Ses fondateurs sont au nombre de cinq : l’exploitant du cinéma Imagix, Notélé - télévision régionale de la Wallonie picarde, la Ville de Tournai, la Maison de la culture de Tournai et le Conseil de développement de la Wallonie picarde.
Selon les organisateurs, il faut entendre « qui dérange » dans le sens de « pas rangé, déplacé, inclassable » mais aussi dans le sens de « qui remue, questionne, suscite écho et débat, interpelle, chambarde, émeut, fait réfléchir, trouble, gêne, choque, importune, transgresse, bref, fait du rabouf, du raffut, du vacarme, avec toutes les nuances que la production d’un son comporte : du plus sourd au plus criant, du plus tapageur au plus mélodieux, du plus obsédant au plus limpide ».
La première édition a eu lieu du 18 au ; la marraine en était l’actrice, Lubna Azabal[1],[2],[3],[4]. Depuis lors, Lubna Azabal est la marraine officielle du festival.
Chaque année, pour lancer officiellement le Tournai Ramdam Festival, les organisateurs proposent un premier rendez-vous aux festivaliers, une soirée de pré-lancement avec un film en avant-première, dans le courant du mois d'octobre ou novembre.
Le Tournai Ramdam Festival a la particularité d'avoir comme jury le public. En effet, ce sont les votes du public qui décident des lauréats. Après chaque séance, ils peuvent donner une note pour la qualité du film et pour le côté "dérangeant" du film. Depuis 2022, le public est amené a voter via l'App Ramdam.
En 2024, le festival bat son record de fréquentation avec plus de 35 000 entrées[5]
Présentation
Programmation
Les films proposés durant le festival sont répartis en plusieurs catégories selon les années :
Les fictions : les films proposés sont des avant-premières belges et/ou des inédits.
Les documentaires : tout comme les fictions, ce sont des inédits et/ou des avant-premières.
Les re-découvertes : des films sortis avant la création du festival, et qui auraient pu avoir leur place dans la programmation du festival.
Les Ramdam (belges) de l'année : depuis l'édition 2013, programmation de films belges sortis en salle entre deux éditions du Ramdam Festival et méritant le label Ramdam aux yeux du Comité de programmation.
Les Ramdam internationaux de l'année : apparition de cette catégorie à l'occasion de la dixième édition.
Les courts métrages nationaux et internationaux : sélection des meilleurs courts métrages belges et internationaux ainsi qu'une sélection kids.
Les projections scolaires pour les élèves de 3 à 18 ans.
Catégories qui n'existent plus :
Les rétrospectives : films qui ont marqué l'histoire du cinéma par leur caractère « dérangeant ».
Les séries (à l'occasion de la 9e édition du festival)
Les ateliers
Soirée puis weekend Côté Courts
En 2013, le Ramdam Festival a commencé à organise une soirée courts-métrages en présence des réalisateurs. Ces séances se sont déroulées jusqu'en 2017 au Cinéma l'écran à Ath. Depuis 2018, les soirées courts métrages ont lieu en amont du festival. Lors de la 13e édition du festival, du 13 au 23 janvier 2023, le weekend courts-métrages aura lieu juste après la soirée d'ouverture (le 14 et 15 janvier 2023).
Le concours Ciné-Pocket et Balance ton short
Le Ramdam Festival, en partenariat avec CinéPocket et Culture.Wapi, l'Agence culturelle de Wallonie picarde proposait un concours de réalisation de films[6],[7]. Le concept était simple : réaliser un film de maximum deux minutes, avec un téléphone portable, autour d'une thématique qui dérange. Les films sont sélectionnés par un jury, composé de membres spécialisés dans le cinéma. Ces films sont projetés sur grand écran, lors d'une séance spéciale du Ramdam Festival. Plusieurs prix sont remis à cette occasion.
En 2015, le concours Cinépocket a innové en destinant le concours pour les moins de 15 ans, les moins de 25 ans et les plus de 25 ans. Aussi, pour la première fois le Ramdam festival a proposé deux thèmes pour la création d'un film d'une minute hors générique au lieu de deux minutes. Les thèmes étaient « le film qui dérange » et « le film de prévention décalée ».
En 2020, le concours Cinépocket se métamorphose en « Balance ton short », basé sur le même principe.
Pour l'édition 2023, l'obligation de filmer avec un téléphone portable n'existe plus.
Les prix
Pour chaque catégorie, Fiction, Documentaire, Courts-métrages et Ramdam de l'année, le public vote pour le meilleur film et le film le plus dérangeant.
Depuis l'édition 2013, un jury composé de journalistes décerne le prix de la presse au meilleur documentaire.
Éditions
2024
La quatorzième édition du Tournai Ramdam Festival s'est tenue du 12 au 22 janvier 2024 à Imagix Tournai.
Fréquentation : 35 321 entrées
Palmarès
Palmarès de la compétition “Côté-Courts"
Prix du meilleur court métrage kids 4-8 ans : BATTERY MOMMY de Seung-Bae Jeon
Prix du meilleur court métrage kids 8-12 ans : DES TRESSES de Leïla MACAIRE
Prix du court métrage international le plus dérangeant : MUKBANGER de Hugo BECKER
Prix du meilleur court métrage international : TONDEX 2000 de Jean-Baptiste LEONETTI
Prix du court métrage belge le plus dérangeant : SE DIT D’UN CERF QUI QUITTE SON BOIS de Salomé CRICK
Prix du meilleur court métrage belge : UNE VOIE LACTEE de Quentin MOLL-VAN ROYE
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La meilleure fiction est attribuée à AMAL de Jawad Rhalib
La fiction la plus dérangeante est attribuée à HEROICO de David Zonana
Le meilleur documentaire est attribué à TEHACHAPI de JR
Le documentaire le plus dérangeant est attribué à UNE DES MILLE COLLINES de Bernard Bellefroid.
Prix du Jury de la Presse : PURE UNKNOWN de Mattia Colombo et Valentina Cicogna
Mention coup de cœur de la presse : ALLO LA FRANCE de Floriane Devigne.
Prix clip clap (République démocratique du Congo) : Marcel KALUBI (Institut Zebi)
Prix clip clap (Wallonie – Belgique) : Margaux PLACE (Arath – Athénée Royale d’Ath)
Prix clip clap (Flandre – Belgique) : Bo-Eva Delgot
Prix clip clap (France) : Elie Vermandel (Lycée de l’EIC de Tourcoing)
Prix Open clip clap : Charline Maton
2023
La treizième édition a eu lieu du 13 au 23 janvier 2023 à Imagix Tournai
La onzième édition du festival est annulée pour cause de pandémie[8]. En remplacement, l'équipe du festival propose durant le mois de janvier 2021, la possibilité de revivre les meilleurs films des éditions précédents via la plateforme "Ramdam évasion" mis en ligne spécialement pour l'occasion. Durant le moi de mai 2021, en partenariat avec la Maison de la Culture de Tournai, le festival propose un week-end de "cinéma drive-in".
2020
La dixième édition du festival s'est déroulée du 18 au à Imagix Tournai.
L'édition 2015 du Ramdam festival fut particulière. En effet, elle a été marquée par la décision des autorités de la Ville de Tournai de fermer le complexe Imagix et donc d'interdire le Festival, le jeudi à 17 h jusqu'au mercredi inclus, et cela pour cause de menaces élevées d'attentats terroristes[9]. Cet ordre de fermeture a été levé le dimanche 25 matin et le 5e Ramdam a donc pu redémarrer après 72 h de fermeture. Le programme du festival a été repris dans son ensemble jusqu'à la soirée de clôture le mardi . Grâce à la générosité du complexe Imagix Tournai, un des cinq fondateurs du Ramdam Festival, le Festival a pu reprogrammer des séances de rattrapage jusqu'au samedi inclus[10].
Ces prix ont été décernés par le public[11] mais le comité directeur et de programmation du ramdam a décidé de remettre un prix cette année, celui du film le plus dérangeant. Il l'a attribué à tous les films en compétition puisqu'ils ont dérangé à tel point que le Ramdam a été suspendu pendant 72 heures[12].
Prix de la presse
À la suite de l'interruption du festival, il n'a pas été possible de remettre un prix de la presse.
D'autres invités, cités ci-dessous, devaient venir mais à la suite de l'annulation impromptue du festival et à des imprévus personnels, ils n'ont pas su se libérer pour la prolongation.
Comme certains réalisateurs, cités ci-dessous, n'ont pas pu se déplacer pour des raisons personnelles, le Ramdam a organisé un débat avec eux via Skype.
Philippe Borrel (France) : réalisateur de L'urgence de ralentir
Teodora Mihai (Roumanie) : réalisatrice de Waiting for August
2014
L'édition 2014 du festival a eu lieu du 21 au à l'Imagix de Tournai[13],[14]. La marraine du festival était Lubna Azabal. Gérard Depardieu était le parrain de la rétrospective et acteurs des films diffusés dans cette catégorie (sauf Salo ou les 120 jours de Sodome).
Winter, Go Away! (Hiver, va-t'en !) de Sofia Rodkevich, Elena Khoreva, Denis Klebleev, Dimitry Kubasov, Askold Kurov, Nadezhda Leonteva, Anna Moiseenko, Madina Mustafina, Anton Seregin et Alexey Zhiryakov
Gérard Depardieu (France/Belgique) : parrain de la rétrospective et acteurs des films diffusés dans cette catégorie (sauf Salo ou les 120 jours de Sodome)