologiques et trois sites villageois micmacs. Il comporte aussi quatre sites de pétroglyphes — l'un des plus important regroupement de l'est de l'Amérique du Nord. Partiellement abandonné à l'arrivée des Français en Acadie, les Micmacs sont retournés sur le site au cours du XIXe siècle pour tenter d'en cultiver le sol avant de servir par la suite de guides de chasse et de pêche.
Le région du parc a servi au cours du XIXe siècle pour l'agriculture, l'exploitation forestière et a même connu une petite ruée vers l'or. À partir du début du XXe siècle, plusieurs clubs de chasse et de pêche s'installent sur le territoire, ouvrant ainsi le temps de sa vocation touristique. Le parc a été créé en 1967 suite à une entente fédérale-provinciale officialisée en 1974.
Plusieurs recommandations sont émises et sont ensuite intégrées aux normes de certification de la Federal Aviation Administration (FAA) et de ses équivalents dans le monde entier. En particulier, des matériaux d'isolation thermique, contre le froid extérieur, qui se sont avérés particulièrement inflammables sont bannis des avions à la suite de l'accident.