L'accès routier à Sanary-sur-Mer s'effectue par la route départementale RD 559, entre Six-Fours-les-Plages et Bandol, et la sortie de l'autoroute A50 la plus proche est la 12.1, au niveau du pont près de la gare TER et de la zone d'activités de la Baou, sur la route départementale 11, reliant Ollioules à Sanary-sur-Mer[2].
Le réseau régional Zou, anciennement Varlib, offre une desserte à la ville de Sanary avec la ligne 885: Bandol-Sanary-Toulon.
La ligne 83 du Réseau Mistral, fusionnée avec l’ancienne ligne 71, relie les Sablettes à la gare d’Ollioules/Sanary, en desservant cinq arrêts à Sanary : La Micheline, Les Gémeaux, Coopérative, Les Estivales, et Les Prats.
À noter aussi l'existence d'une navette nommée Colombus, qui fonctionne les jours de marché[4].
Bordée par la mer Méditerranée, du nord-ouest au sud-est, l'altitude la plus basse de la commune se situe le long de ses 8 km de plages[5]. Le nord-est de la commune est bordé par le point culminant de Sanary-sur-Mer, le Gros-Cerveau, à 300 m[6].
Géologie
Aux alentours de Sanary-sur-Mer, il est courant de trouver des granits granuleux à face ocre, souvent rejetés par la mer et plus communément appelés des galets.
Sismicité
La commune se situe dans une zone de sismicité faible[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 678 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 1,1 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Castellet », sur la commune du Castellet à 10 km à vol d'oiseau[12], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 689,7 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 37,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −11 °C, atteinte le [Note 1],[13],[14].
Au , Sanary-sur-Mer est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17].
Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon, dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 4],[19]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[22]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[23].
Lieux-dits, hameaux et écarts
De nombreux lieux-dits ou hameaux de la commune portent des noms provençaux francisés[24] :
Portissol : du provençalpourtissòu, portail, entrée ;
Le Pont d'Aran : Lou pouont d'aran, le pont de fer ;
La Morvenède : La mourvenedo, lieu planté de genévrier ;
La Poussaraque : La poussaraco, noria, puits équipé d'une roue à aubes;
L'occupation des sols montre la prédominance des territoires artificialisés (45,6 %) sur les territoires agricoles (21,5 %) et sur la forêt et les milieux semi-naturels (32,8 %). La forêt, qui occupe 11,2 % de la surface communale, est constituée majoritairement de conifères. Les zones urbanisées, qui occupent 44,0 % de la surface communale en 2018, n'en occupaient que 36,8 % en 1990.
Toponymie
Le nom de Sanary vient du provençal, comme presque tous les noms de lieux de la commune et de Provence : en vieux provençal (au Moyen Âge), on disait Sant Nazari, qui a évolué en Sant Nari, puis en Sanàri. Il a été orthographié San Nari par la commune lorsqu'elle a mis les panneaux en provençal dans les années 1990[26]. En langue provençale, Sant Nàri signifie saint Nazaire[27],[28]. Son orthographe correcte en provençal est Sanàri. La traduction française, Saint-Nazaire, a été abandonnée sous la Révolution française qui a interdit à partir de 1793 les noms religieux et le nom officiel est redevenu Sanary, puis à nouveau Saint-Nazaire au retour de la monarchie en 1814. La commune a enfin récupéré définitivement son nom authentique, c'est-à-dire son nom en provençal, écrit à la française avec un -y final, Sanary, en 1890. Le nom administratif est devenu Sanary-sur-Mer en 1923.
On a retrouvé des traces d'occupation grecque et romaine, notamment à Portissol. Sanary est à l'origine un petit port de pêche appartenant à Ollioules et composé de petites cabanes de bois. Il porte le nom de la Gobran jusqu'au XVIe siècle, devenant alors Saint-Nazaire. Au XIIe siècle existe sur le site du port actuel un prieuré, dépendant de l'abbaye Saint-Victor de Marseille et dédié à saint Nazaire. À la fin du XIIIe siècle, comme système défensif contre les raids sarrasins, on construit la tour de guet actuellement connue sous le nom de « tour Romane ».
En 1524 et 1536, elle est attaquée par des galères espagnoles[27].
Relevant à l'origine du territoire d'Ollioules, le seigneur y crée au début du XVIe siècle un hameau sous le nom de « Sanct Nazari », en autorisant quelques familles à s'établir près d'une ancienne tour médiévale encore visible. C'est vers le milieu du même siècle que le port est construit pour offrir un débouché au commerce ollioulais ; il est creusé pour permettre le mouillage des navires. Ce n'est qu'en 1688, au terme de longues procédures, que Saint-Nazaire obtient de Louis XIV sa séparation d'avec Ollioules[27].
Révolution française
Peu avant la Révolution française, l’agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 est mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. L’élection des délégués aux États généraux de 1789 est préparée par celles des États de Provence de 1788 et de , ce qui contribue à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation[29]. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute se produit à Saint-Nazaire les 24 et [30]. Des paysans et des pauvres[31] protestent contre la cherté des grains[32]. Le piquet est sacrifié pour apaiser les émeutiers[33]. Dans un premier temps, la réaction consiste dans le rassemblement d’effectifs de la maréchaussée sur place. Puis des poursuites judiciaires sont diligentées, mais n’aboutissent pas, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur provoquant, par mesure d’apaisement, une amnistie début août[34].
XIXe siècle
Le , Saint-Nazaire prit officiellement le nom de Sanary par décret présidentiel[27]. Sanary est la contraction en provençal francisé de San Nari.
XXe siècle
Le 27 juillet 1924 lors d'un conseil municipal, elle prend le nom qu'on lui connaît aujourd'hui : Sanary-sur-Mer.
Durant l'entre-deux-guerres, après la captation du pouvoir en Allemagne par les nazis en 1933, la commune devient le lieu d'exil de nombreux intellectuels allemands et autrichiens, fuyant le nazisme.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, c’est à Sanary-sur-Mer que se cachait des nazis celui qui était destiné à devenir par la suite le célèbre océanographe et inventeur Jacques-Yves Cousteau. Là, dans sa villa « Le Baobab », le savant tenait à l’abri des convoitises des occupants l'appareil respiratoire en eau profonde qu’il avait créé. En 1943, avec Philippe Tailliez, il entreprit sur la commune voisine de Bandol les premières tentatives d’immersion en eau profonde[35].
Le , Sanary-sur-Mer est occupée par l’armée allemande, qui envahit la zone libre. En , les Allemands détruisent des villas et des hôtels pour dégager des zones de tir, en vue d’un débarquement. Des bombardements alliés aggravent les dommages. En 1948, la ville, qui avait payé un « lourd tribut de sang et de destructions », reçoit le [36] la Croix de guerre 1939-1945[27].
La ville connaît une forte croissance sur le plan touristique depuis les années 1980-1990.
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Au second tour des élections municipales de 2014 dans le Var, la liste DVD menée par le maire sortant Ferdinand Bernhard obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 4 969 voix (53,76 %, 26 conseillers municipaux élus dont 10 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[38] :
- Olivier Thomas (SE, 3 302 voix, 35,72 %, 6 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- David Guis (FN, 971 voix, 10,50 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 39,29 % des électeurs se sont abstenus.
Au premier tour des élections municipales de 2020 dans le Var, la liste DVD menée par le maire sortant obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 169 voix (68,71 %, 29 conseillers municipaux élus dont 11 communautaires=, devançant très largement les listes menées respectivement par[39] :
- Emmanuel Serra (DVD, 1 048 voix, 22,72 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Jean-Pierre Meyer (DVG, 395 voix, 8,56 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 69,70 % des électeurs se sont abstenus.
Le maire Ferdinand Bernhard se disant « ignorant, incompétent et naïf » a été condamné, le , à six mois de prison ferme sous bracelet électronique et 30 mois avec sursis pour prise illégale d’intérêt, détournement de fonds public et favoritisme et autres infractions économiques et financières[40]. Il conteste ce jugement, et, le , sa condamnation est aggravée par la cour d'appel à 3 ans de prison (dont un an ferme) et 5 ans de privations de ses droits civils et civiques. Il annonce se pourvoir en cassation, ce qui a suspendu l'exécution de la peine d'emprisonnement, mais pas la privation de ses droits civiques, car la cour d'appel l'avait rendu immédiatement exécutoire. Cela a causé sa démission d'office[41]. En juillet 2024, il est mis en examen pour avoir continué à s’immiscer dans la vie de la ville de Sanary-sur-Mer [42].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[53],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 17 268 habitants[Note 6], en évolution de +6,8 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Commerces et services de proximité : boulangerie, boucherie, coiffure.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Nazaire-Saint-Celse : construite de 1891 à 1892 en néoroman par Michel Pacha, en remplacement de l'ancienne église du XVIe siècle et sa cloche de 1734, restaurée en par le groupe Bodet[57],[58]. L'église Saint-Nazaire-Saint-Celse a été peinte dans les années 2000 de fresques d’inspiration byzantine[59]. L’orgue a été réalisé en 2009 par le facteur d’orgues Pascal Quoirin[60],[61],[62].
La Tour romane[63] : Elle a été édifiée au XIIIe siècle (1266-1296) par le seigneur Ollioules . En 1436, le roi René fit creuser un fossé et un boulevard de protection et y installa une petite garnison. Au dernier étage se trouve un pigeonnier, manifestation de l'existence d'un privilège seigneurial. La tour a perdu son rôle défensif au cours du XVIe siècle mais est restée armée et a été utilisée comme prison et grenier à blé. Le fossé a été comblé en 1704 et les constructions se sont appuyées sur la tour aujourd'hui enserrée dans un groupe de bâtiments. elle mesure 21 mètres de haut et 8 mètres de large à sa base. L'entrée d'origine se faisait face à la mer au niveau du premier étage. Depuis 1798, l'entrée se fait par le rez-de-chaussée par une ouverture en plein cintre. Un escalier de pierre conduit au premier étage. Le second étage et la terrasse son accessibles aujourd'hui par un escalier en fer. Depuis la terrasse on observe un panorama sur la baie de Sanary et l'Archipel des Embiez
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié : de cette chapelle, bâtie en 1560 sur une butte, à l'ouest de la ville, on découvre une vue sur la baie de Sanary, avec à l'arrière-plan les collines de Toulon, et la côte jusqu'à l'archipel des Embiez, derrière lequel se dressent les hauteurs du cap Sicié. C'est dans cette chapelle qu'a été baptisé Nicolas-Vimar. La chapelle de 1560 contient des ex-voto[65].
Chapelle Notre-Dame de Lourdes de la Vernette[66].
Sanctuaire de la Miséricorde (autrefois chapelle des Pénitents blancs, Notre-Dame de Consolation)[67].
La Batterie de la Cride[68] : une fortification du XVIIe siècle située sur la pointe de la Cride.
« Si on vit dans l'exil, écrivait Hermann Kesten, le café devient à la fois la maison de famille, la patrie, l'église et le parlement, un désert et un lieu de pèlerinage, le berceau des illusions et le cimetière… Dans l'exil, le café est le seul lieu où la vie continue[85]. »
Après la déclaration de guerre de 1939, le gouvernement français poussa l’absurdité jusqu’à faire interner certains d'entre eux dans des camps car on ne voulait voir en eux que des Allemands. On estime à environ 500 le nombre d’Allemands ou Autrichiens réfugiés dans le Var entre 1933 et 1942 dont la plupart résidaient dans les communes de Bandol, Sanary et Le Lavandou. Lion Feuchtwanger fut l'un des premiers internés du camp des Milles près d'Aix-en-Provence, d'autres ont pu émigrer aux États-Unis ou en Suisse avant l'invasion de la zone libre, certains, rattrapés par les Allemands, n'ont pu échapper aux camps de concentration et à la mort.
Après la Libération, la petite ville, qui avait été surnommée « Sanary-les-Allemands », voulut tout oublier et ce n’est que dans les années 1990 que des touristes allemands et autrichiens vinrent retrouver des traces des grands artistes qui y avaient vécu. On a fini par dévoiler une plaque et aménager des itinéraires touristiques. Plusieurs maisons ou villas de Sanary témoignent de leur passage dans la ville.
Décorations, distinctions et titres
Le , la commune obtient le titre de plus beau marché de France, selon un concours national organisé par le Journal de 13 heures de TF1. 25 communes étaient en compétition, et les téléspectateurs ont élu à la majorité Sanary-sur-Mer[86].
Personnalités liées à la commune
Par ordre alphabétique du nom de famille.
Eugène de Barberiis (1851-1937), peintre provençal, résida et mourut à Sanary.
Philippe Blanchet, linguiste français de réputation internationale, né en 1961, a passé une partie de son enfance à Sanary où vivait sa famille (Bd. Lautier), originaire de Marseille et du Var. Il est l'auteur de nombreuses études sur la langue provençale et sur le provençal parlé à Sanary. Il a publié des entretiens en provençal avec des usagers du provençal de Sanary dans les années 1980-1990. Il a écrit un roman en provençal de Sanary[87], dont l'action se déroule à Sanary dans les années 1990 où il évoque les transformations de la commune.On peut l'écouter s'exprimer en provençal de Sanary dans plusieurs conférences filmées[88].
Edmond Ceria (1884-1955), peintre français, y résida et peignit les environs de Sanary.
Roger-Pol Cottereau, poète et syndicaliste est né et vit à Sanary (2016)[89], auteur notamment d'un recueil les sanaryennes. Lauréat de l'académie du Var.
Jacques-Yves Cousteau : co-inventeur, avec Émile Gagnan, du scaphandre autonome moderne, possédait une villa à Sanary-sur-Mer (la Villa Baobab, de nos jours propriété de Jean-Michel Cousteau) dont il se servait comme pied-à-terre pendant l'occupation allemande de la Seconde Guerre mondiale, dans l'intention de cacher ses recherches à l'occupant allemand. Les essais en mer du scaphandre autonome, en juin 1943, ne furent pourtant pas pratiqués à Sanary mais à partir de la plage du Barry à Bandol, non loin de Sanary, où Philippe Tailliez possédait sa propre villa, la Villa Barry.
Frédéric Dumas habita depuis son enfance en face de la plage de Portissol. Pionnier d'abord de la chasse sous-marine en apnée et ensuite de la plongée en scaphandre autonome, grâce à sa rencontre avec les commandants Tailliez et Cousteau (trio que l'on surnomme « Les Trois Mousquemers »), Dumas fut l'inventeur de nombreux équipements de plongée sous-marine (fusils sous-marins, masque de plongée, sangle sous-cutale, colerette de sécurité etc.) et fut aussi le premier homme à atteindre 60 mètres de profondeur en scaphandre autonome (62 mètres lors d'une plongée en 1944).
Georges Galli (1902-1982), acteur, puis prêtre et curé de Sanary-sur-Mer dans les années 1960, donne son nom au théâtre de la ville.
Raoul Gineste (1849-1914), né Adolphe Clovis Augier, poète d'expression française et occitane, écrivain français, mort à Sanary-sur-Mer.
Edmond Gros (1864-1933), graveur, lithographe et dessinateur, mort à Sanary-sur-Mer.
Franz Hessel (1880-1941), écrivain, traducteur et lecteur de maison d'édition allemand, mort à Sanary-sur-Mer. Il est le père de Stéphane Hessel.
Aldous Huxley (1894-1963), écrivain britannique plus particulièrement connu du grand public pour son roman Le Meilleur des mondes qu'il écrivit à Sanary en 1930[90].
Adèle Lilljeqvist-Wieland (1862-1927), peintre suisse, découvrait Sanary après la première guerre mondiale et y vécut et peignit entre 1921 et peu avant sa mort en 1927[91].
Michel Pacha, surnom donné à Marius Michel (1819-1907), officier de marine, architecte et maire. Après avoir construit 110 phares sur les côtes ottomanes, il transforma Sanary en station balnéaire.
David Seifert, peintre juif polonais réfugié à Sanary entre 1930 et 1937 avec sa femme et son fils, il travaille pour les époux Feuchtwanger
Henri Tisot (1937-2011), acteur, imitateur et écrivain français.
Bernard Valgaeren (1949-) y vit depuis 1960. Il est l'auteur scénariste d'une BD qui décrit l'atmosphère régnant à Sanary (Bernarreke, tome 2, L'adolescence dans les années 1960 (ISBN978-2-35419-091-0)
D'azur à la tour d'argent sommée d'une croisette du même, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, accostée de deux palmes d'or les tiges passées en sautoir.
Devise
Urris civitatis custodia (« La tour, protection de la cité »)[94]
Détails
Équipements et services
Enseignement
Les élèves commencent leurs études dans l'une des écoles de la commune[95] :
groupe scolaire Jean-Michel-Cousteau ;
école maternelle du Portissol ;
école maternelle et primaire de la Vernette ;
école privée Saint-Jean.
Les collégiens restent également sur la commune, au collège de la Guicharde.
Sports
Basket : Le Sanary Basket Club (SBC) anciennement Basket Sanary Olympique a évolué en élite (Nationale 1) lors de la saison 1965-1966.
Rugby à XV : Le club de rugby de la commune, Sanary Ovalie, évolue en série territoriale. Il joue au stade de la Guicharde.
Le Temple protestant situé près de la Corniche du Soleil
Environnement
L'action municipale dans le cadre de l'environnement se développe sur plusieurs points. D'une part, une déchèterie est à disposition des habitants de Sanary-sur-Mer. La municipalité a également mis en place une réglementation contre les feux[99], ainsi qu'un suivi sur l'environnement sonore sur la commune[100].
La commune bénéficie de la station d'épuration de Sanary-Bandol de 54 000 Équivalent-habitant[101].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Toulon comprend une ville-centre et 26 communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bAFP, « Le maire de Sanary-sur-Mer condamné en appel à trois ans de prison, dont un an ferme : Ferdinand Bernhard a aussi été condamné à une peine de cinq ans de privation de ses droits civils et civiques. L’élu, reconnu coupable de « détournement de fonds publics » notamment, a annoncé son pourvoi en cassation », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )« Le maire varois (divers droite), qui devra effectuer sa peine de prison à domicile sous bracelet électronique, a, d’ores et déjà, fait savoir qu’il s’est pourvu en cassation. Le pourvoi n’aura, cependant, aucun effet sur la peine de cinq ans de privation de ses droits civils et civiques prononcée par la cour, celle-ci ayant été assortie d’une exécution provisoire ».
↑Rééélu pour le mandat 2014-2020 : P. H., « Ferdinand Bernhard largement réélu s’exprime : Sans surprise, le maire sortant Ferdinand Bernhard a été réélu avec 53,8 % des voix, devant Olivier Thomas 35,7 % et David Guis 10,5 % des voix. C’était la joie dans l’équipe municipale et la fête a continué au Petit Galli », Ouest-Var.net, (lire en ligne, consulté le ).
↑Denis Trossero, « Sanary : les dérapages répétés de Monsieur le maire : Ferdinand Bernhard a bien été réélu, mais la justice a ciblé une série d'irrégularités », La Provence, (lire en ligne, consulté le ).
↑Anne Fuerxer, « Après la démission de Ferdinand Bernhard, le nouveau maire de Sanary Daniel Alsters doit "maintenir le cap" : Suite à la démission de Ferdinand Bernhard, contrainte par une décision de justice, Daniel Alsters, unique candidat, a été élu ce mercredi soir par le conseil municipal pour lui succéder. », Var-Matin, (lire en ligne, consulté le ).
↑Notice no PM83000539, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église Saint-Nazaire-Saint-Celse fondue à Draguignan en 1734 par les frères Dominique et François Babandi fondeurs de cloches à Draguignan, classée en tant qu'objet mobilier, au titre des monuments historiques par arrêté du 07 octobre 1981
↑Im Exil wird das Café zu Haus und Heimat, Kirche und Parlament, Wüste und Walstatt, zur Wiege der Illusionen und zum Friedhof. Das Exil macht einsam und tötet. Freilich belebt es auch und erneuert. Im Exil wird das Café zum einzigen kontinuierlichen Ort. (Hermann Kesten, Dichter im Café)
↑(de) Rosa Müller, Lebensbild der Malerin Adèle Lilljeqvist, vol. XV, Berne, Julie Merz, Schweizerischer gemeinnütziger Frauenverein, , 300 p. (lire en ligne), p. 253-263.
↑« Charles Pijeaud », sur ordredelaliberation.fr, Ordre de la Libération.
Bernard Valgaeren, "Bernarreke" tome 2 "L'adolescence" . L'histoire de cette BD se passe entièrement à Sanary dans les années 1960 (ISBN978-2-35419-091-0)
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287 p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Rotger Barthélemy, Sur les pas des Allemands et des Autrichiens en exil à Sanary, 1933 - 1945, trilingue : français - allemand - anglais, Ville de Sanary sur Mer, 2004 (ISBN2-9506150-2-3)
Manfred Flügge, Exil en paradis, artistes et écrivains sur la Riviera (1933-1945), Paris, Éditions du Félin, 1999, (ISBN2-86645-315-8)
Manfred Flügge, Amer azur, Artistes et écrivains à Sanary, Paris, Éditions du Félin, 2007 (ISBN978-2-86645-650-4)
Martin Mauthner, German Writers in French Exile, 1933-1940, Londres, Vallentine Mitchell, 2007 (ISBN978 0 85303 540 4)
Michèle Kahn, Un Soir à Sanary, Paris, Éditions le Passage, 2016 (ISBN9782 847 423 303)
Philippe Blanchet, "Toponymie moderne et langue provençale : l'exemple de Sanary (Var)" dans Lou Terraire, revue d'études régionales, Draguignan, 1985, no 17, p. 101-110.
Philippe Blanchet, "Témoignage sur la pêche à Sanary (Var) en 1920 : enquête ethnographique et dialectologique" dans Lou Terraire, revue d'études régionales, Draguignan, 1986, no 19, p. 23-39.
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]