Schéma départemental des carrières du Var, Etude réalisée dans le cadre des actions de Service public du BRGM 97 G 027, janvier 1998. R 39347 : Certains calcaires jurassiques ont été exploités à Correns, à Châteauvert et à Barjols, p. 45
Zone 0 : Risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer.
Zone Ib : Risque faible. Ce risque le plus élevé du département, qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne 21 communes du nord du département.
La commune de Châteauvert est en zone sismique de faible risque Ib[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 856 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 2,4 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montfort-sur-Argens_sapc », sur la commune de Montfort-sur-Argens à 8 km à vol d'oiseau[11], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 789,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −11 °C, atteinte le [Note 1],[12],[13].
Au , Châteauvert est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].
Elle est située hors unité urbaine[17] et hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (76,2 %), cultures permanentes (10 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), terres arables (2,3 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L’absence de cœur de village est une singularité de la commune, bien que l'ancienneté du site de Châteauvert soit attestée par les vestiges d'une villa romaine à l'est de la commune, ainsi que par la découverte, en 2003, d’une importante nécropole médiévale. L’existence, au XIe siècle, d’un village constitué autour du château, dont les vestiges surplombent la vallée serait probable.
Au XIIIe siècle, Châteauvert fait partie de la seigneurie de Bertrand de Châteauvert et de celle des Villeneuvois, seigneurs de Flayosc, à qui Charles Ier d'Anjou rachètera l'ensemble des droits. Puis ce dernier cède à l'évêque de Marseille la seigneurie de Châteauvert contre la juridiction de la ville haute de Marseille[21].
Mais la peste noire ravagera la région, et au XVIIIe siècle, le lieu est dit inhabité. Les Castelverdois vivent depuis lors dans des bastides, sur des domaines ou des lieudits.
À part une pointe au milieu du XIXe siècle, la population vivant en permanence sur le territoire de Châteauvert reste autour d'une centaine de personnes. L'origine des habitants est donc multiple.
Le « village » est représenté par sa mairie, autrefois également école, l'église de la Transfiguration qui lui fait face, chacune située de part et d'autre du fleuve l'Argens, dont les deux rives sont reliées par un pont.
Politique et administration
Budget et fiscalité 2019
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[22] :
total des produits de fonctionnement : 305 000 €, soit 1 639 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 229 000 €, soit 1 229 € par habitant ;
total des ressources d'investissement : 339 000 €, soit 1 824 € par habitant ;
total des emplois d'investissement : 365 000 €, soit 1 960 € par habitant ;
endettement : 1 €, soit 6 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d'habitation : 4,11 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 5,21 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 50,22 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 800 €[23].
L'imposition des ménages et des entreprises à Châteauvert en 2009[24]
Aucun accord de jumelage n'a été signé par la commune de Châteauvert (2015).
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].
En 2022, la commune comptait 144 habitants[Note 2], en évolution de −3,36 % par rapport à 2016 (Var : +4,98 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La commune de Châteauvert ne disposant pas d'école, les élèves de maternelle et primaire se rendent à Barjols. Les collégiens et lycéens se rendent à Brignoles[59].
Santé
Aucun médecin n'est installé à Châteauvert ; les plus proches se trouvent à Bras et à Barjols. L'hôpital le plus proche se situe à Brignoles[60].
Charles Louis Raoul Marion (1848-1937), général de division en 1904, il commande la 3e division de cavalerie depuis cette année jusqu'en 1908, puis le 16e corps d'armée.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Une étude générale d'identification et d'inventaire du bâti du village a été réalisée par les stagiaires du « Centre européen de formation PARTIR (Patrimoine Architectural Rural, Techniques d'Identification et de Restauration) » - École d'architecture de Paris-La Villette, dans le cadre de ses sessions de formations d'application organisées par l'antenne du Centre pour la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Cavités souterraines (grotte du Pont des Fées ; le vallon Sourn 2 ; le Trou de l'Infernet - Rouvlière Plane ; la grotte sur le Flanc (aven-grotte de Mérindol) - Mérindol ; le vallon Sourn 1).
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]