L’université Toulouse-III-Paul-Sabatier, (nom d’usage : Université Paul-Sabatier ; abréviation : UPS ou UT3) est une université française, située à Toulouse.
Spécialisée dans les sciences, les technologies, les disciplines de la santé et les sports, c'est la plus grande université de Toulouse avec 30 321 étudiants, à la rentrée 2021.
L’ancienne université de Toulouse fut créée en 1229. Elle a été supprimée, comme toutes les autres universités, par la Convention en 1793. L'année suivante, on institue à Toulouse un institut pluridisciplinaire d'enseignement supérieur, nommé Institut Paganel. Cet institut devient en 1795 l’école centrale de Toulouse tandis que l'école de médecine prend son autonomie. Cette école centrale disparaît alors que sont créées une faculté de médecine en 1808, une faculté de théologie catholique ainsi qu'une faculté de lettres en 1809 et une faculté de sciences en 1810. En 1893, l'enseignement supérieur toulousain devient un corps de facultés, puis en 1896, l'université de Toulouse est recréée avec le regroupement des facultés[8].
Historique
À la fin des années 1950, Émile Durand, le doyen de la faculté des sciences de Toulouse, lance l’idée de la création d’un campus à l’américaine, pour héberger la faculté des sciences ; à la même époque, il est décidé de créer à Toulouse un institut national des sciences appliquées (INSA) rattaché à la faculté des sciences. L’INSA de Toulouse est ouvert en 1963 dans le quartier de Rangueil[9]. Dans les années qui suivent, de nombreux enseignements de la faculté des sciences sont transférés des locaux des allées Jules-Guesde vers les nouvelles installations, grands amphithéâtres, nombreuses salles de cours. Il devient aussi possible de créer des bureaux pour les enseignants et des laboratoires de recherche.
En même temps que le campus de la faculté des sciences, se constitue ce que l’on nomme le complexe scientifique de Rangueil-Lespinet, dans lequel s’installent des écoles comme l’école nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace (SupAéro) ou l'école nationale de l'aviation civile (ENAC), mais aussi des laboratoires de recherche, comme le LAAS, le CESR, ainsi que le centre spatial du CNES[10]. Les travaux débutent en [11], et le centre spatial de Toulouse accueille son premier personnel à la fin du mois de [12]. Cette période est marquée par une forte croissance du nombre d'étudiants, et de nombreux logements sont donc construits pour les héberger, notamment des cités universitaires gérées par le CROUS, comme celles de Rangueil et de Ponsan. Trois restaurants universitaires voient aussi le jour.
À la suite de la loi Faure du , l'université de Toulouse se scinde en 1969 en quatre universités : l'université de Toulouse I-Sciences Sociales (devenue l'Université Toulouse-I-Capitole en 2009, puis l'Université Toulouse Capitole en 2023) spécialisée dans les sciences politiques, le droit, l’économie et la gestion, l'université de Toulouse II-Le Mirail (devenue l'Université de Toulouse-II-Jean Jaurès en 2014) spécialisée dans les sciences humaines et sociales, les disciplines artistiques et les disciplines littéraires, l’université de Toulouse-III-Paul-Sabatier, qui regroupe la médecine, la pharmacie, la chirurgie-dentaire et les sciences exactes, et l'institut national polytechnique de Toulouse (INPT) qui regroupe à l'époque quatre écoles nationales supérieures[13],[4]. L'université de Toulouse-III est composée de la faculté des sciences et d’ingénierie, la faculté des sciences pharmaceutiques, la faculté de chirurgie dentaire, la faculté de médecine Toulouse Purpan (la faculté historique de médecine) et la faculté de médecine de Toulouse Rangueil, construite à l’initiative du doyen Guy Lazorthes cette année-là[8].
Le , l'université de Toulouse-III prend le nom d'usage de Paul Sabatier, prix Nobel de chimie en 1912, qui enseigna et fut doyen (de 1905 à 1929) de la faculté des sciences de Toulouse ; l’université comprenant à peu près autant de scientifiques que de médecins, il avait été souhaité de trouver un nom lié simultanément à la science et à la médecine. Le nom du professeur de médecine Ducuing avait été proposé face à celui de Paul Sabatier. En 1970, elle prend le statut d'établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPCSCP)[14],[15]. L'institut universitaire de technologie de Toulouse A créé en 1966[16], rejoint alors l'université. Une antenne de cet IUT voit le jour à Tarbes en 1970[17].
Alors que le déplacement des facultés de sciences s'est déroulé dans les années soixante, le déplacement des enseignements médicaux s'est fait plus tardivement puisque le nouvel hôpital qui a le statut de centre hospitalier universitaire (CHU) n’est ouvert qu’en 1975. Il prend le nom de Rangueil, bien que situé sur le sommet de la colline de Pech-David, éloignée du lieu-dit Rangueil[18]. L'hôpital de Purpan, inauguré en 1940 et situé au nord-ouest de Toulouse, sert de CHU depuis 1958 pour la moitié des étudiants en médecine de Toulouse. Les bâtiments des cours théoriques et l'administration de l’UFR médicale de Purpan sont situés dans les locaux de l’ancienne faculté de médecine au 37 allées Jules-Guesde.
En 1991, une antenne de l'IUT A de Toulouse est créé à Auch. L'année suivante, une antenne ouvre à Castres. Un an plus tard, l'antenne tarbaise de cet IUT devient une unité administrativement indépendante : l'institut universitaire de technologie de Tarbes[17].
La loi de programme pour la recherche du permet aux établissements de se regrouper sous la forme d’un pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES). Ainsi le PRES « Université de Toulouse » est créée en 2007 avec le statut d’établissement public de coopération scientifique. Il regroupe au moment de sa création six membres fondateurs : les trois universités toulousaines, l’INPT, l’INSA de Toulouse et l’ISAE-SupAéro[19].
En , l'université accède aux « compétences élargies » (applications de la LRU)[20]. En 2011, une vaste restructuration a été opérée : les UFR MIG (mathématiques, informatique, gestion), PCA (physique, chimie, automatique), SVT (sciences de la vie et de la Terre) et langues vivantes, par leur fusion en une seule UFR, ont laissé la place à la FSI (faculté des sciences et de l'ingénierie). L'UFR STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) a changé de nom pour devenir la F2SMH (faculté des sciences du sport et du mouvement humain). La même année, l'université obtient l'accréditation de la part de la commission des titres d'ingénieur à délivrer des titres d'ingénieur diplômé. Ces titres sont préparés au sein de l'université Paul Sabatier, sciences, ingénierie et technologie (UPSSITECH). Cette école d'ingénieurs n'a pas le statut d'école interne de l'UPS mais est un département de la FSI[21].
Au , la faculté de Santé de Toulouse est créée en réunissant la faculté de Médecine de Rangueil, la faculté de Médecine de Purpan, la faculté des sciences pharmaceutiques et la faculté d’Odontologie. Elle est la première faculté en France à réunir les filières d’enseignement de médecine, maïeutique, pharmacie, odontologie et le paramédical.
Au , L'IUT de Tarbes quitte l'université Paul Sabatier pour rejoindre la nouvelle université de technologie de Tarbes[22].
Présidents de l'université
La liste des présidents qui se sont succédé à l'université Paul Sabatier est la suivante :
Depuis sa création, l'université a vu se succéder plusieurs logos[36] :
Logo de 1971 à 1976.
Logo de 1976 à 1986.
Logo de 1986 à 1991.
Logo de 1991 à 2006.
Logo de 2006 à 2013.
Logo de 2013 à 2015.
Logo depuis 2015 avec le nouveau sceau de l'université de Toulouse à l'effigie de Minerve.
Localisation
L’essentiel de l'université est situé sur la commune de Toulouse. Le campus se déploie sur une superficie de 124 hectares, essentiellement dans le quartier de Rangueil, dans le Sud de la ville de Toulouse, au bord du canal du Midi. Il est composé de 360 000 m2 de locaux. D'autres locaux sont situés au centre de la ville, allées Jules Guesdes. Certaines filières d'enseignement, IUT notamment, sont situées à Tarbes, Auch, ou Castres et des laboratoires de recherche rattachés à l’université peuvent se trouver à Auzeville-Tolosane, à Castanet-Tolosan, Lannemezan ou au pic du Midi de Bigorre[37]. Le campus s'est également agrandit sur la ZAC de Montaudran Aerospace, située sur l'ancien aérodrome éponyme.
La faculté des sciences du sport et du mouvement humain (F2SMH).
Elles ont la charge de la formation des étudiants. L’accession en premier cycle se fait de droit pour tous les titulaires d’un baccalauréat ou d’un titre équivalent.
Au niveau de la recherche, l'université est de également divisée en différents directoires de recherches :
Le directoire SdM : sciences de la matière,
Le directoire MST2I : mathématiques, sciences et technologies de l'information et de l'ingénierie,
Le directoire UPEE : univers, planète, espace, environnement,
Le directoire BABS : biologie, agronomie, biotechnologie, santé,
Le directoire ACTIHS : activités humaines & sociales.
L'université compte 69 laboratoires et structures fédératives axés sur la recherche.
Instituts et autres structures rattachées
Les autres composantes de l'université Paul Sabatier sont les suivantes :
À la rentrée 2020-2021, l'université Toulouse-III-Paul-Sabatier compte un total de 36 516 étudiants, dont 31% de boursiers et 8% de nationalité étrangère. Cet effectif se répartit à raison de 15 % en DUT, 34 % en Licence et Licence professionnelle, 13 % en Master, 34 % en Santé et 4 % en doctorat. Ces élèves sont encadrés par 2592 enseignants et enseignants-chercheurs (dont 21 membres de l'institut universitaire de France), ainsi que 1674 BIATSS. Plus de 11 000 diplômes sont délivrés chaque année[39],[40]. Géographiquement, les étudiants sont en étude à 85 % sur l’agglomération toulousaine et à 15 % sur les sites délocalisés en région.
Licences et assimilés
L'UPS propose des formations pour le diplôme d'accès aux études universitaires permettant aux non-bacheliers d’accéder aux études supérieures. Des diplômes universitaires (DU) et des diplômes inter-universitaires (DIU) en santé sont également proposés aux étudiants ; 14 concernent la chirurgie dentaire, 1 concerne la médecine et 12 concernent la pharmacie.
Les licences mentions mathématiques, physique, chimie et sciences de la vie peuvent être suivies en « parcours spéciaux ». Elles s'adressent aux étudiants désireux d'effectuer des études longues dès leur entrée à l'université, et de s'orienter vers la recherche. Les enseignements en sciences y sont approfondis[47].
Par ailleurs, l'université Paul Sabatier propose 44 licences professionnelles, à partir de ses deux IUT, de la FSI, de la F2SMH, et de la faculté de Santé[39].
Master et assimilés
De même, l'université délivre le master dans 29 mentions différentes, réparties dans les domaines suivants :
Droit, économie, gestion : management des systèmes d'information[49],
Sciences humaines et sociales : information-communication avec l'université Toulouse-I-Capitole[50],
STAPS : activité physique adaptée et santé – entraînement et optimisation de la performance sportive – management du sport[51].
L'université propose aussi le cursus master en ingénierie (CMI) en cinq ans dans 7 mentions : électronique énergie électrique automatique – chimie – génie des procédés – informatique – matériaux – mathématiques – physique. Ces formations sont labellisées par le réseau FIGURE (formation à l'ingénierie par des universités de recherche) et permettent d'accéder au métier d'ingénieur par l'université[52].
Les doctorats de l'université Paul Sabatier sont préparés dans une école doctorale, au sein d'un laboratoire et d'une équipe de recherche reconnue. Sur les quinze écoles doctorales de Midi-Pyrénées, l'UPS est établissement support de six d'entre-elles[54] :
L'école doctorale biologie, santé, biotechnologies - ED BSB 151,
L'école doctorale génie électrique, électronique, télécommunications - ED GEET 323,
L'école doctorale mathématiques, informatique, télécommunications de Toulouse - ED MITT 475,
L'école doctorale sciences de la matière - ED SDM 482,
L'école doctorale sciences de l'univers, de l'environnement et de l'espace - ED SDU2E 173,
L'école doctorale sciences écologiques, vétérinaires, agronomiques et bioingénieries - ED SEVAB 458.
Ainsi qu'établissement co-accrédité pour cinq autres :
L'école doctorale aéronautique, astronautique - ED AA 467,
L'école doctorale arts, lettres, langues, philosophie, communication - ED ALLPH@ 328.
L'UPS compte un total de 1758 étudiants en doctorat, avec un flux annuel de 40% de nouveaux doctorants.
Études de santé
L'université Paul Sabatier propose des études de santé à ses étudiants. La première année commune aux études de santé (PACES) qui permet de préparer les étudiants au concours permettant de choisir entre les formations de médecin, odontologue, pharmacien, sage-femme et masseur-kinésithérapeute. Les étudiants en PACES sont répartis de façon aléatoire dans les départements de la faculté de Santé, mais la plupart des enseignements sont effectués à Rangueil[55].
Des études paramédicales sont également délivrées : orthophoniste, orthoptiste, psychomotricien, audioprothésiste par la faculté de Santé, et masseur-kinésithérapeute par l'institut de formation de masso-kinésithérapie de Toulouse-Purpan.
Préparation aux concours
L'université Paul Sabatier dispose de classes préparatoires universitaire aux grandes écoles (CUPGE). Il s'agit de formations généralistes de deux ans, enseignant les mathématiques, la physique, la chimie et l'informatique, et permettant d'intégrer des écoles d'ingénieurs sur concours ou sur dossier, ou de continuer en 3e année de licence. L'UPS offre aussi un cursus concours B Agro-Véto qui permet de préparer au concours B d'accès aux écoles d'agronomie et aux écoles vétérinaires[56].
Formation continue
Les formations de l'université Paul Sabatier peuvent être suivies en formation continue. En 2015, ce cas concerne 6037 stagiaires. Cette même année, 43 personnes ont obtenu leur diplôme par validation des acquis de l'expérience (VAE) et 101 ont validé un niveau de l'enseignement supérieur par VA 85[39].
Recherche
La recherche à l'université Paul Sabatier bénéficie d'un budget de 25,7 millions d'euros en 2017[39]. Un très large spectre de thématiques scientifiques est couvert : de la science des matériaux à l'astronomie, en passant par l'étude des organismes ou de l'activité humaine. Douze axes thématiques prioritaires ont été définis par la commission de la recherche du conseil académique :
Recherche translationnelle (de la molécule à la population) : cancérologie, vieillissement et pathologies dégénératives, chroniques ou inflammatoires,
Coévolution humains - environnements,
Interactions biotiques et abiotiques, biologie intégrative, organismes modèles et analyses multi-échelles,
Molécules, matériaux, dispositifs et procédés pour la santé, le vivant et l'environnement,
Modélisation, simulation numérique, modèles de calcul, calcul intensif,
Des masses de données à la connaissance, dans la société, l'exploration spatiale, la biologie et la santé,
Atomes, molécules et nano-objets : du concept à l'expérience,
Système Terre, planètes et étoiles : observation et mécanismes,
Matériaux, procédés et structures pour l'aéronautique et le spatial,
Systèmes embarqués intelligents : vers les systèmes cyberphysiques,
Énergie : stockage, conversion, transport, matériaux et optimisation,
Instruments et instrumentation extrêmes (de l'infiniment grand à l'infiniment petit).
Laboratoires de recherche
Les différentes unités de recherche ont été classées selon les cinq comités de recherche de l'université[57] :
Comité sciences de la matière (SdM)
Sont rassemblés ici les laboratoires de chimie et de physique, dont certains intègrent d'ailleurs de manière étroite ces deux disciplines, ainsi que le secteur de la science des matériaux, qui est généralement rattaché à la chimie, mais concerne aussi le génie des procédés et certains aspects physiques. Dans ce comité, un thème transversal important est celui des nanosciences et nanomatériaux.
Nanosciences – Nano-optique et nanomatériaux pour l’optique – Interférométrie, in situ et instrumentation pour la microscopie électronique – Surfaces, interfaces et nano-objets – Matériaux et dispositifs pour l’électronique et le magnétisme – Matériaux multi-échelles multifonctionnels – Physique de la plasticité et métallurgie[58].
Interactions dynamiques et assemblages stimulables – Molécules actives pour l’environnement et la santé – Polymères de précision par procédés radicalaires – Systèmes moléculaires organisés et développement durable[60].
Conception et caractérisation de molécules ou d’édifices polyatomiques originaux, aux interfaces de la chimie de coordination et de l’hétéro-chimie avec les matériaux ou la biologie[62].
UPS – Faculté sciences et ingénierie, IUT Paul Sabatier A Castres, INPT (ENSIACET), CNRS
Méthodes et outils de la chimie quantique – Modélisation, agrégats, dynamique – Photochimie théorique et computationnelle – Systèmes étendus et magnétisme[63].
Chimie organique et inorganique des hétéroéléments – Ligants bifonctionnels et polymères biodégradables – Systèmes de hautes énergies – Systèmes métalliques appliqués en catalyse[64].
UPS – Faculté sciences et ingénierie, CNRS, institut de chimie de Toulouse
Nano-objets et nano-structures semiconductrices – Systèmes à fermions lourds – Supraconducteurs à haute température critique – Conducteurs organiques – Systèmes désordonnés – Electronique Quantique - Diffusion des rayons X et des neutrons – Magnéto-optique avancée[65].
Synthèse de nanoparticules et chimie organométallique – Nanoadressage, Magnétisme et transport – Optoélectronique quantique – Modélisation physique et chimique[66].
Pharmacognosie, ethnopharmacologie et pathologies du Sud – Interface chimie-biologie pour le développement – Mécanismes redox et stress oxydant – Macrophages et récepteurs nucléaires dans l'inflammation et l'infection[68].
Produits naturels et analogues : synthèse et mécanismes – Acides nucléiques modifiés, lipides et approches synthétiques innovatrices – Sondes organo-métalliques pour des applications biomédicales et RMN biomédicales[69].
UPS – Faculté sciences et ingénierie, CNRS, institut de chimie de Toulouse
Comité mathématiques, sciences et technologies de l'information et de l'ingénierie (MST2I)
Les disciplines de ce comité entretiennent des relations étroites afin de conduire des recherches pluridisciplinaires, avec la volonté d'introduire de nouveaux concepts issus des mathématiques, de l'informatique et des sciences fondamentales. Ces recherches sont fortement motivées par des contraintes et des verrous conceptuels, méthodologiques ou technologiques et des enjeux sociétaux ; elles sont donc liées aux activités industrielles à travers de nombreuses collaborations et participent très fortement au transfert dans l'esprit des disciplines de l'ingénierie.
Matériaux et structures composites – Surface, usinage, matériaux et outillages – Modélisation des systèmes et microsystèmes mécaniques – Métrologie, identification, contrôle et surveillance[72].
Analyse et synthèse de l’information, indexation et recherche d’informations, interaction, coopération, adaptation par l’expérimentation, raisonnement et décision, modélisation, algorithmes et calcul haute performance, architecture, systèmes et réseaux, sûreté de développement du logiciel[75].
Informatique critique – Réseaux et communications – Robotique, décision et optimisation – Hyperfréquences et optique – Technologie et instrumentation pour le monitoring des systèmes complexes – Micro nano bio technologies – Gestion de l'énergie[76].
Génie des interfaces et des milieux divisés – Génie des procédés intensifiés – Ingénierie des réacteurs polyphasiques innovants – Procédés électrochimiques – Procédés et systèmes industriels - Bioprocédés et systèmes microbiens[78].
Matériaux innovants pour le génie civil – Durabilité des matériaux et des ouvrages – Requalification, surveillance et maintenance du patrimoine bâti[79].
Les thématiques de recherche de ce comité couvrent un champ allant de l'étude des origines et de l'évolution de l'univers et des planètes du système solaire, jusqu'à l'évolution de notre Terre au travers de son fonctionnement actuel, marqué par une pression anthropique croissante. Grâce à des compétences croisées en physique, chimie, astronomie, météorologie, écologie, géologie et biologie, ces études passent par des approches théoriques, des observations, des expériences et des développements instrumentaux, et par la modélisation numérique.
Modélisation du fonctionnement et télédétection des surfaces continentales – « Systèmes d’observation » : vers des stratégies d’observations permettant de rendre compte de la complexité des surfaces.
Dynamique des milieux – Rôle de la biodiversité dans les fonctions des écosystèmes – Influence des régimes de perturbations sur la biodiversité – Dynamique et effet des polluants – Modélisation de la structure et du fonctionnement des écosystèmes – Bio-remédiation et restauration des milieux naturels .
UPS – Faculté sciences et ingénierie, INPT (ENSAT), CNRS
Galaxies, astrophysique des hautes énergies et cosmologie – Planète, environnement et plasmas spatiaux – Dynamique des intérieurs planétaires – Milieu interstellaire, cycle de la matière, astro-chimie – Physique du Soleil, des étoiles et des exoplanètes – Signal-images en sciences de l'Univers.
De fortes compétences sont réunies pour étudier la complexité du vivant à tous les niveaux d'organisation : de la molécule à l'écosystème en passant par la cellule, l'organisme et les populations actuelles et anciennes. L'émergence de ce comité facilitera l'intégration des connaissances acquises sur ces différents niveaux d'organisation. Au-delà des enjeux cognitifs, ce comité créera des conditions favorables pour que les biologistes toulousains, fortement engagés dans des programmes de valorisation en santé, agrobioscience et environnement, atteignent leurs objectifs.
Comité BABS – Unités de recherche
Nom
Nom Complet
Type
Centre
Domaine
Structures partenaires
CAGT
Centre d’Anthropobiologie et de Génomique de Toulouse
Paléogénomique des populations anciennes humaines et microbiennes – Phylogénie, sélection et macro-évolution du genre Homo – Médecine évolutive – Anthropologie évolutive et anthropologie médico-légale – Biologie-culture-environnement – Variabilité humaine et pratique médicale – Évolution, imagerie, santé et variabilité humaine.
UPS – Facultés de médecine de Rangueil, de Purpan et de chirurgie dentaire, CNRS
Identité neuronale chez le poisson zèbre – Contrôle transcriptionnel du destin cellulaire par les sous-unités du complexe Médiateur – Réseaux de régulation génique dans le Drosophila haematopoiesis et la myogenèse – Communication cellule -cellule dans le développement du système nerveux – Haematopoesis and immunité – Organisation des microtubules et du centrosome - Contrôle du remodelage de la forme cellulaire – Contrôle du cycle cellulaire et de la neurogenèse – Morphogènes et spécification glial – Dynamique cellulaire / EMT et migration cellulaire directionnelle.
UPS – Faculté sciences et ingénierie, CNRS
CERCO
Centre de recherche cerveau et cognition
UMR
Toulouse
Action, apprentissage et plus – Compensation intermodale et plasticité corticale – Espace et contexte 3D – Images et modèles pour l’exploration du cerveau – Mémoire et apprentissage des objets et des scènes – Fluctuations perceptives et attentionnelles.
UPS – Faculté des sciences du sport et du mouvement humain, CNRS
Tolérance immunitaire dépendante des lymphocytes T – Dynamique moléculaire des interactions lymphocytaires – Différences liées au sexe dans l’immunité : mécanismes et physiopathologie – Cellules présentatrices de l’antigène et réponses T CD4 – Maladies inflammatoires du système nerveux : mécanismes et traitements – Infections virales : persistance, réponse de l'hôte et physiopathologie – Phatogénèse des infections virales du système nerveux central – Parasites eucaryotes intracellulaires : immunité et physiopathologie – Mécanismes moléculaires de la croissance, de l'ostéogenèse et de l'ostéolyse, biothérapies – Analyse moléculaire et physiologique de la signalisation par les lymphocytes.
UPS – Faculté sciences et ingénierie, CNRS, INSERM
CRCA
Centre de Recherches sur la Cognition Animale
UMR
Toulouse
Comportement collectif – Plasticité dépendante de l'expérience émergente – Variabilité interindividuelle et plasticité émergente – Mécansimes neurobiologiques de la mémoire – Mitochondries, plasticité neuronale et neurodégénérescence.
UPS – Faculté des sciences du sport et du mouvement humain, CNRS
CRCT
Centre de recherches en cancérologie de Toulouse
UMR
Toulouse
ARN et cancer – Micro-environnement tumoral et métabolisme – Onco-immunologie.
UPS – Faculté sciences et ingénierie, CNRS, INSERM
CREFRE
Centre régional d'exploration Fonctionnelle et de Ressources Expérimentales
Création, exploration fonctionnelle, caractérisation phénotypique (marqueurs biologiques et histomorphométriques), cryoconservation de modèles animaux – Activité de recherche à caractère méthodologique dans le domaine animal – Promotion de l'éthique animale.
UPS – Faculté sciences et ingénierie, INSERM, ENVT
EDB
Laboratoire évolution et diversité biologique
UMR
Toulouse
Diversification évolutive et écologique des populations – Processus de l'adaptation – Écologie aquatique.
Effets d’agents exogènes sur la fonction de reproduction – Reproduction et cancer – Recherche clinique et physiopathologique concernant la reproduction/fertilité.
UPS – Faculté sciences et ingénierie
I2MC
Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires de Toulouse
UMR
Toulouse
Intestin, tissu adipeux, obésité et diabète – Thrombose, athérosclérose et vaisseaux – Cœur et rein.
Physiopathologie de l'épithélium intestinal – Pathogénie et commensalisme des entérobactéries – Interactions neuro-immunes de l’intestin – Génétique et régulation du métabolisme du fer.
UPS – Facultés de médecine de Rangueil et de Purpan, INSERM, INRA, ENVT
ITAV
Institut des technologies avancées en sciences du vivant
USR
Toulouse
Innovation pour l'étude de la prolifération des cellules tumorales en 3D – Synthèse organique et diversité moléculaire – Problème inverse pour l'imagerie – Développement de nouveaux biocapteurs pour l'étude du métabolisme de l'ADN dans les cellules de lignage – Modèle neuronal humain dans un plat pour le développement de médicaments – Comprendre les processus régulés par l'ubiquitine impliqués dans le cancer – Simulation 3D de développement de microtumeurs – Échafaudages moléculaires et peptidiques bio-inorganiques et organiques pour étudier les problèmes biologiques liés aux amyloïdes.
UPS – Faculté sciences et ingénierie, CNRS
LBAE
Laboratoire de biotechnologies agroalimentaires et environnementales
Systèmes microbiens complexes agro-alimentaires –Systèmes microbiens complexes environnementaux – Biofilms : étude des mécanismes impliqués dans la formation, le maintien et la destruction de biofilms microbiens.
UPS – Faculté sciences et ingénierie, IUT Paul Sabatier A Auch
LBCMCP
Laboratoire de biologie cellulaire et moléculaire du contrôle de la prolifération
UMR
Toulouse, Paris
Histone déméthylases en développement et en cancer – Rôle des gènes du groupe polycomb / MLL dans le contrôle transcriptionnel des gènes cibles – Chromatine et réparation de l'ADN – Morphogenèse dépendante de l'apoptose – Contrôle spatio-temporel de la division cellulaire – Chromatine et prolifération cellulaire – Migration cellulaire et cancer.
UPS – Faculté sciences et ingénierie, CNRS
LBME
Laboratoire de biologie moléculaire eucaryote
UMR
Toulouse
MicroARN, ARN C/D et empreinte génomique parentale – Dynamique chromatinienne et prolifération cellulaire – Biogenèse des ribosomes eucaryotes – Petits ARN nucléaires régulateurs – Organisation et dynamique nucléaire chez ‘’Saccharomyces cerevisiae’’ – Chromatine et expression génique - Dynamique et dysfonctionnement de la synthèse des ribosomes
LEASP
Laboratoire d'épidémiologie et analyses en santé publique
UMR
Toulouse
Vieillissement et maladie d'Alzheimer : de l'observation à l'intervention – Épidémiologie de l'athérosclérose et des maladies cardiovasculaires : facteurs de prise en charge en population – Étude de la santé périnatale, pédiatrique et adolescente : recherche épidémiologique et évaluation – Trajectoires d'innovations en santé : enjeux bioéthiques et impact en santé publique – Cancer et maladies chroniques : inégalités sociales de santé, accès primaire et secondaire aux soins – Pharmaco-épidémiologie, évaluation de l'utilisation et du risque médicamenteux.
UPS – Facultés de médecine de Rangueil, de Purpan, et de chirurgie dentaire, INSERM
Fonctions symbiotiques, génome et évolution des rhizobia – Réponses aux stress et signaux de l'environnement des rhizobia – Signalisation symbiotique – Infection endosymbiotique et développement nodulaire – Pouvoir pathogène de Ralstonia et adaptation à son environnement – Stratégies infectieuses des Xanthomonas – Immunité quantitative chez les plantes – Génétique et génomique du tournesol – Génomique écologique de l’adaptation dans les communautés végétales –Dynamique de la réponse immunitaire et adaptation au changement climatique – Signalisation, immunité et développement des plantes.
Laboratoire de microbiologie et génétique moléculaire
UMR
Toulouse
Dégradation des ARN et la régulation génique chez ‘’Staphylococcus aureus’’ – Transformation du pneumocoque – Ségrégation active des génomes bactériens : mécanisme et diversité – ARN et ribonucléases – Dégradation constitutive et régulée des ARN messagers – Métabolisme de l'ARN chez les Archées – Eléments génétiques mobiles et dynamique des génomes – Structures et fonctions des chaperons moléculaires – Génomique des systèmes intégrés – Recombinaison génétique et cycle cellulaire – Régulation et transport des protéines à travers les membranes cellulaires.
UPS – Faculté sciences et ingénierie, CNRS, fédération de recherche en biologie de Toulouse
LRSV
Laboratoire de recherche en sciences végétales
UMR
Castanet-Tolosan
Protéines pariétales et développement – Génomique fonctionnelle de l'eucalyptus – Signalisation calcique – Peptides et petits ARNs – Peroxydases : évolution et expression – Symbiose mycorhizienne et signalisation cellulaire – Immunité végétale et effecteurs.
UPS – Faculté sciences et ingénierie, CNRS
SETE
Station d'écologie théorique et expérimentale de Moulis
Laboratoire cellules stromales : homéostasie, plasticité et réparation tissulaire
UMR
Toulouse
Plasticité des tissus adipeux – CSM et ingénierie cellulaire.
UPS – Faculté sciences et ingénierie, CNRS, EFS, ENVT, INSERM
TONIC
Toulouse Neuro Imaging Center
UMR
Toulouse
Développement et validation de biomarqueurs en IRM et médecine nucléaire – Plasticité neuromotrice, médecine régénérative et médicaments innovants post-AVC.
UPS – Faculté des sciences du sport et du mouvement humain, INSERM
TOXALIM
Laboratoire Toxicologie alimentaire
UMR
Toulouse
Toxicologie intégrative et métabolisme – Métabolisme des xénobiotiques – Gestation & perturbation endocrinienne – Neuro-gastroentérologie et nutrition – Biosynthèse & toxicologie des mycotoxines – Génotoxicité et signalisation intracellulaire – Prévention et promotion de la cancérogenèse par les aliments – Toxicologie moléculaire et cellulaire des xénobiotiques – Endocrinologie & toxicologie de la barrière intestinale – Contaminants et stress cellulaire.
UPS – Faculté sciences et ingénierie, CNRS, INSERM
Comité activités humaines & sociales (ACTIHS)
L'objectif du comité ACTIHS est l’étude des activités humaines et sociales et de leur influence sur les débats sociaux. Il travaille sur des thèmes variés comme l’intelligence du travail, les recherches en didactique des langues pour spécialistes d’autres disciplines (LANSAD), les pratiques corporelles et sportives, ou l’étude des organisations comme productrices et consommatrices de connaissances.
Comité ACTIHS – Unités de recherche
Nom
Nom Complet
Type
Centre
Domaine
Structures partenaires
CERTOP
Centre d'études et de recherche travail organisation pouvoir
Socialisations corporelles et rapports sociaux de sexe et de classe – Socialisations et savoirs professionnels dans le champ des formations et métiers du corps, du sport et des loisirs – Dispositifs de santé publique et processus d’incorporation/transformation des habitudes de vie[81].
UPS – Faculté des sciences du sport et du mouvement humain
LAIRDIL
Laboratoire inter-universitaire de recherche en didactique des langues
Information et communication – Communication, pratiques, sens, textualités – Politiques urbaines soutenables – Médiapolis / Grecom – Médiations en information / communication spécialisée – Organicom – Psychologie sociale de la communication[83].
L'Amérique hispanique et le Brésil font partie des axes géographiques privilégiés avec lesquels l'université développe de nombreux liens au niveau de l'enseignement et de la recherche scientifique. Ces activités sont fédérées par le bureau Amérique hispanique et Brésil[88].
La mobilité à l'international des étudiants étant une des priorités de l'UPS, tous les projets de mobilité (semestres d'étude ou stages, même hors programme) sont financés[89].
Dans le domaine de la recherche, l’université a fortement développé le nombre de structures internationales qui est passé, entre 2010 et 2013, de 7 à 27. Par ailleurs, 40% des doctorants de l'établissement sont d'origine étrangère[40].
Vie étudiante
Associations étudiantes
La vie étudiante est animée par plus de 50 associations étudiantes présentes sur le site toulousain ainsi que sur les sites périphériques de l'université Paul Sabatier[40]. La division de la vie étudiante (DVE) est l'association servant d'interlocuteur entre les étudiants, les différentes associations et l'université. Les différentes facultés et instituts disposent de leurs propres associations et clubs : par exemple, UPS in space qui est l'association d'astronomie, active dans la médiation scientifique de l'astrophysique et du spatial pour les étudiants et du public, les airs solidaires faisant la promotion d'actions humanitaires, GRUMÖ qui est une association d'arts plastiques, Comput yourself une association d'informatique, Sonosmose qui est une association culturelle et musicale, Oups la radio universitaire, les amicales des différents départements de l'IUT de Tarbes, etc[90][source insuffisante].
Par ailleurs, il a été créé en 2012, un conseil des étudiants, composé d’élus des conseils centraux et d’élus des conseils de composantes. Ce conseil a pour ambition de servir d'espace de débat et de devenir une force de proposition auprès des instances statutaires. La participation des représentants des étudiants à la vie institutionnelle de l'établissement est une volonté de l’université[40].
Évolution démographique
Évolution démographique de la population universitaire
Daniel Bancel (1941-), mathématicien français, professeur des universités depuis 1977, président de l'UPS de 1982 à 1984, recteur des académies de Rouen (1984-1988), de Lyon (1991-2000) et de Versailles (2000-2004), chevalier de la légion d'Honneur[113],
Raymond Bastide, pharmacien français, professeur honoraire des universités, président de l'UPS de 1997 à 2002, doyen de la faculté de pharmacie,
Xavier Buff (1971-), mathématicien, maître de conférences (1998) puis professeur des universités (2008) à l'UPS,
Béatrice Chatel, professeure des universités en physique, directrice du laboratoire collisions agrégats réactivité (LCAR) de l'UPS, directrice de recherche CNRS,
Jean-Jacques Conte, médecin français, professeur des universités en néphrologie, directeur d'une unité de l'hôpital de Purpan de 1984 à 1986, président de l'UPS de 1986 à 1991,
Patrice Dalle (1948-2014), professeur des universités en informatique à l'UPS, responsable d'équipe à l'institut de recherche en informatique de Toulouse (IRIT), fondateur et président (1995-2014) de l'association nationale de parents d’enfants sourds, diplômé d'une maîtrise d'informatique en 1970 et d'un doctorat en 1974 à l'UPS,
Francis Filbet (1975-), professeur des universités en mathématiques à l'UPS depuis 2015, membre de l'institut universitaire de France depuis 2015, lauréat du prix Blaise-Pascal en 2012,
Gilles Fourtanier (1948-), chirurgien français, professeur des universités à l'UPS, chef de service au CHU de Toulouse, président de l'UPS de 2008 à 2012, médaille d’or de la société d’encouragement au bien, officier des Palmes académiques, chevalier de l'ordre du mérite national, chevalier de la légion d'honneur[116],
Martin Giurfa (1962-), professeur des universités en neurosciences à l'UPS depuis 2001, membre junior et senior de l'Institut Universitaire de France, lauréat de l'Advanced Grant de l'European Research Council (ERC), En 2023, il quitte l'UPS pour Sorbonne Université, Paris, où il est professeur de neurosciences et directeur de l'Institut de Biologie Paris Seine.
Louis Lareng (1923-2019), médecin ayant exercé à l'hôpital de Purpan, professeur agrégé de médecine spécialiste en « anesthésieréanimation » et homme politique français, diplômé d'un doctorat de la faculté de médecine de Toulouse en 1955, président de l'UPS de 1970 à 1976,
Georges Larrouy (1933-2015), médecin français, maître de conférences (1970) puis professeur des universités (1974) à l'UPS, président de l'UPS de 1996 à 1997, président honoraire jusqu'à sa mort, diplômé d'un doctorat de médecine en 1960 à l'ancienne université de Toulouse, chef de service du laboratoire de parasitologie de l'hôpital Purpan de 1975 à 1997,
Guy Lazorthes (1910-2014), neurochirurgien à la faculté de médecine de Toulouse (1948-1979) et doyen de cette dernière (1958-1970), professeur émérite à l'UPS jusqu'en 2004, créateur de la faculté de médecine Toulouse-Rangueil en 1968 et de l'hôpital Rangueil en 1975, titulaire de la Légion-d'Honneur en 2002,
Jean-Claude Martin, professeur émérite à l'UPS depuis 2002, président de l'UPS de 1976 à 1981 et de 1991 à 1996, diplômé d'un doctorat en sciences physiques à l'ancienne université de Toulouse en 1966,
Gwénaël Rapenne (1970-), maître de conférences (1999) puis professeur des universités (2011) en chimie au CEMES-CNRS de l'UPS[121],
Jean-Pierre Riba (1944-2001), maître de conférences (1980) puis professeur des universités (1982) en biotechnologies à l'institut de génie chimique de l'UPS, diplômé d'un diplôme d'ingénieur (1968), d'un doctorat (1971) et d'un doctorat d'État à l'UPS (1978), mort deux mois après l'explosion de l'usine AZF de Toulouse probablement à la suite du blast subi et du stress intense ressenti lors de la destruction complète du laboratoire,
Jacques Ruffié (1921-2004), hématologue, généticien et anthropologue, maître de conférences (1958) puis professeur des universités (1965) de la faculté de médecine de l'ancienne université de Toulouse jusqu'en 1969, puis professeur des universités de l'UPS de 1969 à 1972, research professor à l'université de New York, fondateur du centre d'hémotypologie de Toulouse du CNRS, grand officier de la légion d'Honneur, membre de l'académie nationale de médecine,
Paul Sabatier (1854-1941), professeur de chimie à l'ancienne université de Toulouse à partir de 1882, doyen de cette même université de 1905 à, donne son nom à l'UPS, fondateur de l'institut de chimie de Toulouse en 1906 qui devient l'ENSCT puis l'ENSIACET après fusion, lauréat du prix Nobel de chimie en 1912, mais aussi du prix Lacaze (1897), du prix Jecker (1905), de la Davy Medal (1915) et de la médaille Franklin (1933), grand officier de la légion d'Honneur en 1931, correspondant de l'académie des sciences,
Laurent Saloff-Coste (1958-), mathématicien, ancien professeur à l'UPS, directeur de recherche CNRS,
Jean-François Sautereau (1948-), électronicien, professeur des universités à l'UPS depuis 1973, président de l'UPS de 2002 à 2007, président du réseau universitaire Toulouse Midi-Pyrénées de 2005 à 2008, cofondateur du PRES « Université de Toulouse » en 2007, président de la fédération française du sport universitaire depuis 2013[122],
Marcel Sendrail (1900-1976), médecin et écrivain français, professeur jusqu'à 1969 à l'ancienne université de Toulouse puis de 1969 à 1971 à l'UPS, diplômé d'un doctorat en médecine à l'ancienne université de Toulouse en 1925,
Clément Sire (1967-), mathématicien et physicien, Directeur de Recherches à l'UPS depuis 1994, directeur du laboratoire de physique théorique (LPT) de 2007 à 2015, directeur de recherche CNRS depuis 2005[125],
Jean-Pierre Vinel (1951-), médecin et professeur des universités français depuis 1990, diplômé d'un doctorat en médecine à l'UPS en 1975, président de l'UPS de 2016 à 2019, président de la commission médicale d'établissement du CHU de Toulouse de 2003 à 2007, doyen de la faculté de médecine de Purpan depuis 2009[127],
Richard Canal (1953-), écrivain et scénariste de science-fiction, et maître de conférences en informatique français, diplômé d'un doctorat en informatique en 1976 à l'UPS[129],
Anny Cazenave (1944-), océanographe française, diplômée d'un doctorat d’État à l'UPS en 1975, ingénieure émérite au CNES, élue à l’Académie des sciences en 2004 section sciences de l'Univers, officière de la légion d'Honneur depuis 2010[130],
Merieme Chadid (1969-), astronome franco-marocaine, diplômée d'un doctorat en Astronomie et études spatiales à l'UPS en 1996[131],
Patrice Dalle (1948-2014), professeur des universités en informatique à l'UPS, responsable d'équipe à l'institut de recherche en informatique de Toulouse (IRIT), fondateur et président (1995-2014) de l'association nationale de parents d’enfants sourds, diplômé d'une maîtrise d'informatique en 1970 et d'un doctorat en 1974 à l'UPS,
Bérengère Dubrulle (1965-), astrophysicienne française, diplômée d'un doctorat à l'UPS en 1990,
Pierre Dukan (1941-), médecin nutritionniste français, diplômé de la faculté de médecine de Toulouse, radié à sa demande de l'ordre des médecins en 2012, inventeur du régime Dukan, impliqué dans l'affaire dite « du Médiator » (2011) et dans l'affaire dite « régime Dukan » (2012)[135],[136],
Abdelhaq El Jai (1948-), mathématicien spécialiste de la théorie des systèmes, professeur émérite à l'Université de Perpignan et membre de l'Académie Hassan II des Sciences et Techniques (Maroc).
Pierre Izard (1935-), médecin pédiatre et homme politique français, diplômé de la faculté de médecine de Toulouse en 1966[138],
Albert Jacquard (1925-2013), biologiste, généticien et essayiste français, diplômé d'un doctorat en génétique (1970) et d'un doctorat d’État en biologie humaine (1972) à l'UPS,
Jean-Christophe Péraud (1977-), coureur cycliste français, diplômé d'un DUT génie chimique à l'IUT Paul Sabatier en 1998, puis une licence et une maîtrise en génie des procédés en 2000 et 2001 à l'UPS,
Jean-Pierre Riba (1944-2001), maître de conférences (1980) puis professeur des universités (1982) en biotechnologies à l'institut de génie chimique de l'UPS, diplômé d'un diplôme d'ingénieur (1968), d'un doctorat (1971) et d'un doctorat d'État à l'UPS (1978), mort deux mois après l'explosion de l'usine AZF de Toulouse probablement à la suite du blast subi et du stress intense ressenti lors de la destruction complète du laboratoire,
Michèle Rozenfarb (1948-), écrivaine et médecin psychanalyste française, diplômée de médecine à l'UPS en 1977,
Abdelkoddous Saâdaoui (1983-), homme politique tunisien, diplômé en 2014 d'un master en sciences informatiques analytiques de l'UPS[143],
Patrice Senmartin (1972-), coureur cycliste en tandem non voyant français, diplômé d'un DUT GEA à l'IUT Paul Sabatier Toulouse,
Jean-François Soucasse (1972-), footballeur français, diplômé d'un master de gestion des métiers du sport à l'UPS,
Maxime Valet (1987-), escrimeur handisport français, interne en médecine à l'UPS,
Thomas Vilaceca (1990-), nageur français, diplômé d'un master en ingénierie de la formation et des compétences des intervenants en matière de sécurité à l'UPS en 2017,
Jean-Pierre Vinel (1951-), médecin et professeur des universités français depuis 1990, diplômé d'un doctorat en médecine à l'UPS en 1975, président de l'UPS de 2016 à 2019, président de la commission médicale d'établissement du CHU de Toulouse de 2003 à 2007, doyen de la faculté de médecine de Purpan depuis 2009[127],
Vincent Lecrubier (1986-), kayakiste de haut niveau (7e en K2 500 m (finaliste) aux JO 2008 à Pékin), titulaire d'un doctorat en informatique et mathématiques.
Léon Marchand (2002-), nageur français, quadruple médaillé d'or aux JO 2024.
↑Jérôme Lamy, Grandeur scientifique et politiques de l’espace : la création et le transfert du CNES (1958-1974), LISST – Université Toulouse II. Maison de la recherche 5 Allées A. Machado 31058 Toulouse Cedex 9, , 240 p. (ISBN978-2-7011-5774-0, lire en ligne)
↑ abc et dHaut conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (HCERES), Rapport d'évaluation Université Toulouse-III-Paul-Sabatier, 2014-2015, 37 p.
↑Florence Dinet et Françoise Lepagnot-Leca, Témoins et acteurs des politiques de l'éducation depuis la Libération. Tome 5 : Inventaire de cinquante entretiens. La fonction rectorale, Persée, , 185 p. (ISBN978-2-7342-1107-5 et 2-7342-1107-6, lire en ligne), p. 23-25