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Champ (créature lacustre)

Champ, ou plus familièrement « Champy », est une créature lacustre à l'existence non démontrée qui vivrait ou aurait vécu dans le lac Champlain (duquel elle tire son nom), à la frontière entre les États américains du Vermont et de New York et la province canadienne du Québec. Les plus anciennes mentions de ce monstre remontent à la découverte par Samuel de Champlain du lac qui porte ensuite son nom. L'explorateur français, fondateur de Québec, rapporte en 1609 la présence dans ce lac de grandes créatures que les Abénaquis appelaient « tatoskok » ou « chaousarou », et qu'il aurait lui-même aperçues. Toutefois, ses écrits sont très largement réinterprétés dans les années 1980.

L'existence supposée de Champ oppose d'un côté les cryptozoologues, qui accréditent la thèse d'un plésiosaure survivant depuis la préhistoire, et de l'autre plusieurs scientifiques, qui défendent celle de la confusion avec des objets flottants ayant une silhouette trompeuse, ou avec des animaux déjà connus. Outre les témoignages, les diverses photographies et une vidéo tournée en 2005, les cryptozoologues fondent leur théorie sur des études ayant mis en évidence des niveaux fluctuants de population de certaines espèces de poisson dans le lac ; cependant, cela ne permet pas d'affirmer l'existence d'un ou de plusieurs monstres lacustres.

Champ est devenu la principale attraction touristique de Port Henry, dans l'État de New York, et est depuis 1983 protégé par une loi interdisant sa chasse ; il a, de plus, été inscrit sur la liste des animaux menacés. Sa légende est une source d'inspiration en littérature.

Inondations du bassin du lac Champlain et de la rivière Richelieu en 2011

Inondation des rives à Saint-Jean-sur-Richelieu le 23 mai. L'eau atteignit le pont Gouin qui relie le centre-ville au quartier Iberville. Le pont fut interdit d'accès par mesure de précaution.
Inondation des rives à Saint-Jean-sur-Richelieu le 23 mai. L'eau atteignit le pont Gouin qui relie le centre-ville au quartier Iberville. Le pont fut interdit d'accès par mesure de précaution.

Les inondations du bassin du lac Champlain et de la rivière Richelieu en 2011 furent d'importantes montées des eaux survenues de la fin d'avril à la fin de , consécutives au débordement de la rivière Richelieu, au Canada, et du lac Champlain, aux États-Unis. Du côté canadien, ces inondations touchèrent environ 3 000 foyers en Montérégie, au Québec. Aux États-Unis, sept comtés du Nord du Vermont subirent des dommages, estimés à six millions US$, près des rives du lac Champlain. Des dommages similaires furent constatés du côté de l'État de New York.

Au Québec, les principales villes touchées par l'inondation furent Venise-en-Québec, Noyan, Saint-Jean-sur-Richelieu, Henryville, Saint-Paul-de-l'Île-aux-Noix et Sainte-Anne-de-Sabrevois. Les Forces canadiennes furent demandées le 5 mai pour aider l'évacuation des résidents et établir des digues pour tenter de protéger les zones les plus à risque. Le Service météorologique du Canada a mis cet événement dans son palmarès des phénomènes météorologiques les plus importants à frapper ce pays en 2011, juste après les inondations dans l'Ouest canadien et le feu de forêt qui ravagea la communauté de Slave Lake, en Alberta.