Dans le sens des aiguilles d'une montre, à partir d'en bas à gauche : la tour de Vésone ; la cathédrale Saint-Front ; le pont des Barris vu depuis les berges de l'Isle.
La cité date du Ier siècle av. J.-C., pendant l'occupation romaine en Gaule : les Romains s'installent dans la plaine de l'Isle et créent la ville de Vesunna, à l'emplacement de l'actuel quartier sud. Celle-ci était la capitale romaine de la cité des Pétrocores. La ville de Périgueux naît en 1240 de l'union de « la Cité » (l'antique Vesunna) et du « Puy-Saint-Front ». Depuis, elle reste le centre du Périgord, subdivision historique de l'Aquitaine, puis est la préfecture du département français de la Dordogne. Elle s'agrandit encore en 1813 avec l'ancienne commune de Saint-Martin.
En matière économique, Périgueux, centre du principal bassin d'emploi du département, abrite le siège social de plusieurs entreprises régionales. La commune compte un employeur de quelque 700 salariés, les « ateliers du Toulon » de la SNCF. Bénéficiant du tourisme pour son patrimoine, elle est de plus une étape gastronomique notable au cœur du Périgord. Différentes festivités culturelles et compétitions sportives sont organisées afin d'animer la région.
Ses habitants sont appelés les Périgourdins, parfois les Pétrocoriens, nom tiré du peuple qui avait pour capitale Vesunna.
Après avoir fréquenté plusieurs établissements scolaires dans le sud-ouest de la France, notamment à Périgueux et à Bordeaux, Laure Gatet fait des études de pharmacie, avant de s'orienter vers des recherches en biochimie. Pendant l'occupation, elle s'engage dans le réseau de résistance la Confrérie Notre-Dame en tant qu'agent de liaison de la France libre. Elle exécute principalement des actions de propagande et d'échanges de renseignements entre la France et ses pays limitrophes. Repérée par la police allemande, elle est arrêtée le soir du 10 juin 1942 et détenue dans plusieurs prisons avant d'être transférée dans le camp d'Auschwitz où elle trouve la mort.
Le réseau est composé, depuis janvier 2012, de onze lignes principales d'autobus, dont la « Grande Boucle » et la ligne « Nord Sud express » (NSe), ainsi que de quatorze lignes secondaires à basse fréquence. Elles desservent la quasi-totalité de l'agglomération de Périgueux et quelques autres communes de son aire urbaine.
L'histoire de la place remonte au XIXe siècle, ce qui en fait le plus ancien rond-point de la commune. Auparavant dénommée « place ronde Saint-Martin », elle porte le nom du sous-intendant militaireJean Plumancy depuis 1866. La fontaine au centre du rond-point est érigée en 1890 pour distribuer l'eau dans le quartier. Au fil du temps, cette dernière se dégrade souvent et fait l'objet de plusieurs restaurations successives.
L'histoire de la place remonte au Moyen Âge. Elle accueille dès lors les bâtiments les plus importants de la cité, dont la maison de la Commune à partir de l'Ancien Régime. Lorsque la première halle est édifiée vers 1400, la place du Coderc devient un lieu notable du marché traditionnel. Au cours des siècles suivants, des familles principalement aisées se succèdent sur et autour de la place, laissant derrière elles des traces de leur patrimoine. Après la Révolution française, le Coderc est la place exécutoire pendant un demi-siècle environ. Le commerce se développe ensuite ; dans les années 1970, on compte une trentaine de magasins dans le quartier.
Situé dans le centre-ville, l'établissement est créé le . Un projet de restructuration a commencé en 2009, mais, à la suite de retards dans les travaux, il ne reprend qu'en 2014. Le taux de réussite du lycée au baccalauréat est de 89 % en 2014. Disposant du label « Lycée des métiers », Laure-Gatet dispense de nombreuses formations générales et technologiques, mais aussi des brevets de technicien supérieur (BTS).
L'histoire de Périgueux inventorie, étudie et interprète l'ensemble des évènements, anciens ou plus récents, liés à cette ville française.
Si le lieu est habité depuis la Préhistoire, la première ville, nommée Vesunna, date de la Rome antique. Sous l'Empire romain, Périgueux devient une puissante cité de la Gaule aquitaine. Lors des invasions barbares, Vésone est détruite vers 410. Puis un nouveau centre fortifié, appelé le bourg du Puy-Saint-Front, se développe vers la fin du Xe siècle. Jusqu'au XIIIe siècle, le pouvoir politique est tout entier entre les mains de l'évêque, qui protège jalousement l'autonomie de sa ville. Il faut attendre 1250 pour voir la bourgeoisie contrebalancer son autorité, un siècle avant sa soumission définitive au royaume de France.
À la Renaissance, Périgueux continue à se développer et devient un carrefour commercial dans la région. Mais ce premier âge d'or est fauché par les guerres de religion, durant lesquelles une grande partie des marchands sont pillés. Durant la monarchie absolue, Périgueux reste une cité modeste en France, dont la principale richesse est sa situation en tant que carrefour commercial. Sous la Révolution, la ville devient officiellement le chef-lieu du département de la Dordogne.
La 20e étape du Tour de France 2014 s'est déroulée le samedi entre Bergerac et Périgueux. Elle constitue l'unique contre-la-montre de cette édition. Habituellement, le Tour comporte au moins deux chronos, il faut remonter en 1953 pour trouver un parcours avec un seul contre-la montre. Les villes de Bergerac et Périgueux sont pour la troisième fois reliées entre elles à l'occasion d'une étape de la Grande Boucle, après les éditions de 1963 et de 1993.
Leur histoire remonte au XVIIIe siècle, lorsque l'intendant Louis-Urbain-Aubert de Tourny les crée entre 1743 et 1748. En 1909, le monument aux morts des mobiles de la Dordogne est construit dans sa partie orientale, dénommée « esplanade du Souvenir » en 1997. Les allées sont classées comme site d'intérêt pittoresque depuis 1950. Depuis les années 1980, elles accueillent différentes manifestations.
Après avoir suivi une formation vers la prêtrise au séminaire régional de Toulouse dans les années 1960, Michel Mouïsse est ordonné prêtre le pour le diocèse d'Albi. Il commence par être l'aumônier diocésain de plusieurs mouvements de jeunesse catholiques, puis forme les séminaristes de Toulouse et enchaîne ensuite différentes fonctions au diocèse dans les années 1980 et 1990.
André Noël en habit galonné, un parapluie sous le bras.
André Noël est un cuisinierfrançais, né en 1726 à Périgueux et mort en 1801 à Berlin. Il était attaché au service du roi Frédéric II de Prusse, l'un des hommes les plus friands de son époque, qui lui consacra en 1772 un long poème. Giacomo Casanova le décrit comme le cuisinier « très chéri de Sa Majesté prussienne » ; le médecin du roi, Johann Georg Zimmermann, comme « un homme bien dangereux » ; et, plus tard, le gastronome Joseph Favre, comme « le plus grand cuisinier de l'époque ». Il crée des plats réputés pour la table royale, telle une « bombe de Sardanapale », mais on lui prête aussi la confection d'un pâté de faisan que La Mettrie apprécia au point d'en mourir d'indigestion. Après sa mort, il apparaît dans plusieurs œuvres romanesques.
Diffusé principalement dans le département de la Dordogne, le quotidien couvre essentiellement l'actualité locale de Périgueux et de son agglomération. Le journal est connu pour ses unes parfois provocantes et sa manière d'aborder certains sujets sur un ton décalé ou humoristique. Imprimé à 6 750 exemplaires au plus fort de son succès en 2009, son tirage mensuel moyen s'élève en 2020 à 4 900 exemplaires.