Perchée sur un plateau au bord de la baie de Caraquet, la ville s'étend sur environ 12 kilomètres, lui ayant autrefois valu le surnom de plus long village du monde. La ville est située au nord-ouest de la péninsule acadienne.
Les principaux moteurs économiques de Caraquet sont la pêche et le tourisme.
En 2006, la population de Caraquet s'élevait à 4156 habitants, pour la plupart des Acadiensfrancophones. Caraquet est par ailleurs considérée comme la capitale culturelle de l'Acadie. Le seul quotidien francophone de l'est du Canada, L'Acadie nouvelle, est publié en ville. Caraquet est aussi le siège des Caisses populaires acadiennes, la principale institution financière de la province.
Après avoir vécu un certain temps au Royaume-Uni, il obtient en 1761 un permis pour faire du commerce à la baie des Chaleurs, en Acadie. Arrivant en plein milieu de la Déportation des Acadiens, il assiste impuissant au raid de Roderick MacKenzie et est abandonné par son capitaine. Il commence alors un voyage qui le mènera vers le fort Beauséjour. Durant ce voyage, il tient un journal où il note plusieurs observations précieuses sur la déportation, les Micmacs et la géographie. Sa vie et celle de ses guides est menacée à plusieurs reprise et il est fait deux fois prisonniers par les Amérindiens. Il sauve un marin du naufrage du Hulton et parvient à atteindre le fort après six semaines.
Le nom du village est d'origine micmaque et signifierait « rivière croche », en référence aux nombreux méandres de la rivière Memramcook. Les premières mention de la région utilisaient l'orthographe Mémérancouque. Les missionnaires utilisèrent tour à tour Memerancook, Memerancooque (1757), Memeramcook (1803), Memramkook (1812), Mamramcook (1812) et finalement Memramcook. Il y a eu plusieurs controverses récentes au sujet du nom, par exemple des gens qui proposent l'orthographe Memramcouke.
L'ouragan Noel est le seizième système tropical, le quatorzième à être nommé et le cinquième ouragan de la saison 2007 dans l'Atlantique Nord. Noel s'est formé à partir d'une onde tropicale sous une dépression d'altitude le dans la partie centrale-nord de la mer des Caraïbes. Après une intensification qui amena ses vents à 95 km/h, il toucha terre sur la portion ouest de Haïti puis sur la côte nord-est de Cuba sous la dénomination de tempête tropicale. Il poursuivit sa route vers le nord et devint le 1er novembre un ouragan de catégorie 1. Traversant rapidement les Bahamas, il se dirigea ensuite vers le nord-est et, le 2 novembre, devint une dépression extra-tropicale…
Après des études de médecine à Montréal qu’il finança en travaillant comme apprenti sculpteur, Laporte fut médecin au Nouveau-Brunswick. En plus d’y fonder un hôpital, une compagnie de construction et de participer à plusieurs autres projets, il enseigna l’art bénévolement durant 40 ans. Il est considéré comme le pionnier des arts visuels au Madawaska, une région frontalière canado-américaine, et plusieurs de ses élèves ont eu un impact important dans la culture acadienne.
Pokemouche est considéré comme le centre géographique de la péninsule acadienne. Malgré sa population de 515 habitants, le village occupe ainsi une position importante dans le transport, l'économie et la culture de la région et fait l'objet de plusieurs projets majeurs. Visité depuis longtemps par les Micmacs, qui ont maintenant déserté pour Burnt Church, le village actuel date de 1812. D'abord centrée sur l'industrie forestière, l'industrie textile, l'agriculture ainsi que le tourisme basé sur la rivière Pokemouche occupent maintenant l'économie.
Le port de Caraquet (aussi appelé quai de Caraquet ou encore Quai des Young) est un quartier de la ville de Caraquet, au Nouveau-Brunswick (Canada). Utilisé depuis plus de deux siècles, le port est au centre de l’économie et de l’histoire de la région. En termes de superficie, du nombre et de la dimension des bateaux accostés, des prises et d’emplois, c’est un port de pêche majeur dans la province. Le port est également, de nos jours, un haut lieu du tourisme et de la culture.
Caraquet devient l’une des villes ayant la plus forte opposition. La situation précaire d’une partie de la population, exacerbée par le contrôle d’une minorité de marchands anglophones, dégénère en janvier 1875. Plusieurs émeutes et manifestations, liées ou non entre elles et à la question scolaire, ont lieu. La police intervient à l’aide d’une milice et est plus tard rejointe par l’armée. Le 27 janvier, une fusillade a lieu dans la maison d’André Albert. Deux personnes, John Gifford et Louis Mailloux, y trouvent la mort…
Sur un site connu des Micmacs, l'acadienGuillaume Blanchard fonde le Village-des-Blanchard en 1698. Le village est partiellement ravagé durant la bataille de Petitcoudiac, où une milice repousse l'armée britannique. La population acadienne est finalement déportée durant les années suivantes et des Allemands de Pennsylvanie les remplacent en 1766. L'économie se diversifie dans l'exploitation forestière puis dans l'exploitation du gypse. Le tourisme est aujourd'hui la principale activité du village.
Construit sur un terrain légué par Alexis Landry en 1791, le sanctuaire comprend une chapelle, un chemin de croix, un puits, une fontaine, un cimetière et des monuments, le tout dans un bocage. La chapelle, qui est l'un des plus vieux lieux de cultes acadiens, est également une énigme. La raison exacte de sa construction est en effet inconnue mais liée à la querelle historique entre les habitants de l'est et de l'ouest de la ville. Devenu lieu de pèlerinage durant la seconde moitié du XIXe siècle, le sanctuaire est toujours très fréquenté, autant par les habitants de la ville que les touristes.
Considéré comme un bon défenseur pouvant aussi participer à l'offensive, Bourdon représente le Canada lors de trois championnats internationaux, gagnant deux médailles d'or lors de championnats du monde junior et une médaille d'argent lors du championnat du monde moins de 18 ans 2005. Il décède à l'âge de 21 ans près de sa ville natale, lorsque sa moto entre en collision avec une semi-remorque.
Énergie NB (anglais : NB Power; ou bilingue : Énergie NB Power) est une société de la Couronne de la province du Nouveau-Brunswick au Canada. Fondée en 1920, la société exerce le monopole du transport et de la distribution, en plus d'être le principal producteur d'électricité dans la province. En date de la fin de 2009, la société est organisée sous la forme d'une société de portefeuille regroupant quatre divisions, responsables de la production classique, de la production nucléaire, du transport, la quatrième étant responsable de la distribution et du service à la clientèle. Son siège social est établi à Fredericton.
Le réseau d'Énergie NB s'étend sur l'ensemble du territoire du Nouveau-Brunswick, à l'exception des réseaux de distribution des villes de Saint-Jean, d'Edmundston et de Perth-Andover, qui sont desservis par les distributeurs municipaux Saint John Energy, Énergie Edmundston et Perth-Andover Electric Light Commission. Énergie NB fournit également 96 % de l'électricité consommée à l'Île-du-Prince-Édouard. Elle échange aussi de l'électricité avec les réseaux voisins de la Nouvelle-Angleterre, de la Nouvelle-Écosse et du Québec.
La région est fréquentée depuis 4 000 ans par les Micmacs et leurs prédécesseurs. Elle a été colonisée à partir de la fin du XVIIIe siècle par les Acadiens ainsi que par les Loyalistes de l’Empire-Uni et des colons provenant des îles Britanniques. Le parc fut créé en 1969 à la suite d'une entente entre les gouvernements fédéral et provincial qui fut officialisée le . Cette création provoqua l'expropriation de 228 foyers et reçut une résistance acharnée de la population. Cette opposition permit entre autres le maintien de deux ports de pêche dans le parc et changea finalement la méthode d'acquisition des terres en milieu habité par Parcs Canada pour les parcs subséquents.
Le pont de Hartland (anglais : Hartland Bridge) est un pont couvert traversant le fleuve Saint-Jean entre Hartland et Somerville, au Nouveau-Brunswick (Canada). Avec ses 391 mètres de longueur, il est le plus long pont couvert au monde. Construit en 1901 mais pas encore couvert, il se détériore rapidement sous l'effet des intempéries et il est partiellement détruit lors d'un embâcle en 1920. Profitant de sa fermeture et des réparations, il est couvert et rouvre en 1922. Il devient un lieu historique national en 1977. Présent dans la culture néo-brunswickoise, il est également un site fréquenté par les touristes.
Le mouvement est fondé le suite à la séparation de la New Brunswick Credit Union League en deux groupes distincts, qui elle-même découle de la popularité du mouvement d’Antigonish, initié en Nouvelle-Écosse en 1930. Le succès du mouvement s’expliquerait par la situation économique catastrophique durant la Grande Dépression, la situation minoritaire des Acadiens et l’implication de ses promoteurs, notamment Livain Chiasson, ainsi que Martin J. Légère, son premier président. Quoi qu’il en soit, la croissance soutenue du mouvement, qui a su s’adapter à l’évolution du marché et des technologies, en fait, désormais, la principale institution financière et l’un des principaux employeurs du Nouveau-Brunswick, tout en permettant à la population de s’impliquer dans le développement de son économie. Son président actuel est Camille Thériault…
Peu fréquenté par les Micmacs et les Malécites, le territoire du parc a été colonisé vers 1820 par des habitants des îles Britanniques qui pratiquaient une agriculture de subsistance et exploitaient la forêt. Les rives de la rivière Point Wolfe et de la Haute rivière Salmon virent l'implantation de scieries jusqu'à ce que, par épuisement de la ressource, la région soit partiellement abandonnée dans les années 1920. Le parc a été créé le à l'issue d'une longue négociation entre les gouvernements provincial et fédéral.
Les premiers habitants de l'endroit furent les Micmacs qui s'y établirent vers le VIe siècle av. J.-C. et qui l'appelaient Tjikog. Avec 400 habitants, c'était leur plus gros village et le seul habité en permanence dans la région. Les Acadiens arrivèrent à partir de 1750. C'est à cette époque que les Micmacs quittèrent les lieux pour Listuguj, au Québec. La défaite française lors de la bataille de la Ristigouche le nuisit à l'expansion de l'établissement. Le chemin de fer Intercolonial fut toutefois inauguré en 1876 et des marchands anglophones développèrent l'industrie forestière au début du XXe siècle. Le village connut ensuite une croissance importante et fut constitué en municipalité en 1966. Un secteur commercial fréquenté par les résidents de toute la région y fut établi à partir de 1974. L'industrie forestière occupe toujours une place importante dans l'économie locale.
Atholville compte une population acadienne, mais également une importante minorité anglophone. Le village bénéficie de plusieurs services et installations communautaires, dont le parc provincial Sugarloaf.
Suivant les traces de son père, qui est le premier député acadien de la province, il devient le premier avocat acadien ainsi que le premier membre d'un conseil des ministres puis le premier juge et finalement le seul à être fait chevalier. Sa carrière politique commence durant la Question des écoles du Nouveau-Brunswick, une période de tensions ethniques et religieuses. Son implication dans certains procès, notamment celui pour meurtre durant l'affaire Louis Mailloux, sa carrière politique fructueuse et surtout sa grande influence sur le gouvernement de Daniel Lionel Hanington contribuent parfois à la montée d'un sentiment anti-acadien chez la majorité anglo-protestante. Il en sort toutefois avec la réputation d'un défenseur de la cause acadienne tout en gagnant le respect pour son intégrité, à la fois chez les anglo-protestants et les catholiquesirlandais et acadiens. Pierre-Amand Landry préside les trois premières Conventions nationales acadiennes et s'implique dans la nomination d'un premier évêque de son origine…