Le Shagya, Arabe shagya ou Shagya arabe, est une race de chevaux de selle à sang chaud, originaire de l'actuelle Hongrie à l'époque de l'empire d'Autriche. Très proche de l'Arabe, il est plus grand et arbore généralement une robe grise, comme l'étalon fondateur dont il a pris le nom. Créée à partir de 1789 au haras de Bábolna pour remonter les armées de l'empire dont les besoins en cavalerie étaient immenses, la race connaît un grand succès tout au long du XIXe siècle. Elle devient la monture des hussards de l'empire d'Autriche puis de l'Autriche-Hongrie. Le Shagya faillit disparaître à plusieurs reprises au XXe siècle, notamment pendant les deux guerres mondiales et dans les années 1970, ce qui pousse des éleveurs alors dispersés à se fédérer pour en assurer la préservation.
Le Shagya se taille désormais une bonne réputation pour ses excellentes performances en endurance. Il est souvent cité comme l'une des meilleures races, sinon la meilleure, pour un cavalier concourant dans cette discipline. Il peut être monté dans de nombreux autres sports équestres ainsi qu'en équitation de loisir, mais est peu adapté aux cavaliers débutants.
La race reste assez rare, puisqu'il existe 4 000 ou 5 000 individus à travers le monde au début du XXIe siècle. Ce cheval est désormais beaucoup élevé en Allemagne ; il s'est exporté vers de très nombreux pays, dont les États-Unis dès 1947. En France, le Shagya est reconnu comme une race étrangère de chevaux de selle depuis 1989.
Elle grandit aux Pays-Bas auprès de Marguerite d’Autriche. Très jeune, elle est promise en mariage à Louis II de Hongrie, mais leur union ne dure que quatre ans, en raison du décès de ce dernier en 1526 sur le champ de bataille, contre les Turcs. Comme il n'a pas d’enfant, la couronne revient à son frère Ferdinand, qu’elle fait élire roi lors de la régence qu’elle exerce avec difficulté en Hongrie. Après son refus de se remarier, son frère, l'empereur Charles Quint, lui demande de le seconder en tant que gouverneur des Pays-Bas, ce qu'elle fait pendant près de vingt-cinq ans. « Homme fort » de l’empereur, Marie de Hongrie a à cœur la prospérité des Pays-Bas, mais aussi de seconder ses frères dans les conflits religieux et territoriaux tout en maintenant le prestige des Habsbourg…