Il suit en grande partie les limites administratives de la commune de Paris. Il comporte le plus souvent quatre voies de circulation dans chaque sens. La vitesse y est limitée à 80 km/h et les véhicules qui s'y engagent par la droite sont prioritaires sur ceux qui y sont déjà (sur la voie de droite uniquement), contrairement aux règles de priorité en vigueur habituellement sur les voies rapides, mais conformément à celles ayant cours sur la voirie parisienne.
Inscrit au plan d'urbanisme directeur de Paris en 1959, le périphérique est construit de 1966 à 1973 sur l'emplacement des anciennes fortifications et de la « Zone ». Il est inauguré par le Premier ministre Pierre Messmer le 25 avril 1973.
Si le périphérique supporte en 2005 un trafic très important de l'ordre de 270 000 véhicules par jour, dès son ouverture la circulation y est déjà dense et les premiers bouchons apparaissent. Pour fluidifier la circulation, un système de gestion centralisée va être mis en place et être amélioré d'année en année. Il s'appuie sur un ensemble de boucles électromagnétiques (ou capteurs) noyées dans le revêtement de la chaussée, un système informatique central, une salle de contrôle de trafic et des panneaux à messages variables restituant l'information.
Le périphérique est source de nombreuses nuisances, dont en particulier le bruit et les rejets de gaz polluants ou de particules dans l'atmosphère. Pour remédier au bruit, un programme de construction d'écrans antibruit a été mis en œuvre de 1985 à 1994, puis un programme de couverture de certaines sections a été engagé en 2000 : la porte des Lilas de 2005 à 2007 et la porte de Vanves de 2006 à 2008.
Pour limiter les rejets de polluants, des actions sur les véhicules, sur leur vitesse, sur les transports en commun ou sur l'aménagement des franges bordant le périphérique sont engagées. Les aménagements de portes participent par ailleurs à créer une continuité entre Paris et les communes de banlieue riveraines, et visent à diminuer l'effet de coupure que constitue le boulevard périphérique.
La Route de la soie était un réseau de routes commerciales entre l'Asie et l'Europe allant de Chang'an (actuelle Xi'an) en Chine jusqu'à Antioche, en Syrie médiévale. Elle doit son nom à la plus précieuse marchandise qui y transitait : la soie, dont seuls les Chinois connaissaient le secret de fabrication. Cette dénomination, forgée au XIXe siècle, est due au géographe allemand Ferdinand von Richthofen.
Les Romains devinrent de grands amateurs de soie après qu'ils en eurent acquis, vers le début de l'ère chrétienne, des Parthes : ceux-ci en organisèrent alors le commerce. De nombreux autres produits voyageaient sur les mêmes routes : pierres et métaux précieux, étoffes de laine ou de lin, ambre, ivoire, laque, épices, verre, corail, etc.
Les marchandises venues d'Orient ou d'Occident s'échangeaient dans les oasis du « Turkestan chinois », devenues d'importants comptoirs fréquentés par, outre les commerçants, des pèlerins, des soldats et des espions.
La longueur du parcours, les multiples dangers encourus par les voyageurs sur ces pistes soumises aux incursions de peuples belliqueux, aux attaques des brigands, et à l'extrême rigueur du climat (torride en été et glacial en hiver), rendaient très chers les produits qui transitaient ainsi entre le bassin méditerranéen et l'Extrême-Orient. Ce fut une des raisons qui incita les Européens à rechercher une route maritime vers les pays d'Orient.
Leur histoire remonte au XVIIIe siècle, lorsque l'intendant Louis-Urbain-Aubert de Tourny les crée entre 1743 et 1748. En 1909, le monument aux morts des mobiles de la Dordogne est construit dans sa partie orientale, dénommée « esplanade du Souvenir » en 1997. Les allées sont classées comme site d'intérêt pittoresque depuis 1950. Depuis les années 1980, elles accueillent différentes manifestations.
L'histoire de la place remonte au XIXe siècle, ce qui en fait le plus ancien rond-point de la commune. Auparavant dénommée « place ronde Saint-Martin », elle porte le nom du sous-intendant militaireJean Plumancy depuis 1866. La fontaine au centre du rond-point est érigée en 1890 pour distribuer l'eau dans le quartier. Au fil du temps, cette dernière se dégrade souvent et fait l'objet de plusieurs restaurations successives.
Une congère, ou un banc de neige au Canada, est un amas de neige résultant de l'action du vent. Lorsqu'il souffle fort, particulièrement en violentes rafales, de grandes quantités de neige peuvent être déplacées et s'accumuler dans les endroits où son effet est le plus faible. À terme, elles peuvent entourer voire recouvrir certains obstacles et deviennent dangereuses en raison de leur poids ou des entraves qu'elles constituent pour la circulation et d'autres activités humaines.
La population des pays nordiques a depuis longtemps trouvé différents moyens de contrôler la position des congères autour des habitations et des voies de communications, réduisant ainsi les aléas et les inconvénients. À partir des années 1990, des travaux de simulation ont été réalisés permettant de mieux adapter l'urbanisme et les systèmes de déflexion à ce phénomène.
Une assurance automobile en France est une assurance destinée aux véhicules terrestres à moteur assurés en France et circulant sur le territoire français ou dans la zone carte verte.
Elle est obligatoire depuis 1958 et est régie par le code des assurances. Son but principal est d'apporter un soutien financier face aux pertes subies par un assuré ou une personne tierce, notamment lors d'un accident de la route, mais aussi pour des dommages subis en dehors de la circulation.
Les formes de contrats comme les garanties proposées par les compagnies d'assurances sont variées. Chaque contrat souscrit est propre à une situation. Que ce soit le véhicule, les garanties choisies, le souscripteur ou la compagnie d'assurance. Les contrats d'assurance ne produisent leurs effets que lors de la survenance d'un sinistre assuré. Dans ce cas, l'indemnisation est faite en tenant compte de la déclaration de l'assuré, du rapport de l'expert mais aussi des clauses du contrat.
L'assurance automobile représente une part importante du marché de l'assurance.
Les voies romaines sont les voies du réseau routier créé par les Romains. Souvent en ligne droite, elles permettaient de parcourir plus rapidement qu'avant l’ensemble de l’Empire à partir de l’Urbs, Rome.
Elles reliaient entre elles les cités de tous les points de l’Italie puis de l’Empire avec les centres de décision politiques ou économiques. Les déplacements s'y faisaient relativement aisément pour l'époque, grâce à une organisation favorisant un relatif confort pour ses utilisateurs. D’abord à usage militaire, elles seront à l’origine de l’expansion économique de l’Empire,puis de sa fin en facilitant les grandes invasionsbarbares.
Le viaduc de Millau est un pont à haubansautoroutier franchissant la vallée du Tarn, dans le département de l'Aveyron, en France. Il franchit une brèche de 2 460 mètres de longueur et de 270 mètres de profondeur au point le plus haut, dans un panorama de grande qualité et avec des vents susceptibles de souffler à plus de 200 km/h.
Dernier maillon de l’autoroute A75 permettant de relier Clermont-Ferrand à Béziers, ce projet a nécessité treize ans d'études techniques et financières. Les études ont commencé en 1988 et l’ouvrage a été inauguré le , seulement trois ans après la pose de la première pierre. Conçu par Michel Virlogeux et ses équipes pour ce qui concerne le tracé et les principes de franchissement, l’ouvrage a été dessiné par l’architecte Norman Foster. D’un coût de 320 millions d’euros, il a été financé et réalisé par le groupe Eiffage dans le cadre d’une concession, la première de ce type puisque sa durée est de 75 ans...
Le radar automatique est un appareil de contrôle de la vitesse (cinémomètre) des véhicules routiers que l'on peut rencontrer sur le bord des routes et qui fonctionne seul, sans l'intervention d'un opérateur.
En fait, c’est par un arrêté interministériel du 27 octobre, que le gouvernement valida la mise en place d'un dispositif expérimental visant à automatiser la constatation de certaines infractions routières et l'envoi de la contravention. Il s'agissait d'un test grandeur nature qui s'appuyait sur le déploiement par la police et la gendarmerie d'une centaine d'appareils et qui dura un an. Ce même jour, , Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, et Gilles de Robien, ministre des Transports, inaugurèrent en grande pompe le premier radar automatique installé sur la nationale 20 à hauteur de La Ville-du-Bois, dans l'Essonne, en région parisienne.
L'objet de la signalisation de danger est d'attirer de façon toute spéciale l'attention des usagers de la route aux endroits où leur vigilance doit redoubler en raison de la présence d'obstacles ou de points dangereux liés :
soit à la structure même de la route : virages, cassis ou dos-d’âne, chaussée rétrécie ;
soit à l'état de la route ou son environnement chaussée glissante, chute de pierres ;
soit à des dispositions adaptées à la rencontre d'autres voies de communication : pont mobile, barrière de passage à niveau ;
soit aux conditions de circulation des véhicules et des piétons : endroit fréquenté par les enfants, circulation à double sens succédant à une section à sens unique ;
Il existe en France 29 signaux de danger, codifiés A.
La rue du Pré-de-la-Bataille est une voie publique de la commune française de Rouen. Située dans la partie ouest de la ville, elle appartient au quartier Pasteur-Madeleine. Rectiligne et longue de 390 m, elle est perpendiculaire à la rive droite de la Seine.
Son nom témoigne du souvenir d'un lieu d'une bataille médiévale survenue vers 934 entre les chefs normandsGuillaume Longue-Épée et Riulf dans un pré à l'entrée de la ville. L'endroit, constitué de prairies, devient un lieu-dit dénommé Pré de la Bataille. Au XVIIIe siècle, il devient un champ de foire, longé par une rue, que le conseil municipal de Rouen décide de nommer en 1833 rue du Pré-de-la-Bataille.
Cet odonyme, est très particulier ; en effet, l'esprit humaniste du XIXe siècle, évoque parfois les valeurs médiévales mais ce n'est qu'exceptionnellement qu'il choisit un nom de lieu.
La rue double en longueur et s'urbanise durant le XIXe siècle ; plusieurs usines et ateliers s'y installent. Au XXIe siècle, la rue du Pré-de-la-Bataille est essentiellement bordée d'immeubles de bureaux et de commerces dans sa partie sud et majoritairement d'immeubles d'habitation dans sa partie nord. Une association homonyme y a son siège. Après avoir eu un rôle social important à la fin du XIXe siècle, elle est dévolue au XXIe siècle à l'insertion des personnes handicapées mentales.
Le système autoroutier de la province du Québec au Canada est un réseau de routes à accès limité fonctionnant selon le principe nord-américain, tout comme le système des Interstates aux États-Unis et les autoroutes de l'Ontario. Les autoroutes sont l'épine dorsale du système routier du Québec, qui comporte près de 20 000 kilomètres de routes. La grande partie des autoroutes québécoises est située dans le centre-sud et le sud-ouest du Québec. Actuellement, le Québec compte 29 autoroutes différentes, soit des autoroutes principales (16), des autoroutes collectrices (8) ou des autoroutes de déviation (5). La limite de vitesse sur le réseau québécois est de 100 km/h (62,5 mph) à l'exception des zones urbaines à fort débit de circulation où la limite diminue à entre 70 et 90 km/h (45-55 mph).
Le déneigement est un travail consistant à déblayer la neige. Ce travail implique principalement d’enlever la neige sur et autour des habitations, des voies carrossables et des trottoirs. Le déneigement des routes se fait généralement en repoussant la neige le long de la bordure de la route, en chargeant ensuite cette dernière dans des camions et en effectuant le salage des routes.
Le déneigement se fait par des travailleurs municipaux, du personnel engagé par des institutions privées ou par des propriétaires individuels. Il s’inscrit dans le contexte de la viabilité hivernale pour le maintien des conditions de sécurité et la continuité des activités économiques.
Le col possède un musée consacré à son histoire et une aire de service. Le lieu historique administré par Parcs Canada est visité par plus de 430 000 visiteurs par an.
La proximité de la Zone 51, ainsi que les nombreuses observations d'ovnis par des voyageurs, ont fini par donner à la route le surnom de « Extraterrestrial Highway », officialisé en 1996. Le village de Rachel est situé sur cette route ; il abrite un restaurant et quelques commerces ayant pour thème les extraterrestres, ainsi que des attractions folkloriques et touristiques exploitant les rumeurs extraterrestres. En dépit d'une certaine fréquentation touristique, la route 375 est l'une des moins utilisées du Nevada.
Prairie Avenue est une voie nord-sud de South Side à Chicago, longue d’une vingtaine de kilomètres, qui s’étendait à l’origine de la Seizième rue dans le secteur communautaire de Near South Side jusqu’à la limite méridionale de la ville et même au-delà. L’histoire de l’avenue est particulièrement riche depuis l’époque des cavaliers et attelages. Lors des trois dernières décennies du XIXe siècle, une section de six blocks de l’avenue était habitée par les familles les plus en vue de Chicago.
Plusieurs figures historiques de la ville vécurent dans cette rue. En particulier pendant la période de reconstruction qui suivit le grand incendie de 1871, lorsque les plus importantes familles de la ville s’installèrent dans l’avenue. Ses résidents marquèrent l’histoire de le la cité et jouèrent un rôle prépondérant au niveau national ou international. Ils influencèrent sa vie politique, son architecture, sa vie culturelle, son économie, ainsi que son système législatif et gouvernemental.
Piccadilly Circus est un carrefour routier et un espace piétonnier situé à Londres, au croisement de quatre grandes artères du West End : Piccadilly, Shaftesbury Avenue, le Haymarket et Regent Street. La place, autrefois considérée comme le centre de l’Empire britannique et aujourd’hui un des centres nerveux de Londres, est réputée pour l’enchantement que procure le scintillement de sa pléiade d’enseignes lumineuses. Elle est entourée de plusieurs curiosités touristiques, dont une fontaine érigée en 1893 en mémoire de Lord Shaftesbury et surplombée par un Ange de la Charité chrétienne (communément appelé Éros), ou encore le théâtre Citerion, le London Pavilion et plusieurs magasins célèbres.
La place du Général-de-Gaulle est un espace public urbain de la commune de Lille dans le département français du Nord. La place est de type grand-place qui se caractérise par un aspect complètement minéral que l'on retrouve dans de nombreuses villes des anciens Pays-Bas. Il s'agit de la place historique et principale de la ville.
Longtemps considérée comme une partie du forum cité en 1066 dans l'acte de fondation de la collégiale Saint-Pierre, l'origine de la place remonterait au XIVe siècle par la volonté de l'échevinage de la ville d'en faire un marché. La Deûle est canalisée, le sol est progressivement asséché par des remblais, puis pavé afin de créer une place du Marché. Au XVIIe siècle, la construction de la bourse de commerce divise la place en Grand-Place et Petite-Place (actuelle place du Théâtre). Après la libération de Lille durant la Seconde Guerre mondiale, elle est renommée en hommage à Charles de Gaulle. La place est localement appelée « Grand'Place » ou, plus rarement, « place de la Déesse ».
La place du Général-de-Gaulle a conservé son rôle de grand-place : c'est toujours un lieu de fête et d'échanges, y compris commerciaux, et de manifestations de tous types. C'est toujours le cœur de la braderie de Lille. Le commerce des livres, avec la librairie le Furet du Nord et les nombreux bouquinistes, est aussi important sur la place.
L’importance du trafic de véhicules au col de Bussang n'a cessé d’augmenter depuis les derniers siècles du Moyen Âge avec l’intensification des relations routières et commerciales entre les Flandres et l’Italie. Le passage du massif vosgien au sud s’intègre de ce fait dans un réseau routier axé sur une Europe dite lotharingienne, mais n’a nullement l’exclusivité de la jonction Flandres-Italie. Pour éviter l’ascension des cols des Vosges méridionales, d’autres routes commerciales passent en effet par la plaine alsacienne ou bien par les cols comtois. Les activités forestières et minières florissantes du XVe au XVIIe siècle dans la vallée de la haute Moselle au pied du ballon d'Alsace ont renforcé la circulation plus locale au niveau du col de Bussang autour duquel se concentrent les sites de matières premières et les manufactures de transformation. Les activités industrielles et agropastorales de haute Moselle ont en outre favorisé l’immigration de main-d’œuvre qualifiée en provenance de pays germanophones du côté roman du col comme les mineurs, les marcaires suisses, alsaciens ou allemands ou encore les charbonniers de Suède, du Tyrol et de Forêt-Noire dans la partie montagneuse située entre le col du Bussang et le col des Charbonniers.
Le Trésor des Chartes de Lorraine de Defourny ne s’exprime pas en termes de cols mais davantage de « passages » ou « pertuis » dans le bailliage de Vôge. Situé à la croisée de la sphère culturelle romane d’une part et du monde germanique d’autre part, le col de Bussang demeure une frontière ancestrale entre diverses entités : États souverains, temporels de principautés abbatiales ou canoniales, archidiocèses ou aires linguistiques. Toutefois, sa vocation de passage l’a toujours emporté sur la fonction de frontière naturelle.
L'histoire de la place remonte au Moyen Âge. Elle accueille dès lors les bâtiments les plus importants de la cité, dont la maison de la Commune à partir de l'Ancien Régime. Lorsque la première halle est édifiée vers 1400, la place du Coderc devient un lieu notable du marché traditionnel. Au cours des siècles suivants, des familles principalement aisées se succèdent sur et autour de la place, laissant derrière elles des traces de leur patrimoine. Après la Révolution française, le Coderc est la place exécutoire pendant un demi-siècle environ. Le commerce se développe ensuite ; dans les années 1970, on compte une trentaine de magasins dans le quartier.
Dans son sous-sol ont été découverts les vestiges de la basilique Saint-Laurent, aujourd'hui visibles quai Fulchiron, et une exceptionnelle nécropole remontant à l'époque franco-burgonde.
Elle comporte trois voies de circulation dans chaque sens sur presque la totalité de sa longueur. Les seules exceptions sont la section entre les sorties 12 et 13 à 2 × 4 voies comprenant un couloir de bus remplaçant la bande d'arrêt d'urgence, et celle entre les échangeurs no 1 et 2 réduite à 2 × 2 voies. La vitesse y est limitée à 90 km/h (depuis le ) pour les voitures et 80 km/h pour les poids lourds.
Sa mise en service s'étale de 1967 avec l'ouverture du pont d'Aquitaine, à 1993 avec celle du pont François-Mitterrand qui permet son bouclage. Sa section ouest, de l'échangeur no 1 au pont François-Mitterrand, est constituée de l'autoroute A630, tandis que sa section est, composée du reste, est constituée de la route nationale 230.
La rocade est l'un des principaux itinéraires des poids lourds en transit qui viennent ou se dirigent vers la péninsule Ibérique. Ses portions est et sud étant connectées à quatre autoroutes, certaines sections supportent un trafic supérieur à 130 000 véh./j en 2022. En comparaison la même année, la section ouest plutôt dédiée au trafic local, supporte un trafic d'environ 100 000 véh./j. Afin de fluidifier la circulation, des panneaux à messages variables installés sur l'ensemble de son tracé servent à informer les usagers sur l'état de la circulation et les éventuelles perturbations. Aussi, des feux bicolores présents à certains accès permettent de cadencer les entrées.
La rocade est source de nombreuses nuisances, dont en particulier le bruit et les rejets de gaz polluants ou de particules dans l'atmosphère. Pour remédier au bruit, des écrans acoustiques sont installés, notamment lors des travaux d'élargissement de la rocade ouest.
Pour limiter les rejets de polluants, des actions sur les véhicules et leur vitesse sont engagées. L'aménagement de franchissements au-dessus de la rocade contribue par ailleurs à créer une continuité et à diminuer l'effet de coupure.
La route fédérale R-256 « route de la Tchouïa » (en russe : Федера́льная автомоби́льная доро́га Р256 «Чу́йский тракт», Federalnaïa avtomobilnaïa doroga R256 «Tchouïski Trakt» ; en altaï méridional : Чуйдыҥ трагы, Čujdyṅ tragy) est une route fédérale située en Sibérie qui part de Novossibirsk, traverse l'Altaï russe, pour arriver en Mongolie. La route de la Tchouïa, nommée en référence à la rivière qu'elle longe en partie, est la principale artère de transport de la région et permet d'accéder à plusieurs sites classés à l'UNESCO (sous le nom de montagnes dorées de l'Altaï). Elle est la porte d'entrée pour plus de 1,2 million de touristes, et constitue un maillon de la route asiatique 4. Au cours de son trajet, elle longe l'Ob, puis la Katoun, franchit 34 cols dans l'Altaï et enfin traverse les steppes de Kouraï et de la Tchouïa. Elle est régulièrement classée comme étant la plus belle route de Russie, et elle figure dans un classement du National Geographic comme étant une des dix plus belles routes au monde, se positionnant en cinquième position. Pour le magazine américain, « conduire le long de la route de la Tchouïa revient à traverser toute la Russie ».
Jusqu'au XXe siècle, le trakt est l'une des branches de la route de la soie, malgré la dangerosité de l'itinéraire qui traverse montagnes, cols et « boms » (passages entre falaises et rivières), ce qui entraîne de nombreux accidents et morts. Cette dangerosité conduit à l'apparition d'un des premiers prototypes au monde de feu de circulation, au moyen de chapeaux disposés sur son passage le plus dangereux, dès le XVe siècle.
Lorsque l'Empire russe intègre l'Altaï en 1753, le chemin ne change que peu. Ce n'est que dans la seconde moitié du XIXe siècle que l'Armée impériale et les autorités prennent conscience du caractère stratégique de la route, à un moment où la Russie étend ses terres en Asie centrale. La route connaît ensuite d'importants travaux sous la fin de l'Empire russe et sous l'URSS, qui lui donnent le caractère qu'elle possède encore aujourd'hui. Sergueï Zalyguine écrit dans son livre Les Chemins de l'Altaï pour définir la route qu'« il y a un trakt dans l'Altaï — de la Tchouïa — une belle route rapide, comme la trace d'un fouet qui a cinglé les montagnes ». Aujourd'hui, voitures transportant biens et voyageurs y circulent jour et nuit sur un asphalte parcourant des vallées pittoresques.
L’histoire de l’automobile rend compte de la naissance et de l’évolution de l’automobile, invention technologique majeure qui a considérablement modifié les sociétés de nombreux pays au cours du XXe siècle. Elle prend naissance au XIXe siècle lorsque la technique fait la part belle à la vapeur comme source d’énergie pour ensuite s’orienter massivement vers le pétrole et le moteur à explosion.
L’automobile s’est progressivement imposée dans les pays développés comme le principal mode de transport pour la circulation des individus et des marchandises. Son industrie a été l’un des secteurs les plus importants et les plus influents depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et son essor mondial en a été spectaculaire. 250 000 automobiles sont dénombrées en 1907, 500 000 en 1914 avec l’apparition de la Ford T et 50 millions avant la Seconde Guerre mondiale. Le parc automobile triple pendant les Trente Glorieuses et atteint les 300 millions de véhicules en 1975. En 2007, la production annuelle mondiale de voitures passe le cap des 70 millions d’unités, et on estime que le parc pourrait dépasser le milliard en 2010…
D'abord un hameau transfrontalier prospère, l'agglomération perd peu à peu de l'importance au fur et à mesure du durcissement des mesures de contrôles. Bien qu'ils soient désormais peu fréquentés, les postes de douane de part et d'autre font l'objet de projets de modernisation dans les années 2010. Le poste douanier américain conserve néanmoins son bâtiment originel, alors que du côté canadien, la guérite est rasée et remplacée par des installations modernes dans un hangar robuste.
Un pont est une construction qui permet de franchir une dépression ou un obstacle (cours d'eau, voie de communication, vallée, etc.) en passant par-dessus cette séparation. Le franchissement supporte le passage d'hommes et de véhicules dans le cas d'un pont routier ou d'eau dans le cas d'un aqueduc. Les ponts font partie de la famille des ouvrages d'art et leur construction relève du domaine du génie civil.
L’évolution de la technologie des ponts peut être divisée en deux périodes : la période romaine et la période contemporaine. L'Empire romain, qui occupait la majeure partie de l'Europe, maîtrisait les techniques de construction. Le pont représentatif de cette période était le pont en arc en plein cintre. Le matériau de construction de base était la pierre. Pendant plus de 2 000 ans, la conception des ponts n’a pas connu d’évolution.
La période contemporaine a commencé avec la révolution industrielle, lorsque le développement des échanges commerciaux a nécessité la construction d'une grande quantité de réseaux de chemins de fer, de routes et de ponts et où parallèlement les connaissances théoriques ont fait des progrès considérables. Cette période a commencé il y a près de 200 ans. Elle est marquée par le développement des ponts en béton armé puis en précontraints, des ponts suspendus de grandes portées et des ponts à haubans, qui ont tous été rendus possibles avec l'introduction de l'acier.
La forme des ponts évolue en fonction du matériau disponible. Jusqu’au XXIe siècle, deux matériaux ont principalement influencé la forme : la pierre et l’acier. De nouveaux matériaux issus de l’industrie de la construction ont été introduits et les méthodes et moyens de calculs ont évolué. Des prototypes de ponts ont été construits avec un béton à ultra hautes performances possédant une résistance à la compression pouvant aller jusqu’à 200 MPa. Des ponts ont également été construits avec des matériaux composites, assemblages de résines et de fibres de carbone, pouvant résister à des efforts extrêmement élevés. Des formes nouvelles sont apparues. L’histoire des ponts est en continuelle évolution.
Cinq classes de ponts sont définies selon leur structure : les ponts voûtés, les ponts à poutres, les pont en arc, les ponts suspendus et les ponts haubanés. Des critères spécifiques conduisent pour chacune de ces classes à définir une typologie qui lui est propre. Le matériau utilisé est un des critères de différenciation communs à l’ensemble des classes. Selon le matériau, les modes de conception, de construction et de surveillance et d’entretien seront différents. Chaque type de pont est adapté à une plage de portée, les ponts suspendus permettant les plus grandes portées...