La commune se trouve entre les communes de Brenon et La Martre sur la route départementale D 52.
Communes limitrophes
La Martre, Brenon et Comps-sur-Artuby.
Reliefs et géologie
La Martre et Châteauvieux sont les communes les plus élevées du Var, à une altitude moyenne de 1 080 mètres.
Le village est divisé entre le « Plus haut village » où se trouvent l’église et la mairie et le « Plus bas village » construit plus tardivement, où se trouve le château.
Le périmètre de protection autour de la réserve naturelle géologique de Haute-Provence a été étendu au territoire des communes de Bargème, Le Bourguet, Châteauvieux, Comps-sur-Artuby, La Martre et Trigance (Var)[3].
Le village est situé dans le vallon des Bous, rivière affluente de l’Artuby. On trouve sur le territoire de la commune de nombreuses sources affluentes du Jabron, sources des vallons.
vallons des demuèyes, de saint-pierre, de sébet, de la clue, de la péguière, vallon des roumariniers, des frayières, de coste bonne, des bous, de font freye ;
De nombreux ossements et tessons datant de l’âge du bronze ont été découverts dans la « grotte des Fées », située sur le penchant des Alpes-de-Haute-Provence.
Aux XIIe et XIIIe siècles (ou bien XIe siècle), une abbaye de femmes s’installe sur le territoire de la commune[6], à Saint-Pierre-en-Demueyes. Elle relève de l’ordre de Cîteaux et existe encore au XIVe siècle[7]. Elle a pour abbesses Huguette de Villeneuve et Béatrice de Castellane, avant d'être détruite par les troupes de Raymond de Turenne[8].
Madeleine Demandolx de La Palud, héroïne d'un grand procès de sorcellerie au XVIIe siècle, y mourut.
En 1575, le château fut rasé par les Ligueurs du baron de Vins, ainsi que le « plus haut village » installé à flanc de coteau autour de son église. Un nouveau château fut construit dans le « plus bas village » à la fin du XVIIe siècle, toujours existant.
En 1677, Fortuné de Demandolx, fils de Claude de Demandolx et de Françoise de Gombert, Dame de Châteauvieux, vend la seigneurie et le château à Melchior d’Arbaud de Bresc (1628-1686) que se fait désormais appeler d'Arbaud de Châteauvieux. La seigneurie et le château passent par succession en ligne directe à Antoine d'Arbaud de Châteauvieux (1673-1755), chevalier de l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, puis à Louis d'Arbaud de Châteauvieux (1709-1782), lieutenant de vaisseau du roi et chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, et enfin à Louis Vincent Gaspard d'Arbaud de Châteauvieux (1765-1792), garde de la Marine, lieutenant de vaisseau du roi. Dans une lettre du , le seigneur de Châteauvieux déclare qu'il n'y a eu aucune sédition populaire à Châteauvieux. Pourtant quelques mois plus tard, la famille d'Arbaud doit fuir le village et le château est séquestré. Après la Révolution, sa veuve, Marie Marguerite Françoise Niel de Brenon, récupère la propriété du château puis le lègue à sa mort, en 1815, à sa cousine Marie de Gassendy, épouse de Charles Féraud, président du tribunal civil de Brignoles. Le docteur Charles Poilroux, médecin à Aix, originaire de Castellane, achète le château en 1818, qui porte alors le nom de Château de Bagarron[10].
Le « plus bas village » comportait 177 habitants en 1851.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 997 mm, avec 6,5 jours de précipitations en janvier et 4,5 jours en juillet[21]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castellane », sur la commune de Castellane à 9 km à vol d'oiseau[23], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 999,7 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 1],[24],[25].
Au , Châteauvieux est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[28].
Elle est située hors unité urbaine[29] et hors attraction des villes[30],[31].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (87,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (73,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,3 %), prairies (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %)[32]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2022, la commune comptait 73 habitants[Note 2], en évolution de −16,09 % par rapport à 2016 (Var : +4,98 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La commune est desservie par plusieurs lignes de transport en commun[41]. Les collectivités territoriales ont mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou !
Professionnels de santé : médecin, kinésitherapeute à Comps-sur-Artuby.
La communauté de communes dispose désormais, à Aups, d'une Maison de santé pluriprofessionnelle (médecine générale, médecine spécialisée, paramédical, soins infirmiers), et intégrant également un lieu ressource « social et solidaire »[43] intégrant un lieu ressource « social et solidaire ».
L'hôpital le plus proche est le Centre hospitalier de la Dracénie et se trouve à Draguignan, à 44 km[44],[45]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[46] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.
Vie locale
Cultes
La paroisse Saint-Honorat-et-Saint-Maur de Chateauvieux, de confession catholique, fait partie du diocèse de Fréjus-Toulon, doyenné de Fayence[47].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Décision du Préfet du Var après avis de la Commission Départementale de Coopération Intercommunale entérinant la dissolution de la Communauté de communes Artuby Verdon qui regroupe neuf communes. Les quatre autres communes de cette communauté de communes intégrant la Dracénie Provence Verdon agglomération. Sources : « Vivre le territoire au jour le jour », in Les Échos du Verdon, journal intercommunal no 2, octobre 2016-avril 2017
↑Décision du Préfet du Var après avis de la Commission Départementale de Coopération Intercommunale entérinant la dissolution de la Communauté de communes Artuby Verdon qui regroupe 9 communes. Les 4 autres communes de cette communauté de communes intégrant la Dracénie Provence Verdon agglomération. Sources : Les Échos du Verdon, journal intercommunal octobre 2016 - avril 2017 no 2, Vivre le territoire au jour le jour
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]