Professeur de français suppléant, Pierre Hoffman se retrouve chargé d'enseigner une classe de troisième expérimentale dans le réputé collège de Saint Joseph. Cette classe est composée de douze élèves surdoués qui ont assisté à la tentative de suicide de leur professeur qui s'est défenestré devant eux.
La venue de Pierre est mal vue par cette classe, qui ne tarde pas à lui manifester son hostilité. Au fur et à mesure que les jours passent, le professeur observe le comportement de six élèves particulièrement surdoués. Il suit après la classe ces jeunes collapsologues pour observer leurs rituels violents et morbides[1].
Le film reçoit d'assez bons retours de la presse, avec une note moyenne de 3,7⁄5 sur Allociné pour 33 critiques de presse[3].
Pour Le Parisien, il s'agit d'« un film étrange, original et très prenant »[4]. Ouest-France y voit « un polar intense, à la mise en scène précise et envoûtante »[5].
Tandis que le journal Le Monde juge le film fumeux malgré un bon postulat de départ et Les inrockuptibles y voit un film artificiel qui n'a pas grand chose à dire[6].
Pour la critique de 20 Minutes, « Le cinéma de genre français se porte bien et démontre sa bonne santé avec L’Heure de la sortie de Sébastien Marnier ». « Son film surprend constamment et dérange durablement. L’horreur a laquelle il nous confronte est de celle qu’on n’oublie pas de sitôt. »[7].
Pour le site Culturopoing, « derrière le mystère, L’Heure de la sortie affiche un sous-texte social fort, qui court dans tout le film pour exploser dans ses dernières minutes. », et de rajouter « Sebastien Marnier a très bien compris l’éternelle capacité du cinéma de genre à traduire nos angoisses contemporaines, en les métamorphosant… juste un peu. Et c’est en cela que L’Heure de la sortie, malgré ses petites baisses de rythme, reste diablement efficace. »[8].
Pour le site ecran Large, le film « flirte avec la peur, l'angoisse et le fantastique ». Bien que le réalisateur se montre « plus sobre que dans Irréprochable (...) il maîtrise son récit et dirige l'ambiance avec brio », et de conclure : « Un conte malin et angoissant à la lisière des genres, qui reflète l'inquiétude grandissante de la jeunesse face à un avenir incertain et un monde qui semble en péril. Après Irréprochable, c'est la confirmation que Sébastien Marnier est un réalisateur à suivre. »[9].
Pour son démarrage, le film totalise 40 701 entrées, dont 16 503 pour Paris. Le film totalise 66 534 entrées pour un taux de rentabilité nationale de 15 %[10].
Distinctions
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