L’Acadie est généralement considérée comme une région nord-américaine où résident environ 500 000 Acadiens et Acadiennes. L'Acadie comprend grosso modo le nord et l'est de la province canadienne du Nouveau-Brunswick ainsi que des localités et des régions plus isolées au Québec et sur l'Île-du-Prince-Édouard et en Nouvelle-Écosse ainsi que le nord-ouest du Maine aux États-Unis. La communauté francophone de Terre-Neuve-et-Labrador, bien qu'ayant une origine différente des Acadiens, est parfois incluse dans cette définition. D'autres définitions, faisant presque toutes allusion à un territoire, comprennent en général la Louisiane – les Cadiens. La question des frontières de l'Acadie est donc fondamentale mais seules celles de la Louisiane sont reconnues. En fait, selon un certain point de vue, l'Acadie serait donc une nation sans reconnaissance explicite.
L'Acadie historique, colonie de la Nouvelle-France, est fondée en 1604 – sur des territoires amérindiens habités depuis 11 millénaires – et peuplée à partir de l'Ouest de la France. La population de l'Acadie comprenait des membres de la confédération Wabanaki et des descendants d'émigrés de la France. Les deux communautés se sont mariées, ce qui a donné lieu à une partie importante de la population de l'Acadie d'être Métis. Conquise en 1713 par le royaume de Grande-Bretagne, elle subit le Grand Dérangement, dont la Déportation des Acadiens de 1755 à 1763, et son territoire est morcelé. De retour d'exil, les Acadiens subissent des lois discriminatoires. La renaissance acadienne, dans laquelle est impliquée le clergé, leur permet toutefois de redécouvrir leur histoire et leur culture. Ils acceptent mal la Confédération canadienne de 1867. Des symboles et des institutions sont créés dès la 1re Convention nationale acadienne de 1881. Les Acadiens sont durement touchés par la Grande Dépression et participent activement aux deux guerres mondiales. La communauté néo-brunswikoise fait figure de chef de file et la seconde moitié du XXe siècle est une période contestataire, marquée par le gain de plusieurs droits et libertés.
L'exode rural et l'anglicisation influencent toujours la démographie de l'Acadie. Le rejet de l'assimilation a d'ailleurs une incidence importante sur la politique acadienne. L'Acadie n'a toutefois pas d'organisation politique propre, excepté au niveau local et dans certains domaines comme la santé et l'éducation, tandis que la Société nationale de l'Acadie en est la représentante officielle. L'économie de l'Acadie ne repose plus uniquement sur des activités traditionnelles comme la pêche et est en croissance depuis la fin du XXe siècle. La culture de l'Acadie, fruit d'une longue tradition orale, est mise en valeur depuis les années 1960. L'Université de Moncton, qui a joué un rôle important dans son épanouissement, est également le principal établissement d'enseignement et de recherche. La population dispose en effet d'un vaste réseau de services publics de langue française, quoique peu accessibles dans certaines localités. L'Acadie nouvelle et Radio-Canada Acadie sont les principaux médias. Les liens entre les différentes régions et la diaspora restent forts et sont favorisés par des événements comme le Congrès mondial acadien et les Jeux de l'Acadie.
Fondée en 1604, l’Acadie voit se développer une architecture d’inspiration française adaptée aux conditions climatiques et aux matériaux locaux. Plus tard, des techniques de construction amérindiennes sont utilisées, surtout pour améliorer l’isolation des maisons. Durant le déportation des Acadiens, entre 1755 et 1763, la plupart des constructions acadiennes sont démolies. Durant plusieurs années, les maisons, construites à la hâte, sont de piètre qualité. Malgré l’amélioration des conditions de vie, l’architecture reste simple jusqu’au milieu du XIXe siècle. Les traces d’inspiration française s'effacent alors progressivement devant les influences américaine et anglaise. C'est alors que les premiers architectes acadiens commencent leur carrière…
Perchée sur un plateau au bord de la baie de Caraquet, la ville s'étend sur environ 12 kilomètres, lui ayant autrefois valu le surnom de plus long village du monde. La ville est située au nord-ouest de la péninsule acadienne.
Les principaux moteurs économiques de Caraquet sont la pêche et le tourisme.
En 2006, la population de Caraquet s'élevait à 4156 habitants, pour la plupart des Acadiensfrancophones. Caraquet est par ailleurs considérée comme la capitale culturelle de l'Acadie. Le seul quotidien francophone de l'est du Canada, L'Acadie nouvelle, est publié en ville. Caraquet est aussi le siège des Caisses populaires acadiennes, la principale institution financière de la province.
Après avoir vécu un certain temps au Royaume-Uni, il obtient en 1761 un permis pour faire du commerce à la baie des Chaleurs, en Acadie. Arrivant en plein milieu de la Déportation des Acadiens, il assiste impuissant au raid de Roderick MacKenzie et est abandonné par son capitaine. Il commence alors un voyage qui le mènera vers le fort Beauséjour. Durant ce voyage, il tient un journal où il note plusieurs observations précieuses sur la déportation, les Micmacs et la géographie. Sa vie et celle de ses guides est menacée à plusieurs reprise et il est fait deux fois prisonniers par les Amérindiens. Il sauve un marin du naufrage du Hulton et parvient à atteindre le fort après six semaines.
Le nom du village est d'origine micmaque et signifierait « rivière croche », en référence aux nombreux méandres de la rivière Memramcook. Les premières mention de la région utilisaient l'orthographe Mémérancouque. Les missionnaires utilisèrent tour à tour Memerancook, Memerancooque (1757), Memeramcook (1803), Memramkook (1812), Mamramcook (1812) et finalement Memramcook. Il y a eu plusieurs controverses récentes au sujet du nom, par exemple des gens qui proposent l'orthographe Memramcouke.
Après des études de médecine à Montréal qu’il finança en travaillant comme apprenti sculpteur, Laporte fut médecin au Nouveau-Brunswick. En plus d’y fonder un hôpital, une compagnie de construction et de participer à plusieurs autres projets, il enseigna l’art bénévolement durant 40 ans. Il est considéré comme le pionnier des arts visuels au Madawaska, une région frontalière canado-américaine, et plusieurs de ses élèves ont eu un impact important dans la culture acadienne.
Pokemouche est considéré comme le centre géographique de la péninsule acadienne. Malgré sa population de 515 habitants, le village occupe ainsi une position importante dans le transport, l'économie et la culture de la région et fait l'objet de plusieurs projets majeurs. Visité depuis longtemps par les Micmacs, qui ont maintenant déserté pour Burnt Church, le village actuel date de 1812. D'abord centrée sur l'industrie forestière, l'industrie textile, l'agriculture ainsi que le tourisme basé sur la rivière Pokemouche occupent maintenant l'économie.
Le port de Caraquet (aussi appelé quai de Caraquet ou encore Quai des Young) est un quartier de la ville de Caraquet, au Nouveau-Brunswick (Canada). Utilisé depuis plus de deux siècles, le port est au centre de l’économie et de l’histoire de la région. En termes de superficie, du nombre et de la dimension des bateaux accostés, des prises et d’emplois, c’est un port de pêche majeur dans la province. Le port est également, de nos jours, un haut lieu du tourisme et de la culture.
Construit sur un terrain légué par Alexis Landry en 1791, le sanctuaire comprend une chapelle, un chemin de croix, un puits, une fontaine, un cimetière et des monuments, le tout dans un bocage. La chapelle, qui est l'un des plus vieux lieux de cultes acadiens, est également une énigme. La raison exacte de sa construction est en effet inconnue mais liée à la querelle historique entre les habitants de l'est et de l'ouest de la ville. Devenu lieu de pèlerinage durant la seconde moitié du XIXe siècle, le sanctuaire est toujours très fréquenté, autant par les habitants de la ville que les touristes.
Considéré comme un bon défenseur pouvant aussi participer à l'offensive, Bourdon représente le Canada lors de trois championnats internationaux, gagnant deux médailles d'or lors de championnats du monde junior et une médaille d'argent lors du championnat du monde moins de 18 ans 2005. Il décède à l'âge de 21 ans près de sa ville natale, lorsque sa moto entre en collision avec une semi-remorque.
Son territoire principalement agricole et forestier comprend plus de 20 000 habitants répartis dans une trentaine de municipalités et principalement concentrés le long de l'axe de communication principal qui la traverse d'est en ouest, la route provinciale 132. Amqui est le chef-lieu de La Matapédia et la ville la plus importante de la vallée avec sa population de plus de 6 000 habitants.
La vallée de la Matapédia a connu le développement de la nation amérindienne des Micmacs vers 500 ans av. J.-C. La colonisation canadienne-française débuta en 1833 lorsque Pierre Brochu s'installa à la tête du lac Matapédia le long du chemin Kempt. Les colons commencèrent à s'établir en plus grand nombre vers la fin du XIXe siècle avec le développement de l'industrie forestière et le défrichement des terres agricoles. Le tourisme dans la vallée se développe au sein de la région touristique de la Gaspésie.
L'histoire de l'Acadie débute au XVIe siècle. Ce territoire est toutefois déjà habité depuis au moins onze millénaires, d'abord par les Paléoaméricains. La période du grand hiatus, entre -8000 et -3000, correspond à un manque de preuves archéologiques. La culture archaïque maritime s'installe ensuite près de la mer et vit surtout des ressources halieutiques, côtoyant probablement d'autres peuples. La céramique est adoptée vers -500, à l'époque où se développent les peuples des Micmacs et des Etchemins. Ce qui est arrivé de ces derniers n'est pas connu mais les Malécites, qui sont en fait probablement liés, occupent ensuite leur territoire.
Les Vikings fréquentent au moins une partie des côtes au XIe siècle, suivis des pêcheurs basques et d'autres européens à partir du XIIIe siècle. Giovanni da Verrazzano longe les côtes en 1524 et utilise pour la première fois le nom Acadie. Jacques Cartier prend possession de l'Acadie au nom de la France en 1534.
Pierre Dugua de Mons fonde officiellement l'Acadie en 1604, à l'île Sainte-Croix ; la colonie est déplacée à Port-Royal, en raison de conditions hostiles. L'arrivée des Européens change complètement le mode de vie des Amérindiens alors qu'un certain métissage a lieu avec les Acadiens, en plus d'une influence culturelle réciproque. L'Acadie souffre dès sa fondation de sa position stratégique entre le Canada et la Nouvelle-Angleterre. En plus des guerres civiles entre seigneurs, les attaques britanniques culminent par la conquête en 1710, officialisée par le traité d'Utrecht en 1713. La France garde dans les faits le contrôle d'une partie de ce territoire. Malgré cette position précaire, l'Acadie connait trois décennies de paix et de prospérité. La Déportation des Acadiens débute en 1755 et, malgré le nombre élevé de morts, une partie de la population parvient à rester sur place.
La proclamation royale de 1763 permet à certains exilés de revenir en Acadie. Les provinces du Nouveau-Brunswick et de l'Île-du-Prince-Édouard sont séparées de la Nouvelle-Écosse à la fin du siècle. La société acadienne se restructure lentement, souffrant par contre des lois discriminatoires. La renaissance acadienne, entre 1850 et 1881, est marquée par l'élection de premiers députés, et la création des premières institutions. Les Acadiens s'opposent à la Confédération canadienne, qui a tout de même lieu en 1867. La première Convention nationale acadienne de 1881 ouvre une période de mise en valeur culturelle, de révolution industrielle et d'adoptions de symboles et d'institutions nationales. L'Acadie est touchée par les deux guerres mondiales et la Grande Dépression mais l'acadianisation de la société bat son plein, tandis que les mouvements coopératifs et syndicaux font leur apparition. Les institutions d'enseignement se développent à partir des années 1950 et l'Université de Moncton est fondée en 1963. Son ouverture provoque une effervescence culturelle, alors que les années suivantes sont marquées par les mouvements contestataires, notamment étudiants. Le Parti acadien est fondé en 1972 dans le but de créer une province acadienne; sa dissolution en 1982 coïncide avec un recul des mouvements collectifs. Le premier Congrès mondial acadien a tout de même lieu en 1994. L'économie rattrape alors son retard, tandis que la défense des institutions et du français se poursuit. Commencée dans les années 1980, la reconnaissance légale et constitutionnelle des droits acadiens se poursuit également.
Le mouvement est fondé le suite à la séparation de la New Brunswick Credit Union League en deux groupes distincts, qui elle-même découle de la popularité du mouvement d’Antigonish, initié en Nouvelle-Écosse en 1930. Le succès du mouvement s’expliquerait par la situation économique catastrophique durant la Grande Dépression, la situation minoritaire des Acadiens et l’implication de ses promoteurs, notamment Livain Chiasson, ainsi que Martin J. Légère, son premier président. Quoi qu’il en soit, la croissance soutenue du mouvement, qui a su s’adapter à l’évolution du marché et des technologies, en fait, désormais, la principale institution financière et l’un des principaux employeurs du Nouveau-Brunswick, tout en permettant à la population de s’impliquer dans le développement de son économie. Son président actuel est Camille Thériault…
La déportation de l'île Saint-Jean a lieu après le siège de Louisbourg. La déportation est ordonnée par l'amiral anglais Edward Boscawen et confiée au lieutenant-colonel Andrew Rollo. Après la chute de l'établissement français de Port-la-Joye le 17 août 1758, les Britanniques construisent le fort Amherst. La population de l'île ayant été sous-estimée, trois vagues successives de déportation sont nécessaires, quoique la troisième ne parvienne pas à capturer qui que ce soit. Certains prisonniers transitent par Louisbourg. Les militaires et membres de l'administration sont envoyés en Angleterre et les civils en France. De nombreux habitants parvinrent à s'échapper, notamment avec l'aide des Micmacs et du marin acadien Nicolas Gautier. Les gens restés sur l'île souffrent rapidement de famine. Plusieurs déportés restent prisonniers en Angleterre jusqu'en 1763…
Les premiers habitants de l'endroit furent les Micmacs qui s'y établirent vers le VIe siècle av. J.-C. et qui l'appelaient Tjikog. Avec 400 habitants, c'était leur plus gros village et le seul habité en permanence dans la région. Les Acadiens arrivèrent à partir de 1750. C'est à cette époque que les Micmacs quittèrent les lieux pour Listuguj, au Québec. La défaite française lors de la bataille de la Ristigouche le nuisit à l'expansion de l'établissement. Le chemin de fer Intercolonial fut toutefois inauguré en 1876 et des marchands anglophones développèrent l'industrie forestière au début du XXe siècle. Le village connut ensuite une croissance importante et fut constitué en municipalité en 1966. Un secteur commercial fréquenté par les résidents de toute la région y fut établi à partir de 1974. L'industrie forestière occupe toujours une place importante dans l'économie locale.
Atholville compte une population acadienne, mais également une importante minorité anglophone. Le village bénéficie de plusieurs services et installations communautaires, dont le parc provincial Sugarloaf.
Suivant les traces de son père, qui est le premier député acadien de la province, il devient le premier avocat acadien ainsi que le premier membre d'un conseil des ministres puis le premier juge et finalement le seul à être fait chevalier. Sa carrière politique commence durant la Question des écoles du Nouveau-Brunswick, une période de tensions ethniques et religieuses. Son implication dans certains procès, notamment celui pour meurtre durant l'affaire Louis Mailloux, sa carrière politique fructueuse et surtout sa grande influence sur le gouvernement de Daniel Lionel Hanington contribuent parfois à la montée d'un sentiment anti-acadien chez la majorité anglo-protestante. Il en sort toutefois avec la réputation d'un défenseur de la cause acadienne tout en gagnant le respect pour son intégrité, à la fois chez les anglo-protestants et les catholiquesirlandais et acadiens. Pierre-Amand Landry préside les trois premières Conventions nationales acadiennes et s'implique dans la nomination d'un premier évêque de son origine…
La première pièce, Le Théâtre de Neptune, fut créée par Marc Lescarbot en 1606. Il n'y eut pourtant pas de théâtre durant deux siècles en raison du contexte socio-économique et politique difficile. La tradition orale devint toutefois florissante avec les veillées et leur conteurs, ayant une influence jusqu'à ce jour. Les collèges acadiens développèrent une activité théâtrale à partir de 1864, notamment au Collège Saint-Joseph fondé par Camille Lefebvre à Memramcook. Des professeurs comme Alexandre Braud et Jean-Baptiste Jégo créèrent des pièces très populaires, souvent sur un thème nationaliste ou religieux. De petites productions paroissiales emboîtèrent le pas mais l'accent ne fut pas mis sur la dramaturgie, seuls Pascal Poirier et James Branch écrivirent de véritables pièces. Les premières troupes indépendantes furent fondées dans les années 1950, constituant une perte d'influence des collèges et de l'Église.
La production de Les Crasseux d'Antonine Maillet en 1968 est considérée comme le véritable début du théâtre acadien. Un programme d'arts dramatiques est créé l'année suivante à l'Université de Moncton, dont furent issus de nombreux artistes et artisans. Les troupes Les Feux chalins et le Théâtre amateur de Moncton furent fondées la même année. Présentée en 1971, La Sagouine d'Antonine Maillet connut un succès phénoménal à la suite de sa mise en scène au Théâtre du Rideau Vert de Montréal en 1972.
Le Théâtre populaire d'Acadie, la première troupe professionnelle, fut fondée en 1974 à Caraquet. Elle produisit, entre autres, Louis Mailloux de Jules Boudreau et Calixte Duguay ainsi que Le Djibou de Laval Goupil. Le Théâtre l'Escaouette fut fondé en 1977 à Moncton et donna une grande place à l'œuvre d'Herménégilde Chiasson, un artiste multidisciplinaire. Antonine Maillet poursuivit sa carrière, autant au théâtre qu'en littérature. Le théâtre acadien se diversifia dans ses genres et ses thèmes. Le TPA se concentra sur le répertoire alors que le Théâtre l'Escaouette favorisa la création. La dramaturgie s'améliora mais le manque de textes acadiens fut difficile à combler.
Le contexte économique difficile des années 1980 força la Compagnie Viola-Léger à cesser ses activités en 1989, trois ans après sa fondation, alors que les autres troupes annulèrent des productions. Les troupes se redirigèrent vers les productions pour enfants, où les textes d'Herménégilde Chiasson se démarquèrent. Le Pays de la Sagouine fut fondé en 1992 à Bouctouche d'après l'œuvre d'Antonine Maillet, qui continua à le fournir en textes. De plus en plus de pièces de théâtre furent publiées. Le théâtre redevint plus adulte au milieu des années 1990, et connut un renouveau par la fondation de troupes, dont Moncton Sable en 1996, et l'arrivée de nouveaux dramaturges, dont Gracia Couturier, mais Herménégilde Chiasson conserva une influence. La place qu'occupa les productions québécoises s'attira toutefois des critiques. Quelques nouveaux succès financiers et critiques, dont la reprise de la pièce Louis Mailloux, ainsi que la fondation de festivals, mirent tout de même en valeur les créations typiquement acadiennes.