La classe de luminosité de NGC 6300 est II et elle présente une large raie HI. C'est aussi une galaxie active de type Seyfert 2[1]. NGC 6300 émet dans l'infrarouge. Sa luminosité dans l'infrarouge lointain (de 40 à 400 µm) est égale à 8,71 × 109 (109,94) et sa luminosité totale (de 8 à 1 000 µm) dans l'infrarouge (de 8 à 1 000 µm) est de 1,23 × 1010 (1010,09)[5].
À ce jour, 17 mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 12,264 ± 3,113 Mpc (∼40 millions d'al)[7], ce qui est tout juste à l'extérieur des valeurs de la distance de Hubble.
Eskridge, Frogel et Pogge ont publié un article en décrivant la morphologie de 205 galaxies spirales rapprochées. Les observations ont été réalisées dans la bande H de l'infrarouge et dans la bande B (le bleu). Selon Eskridge et ses collègues, NGC 6300 est une galaxie spirale de type SB(r)a: dont le bulbe galactique est légèrement incliné et de taille modeste. Une solide barre est attachée à l'axe principal du bulbe à un angle d'environ 45 degrés. La barre croise des bras serrés qui forment un anneau (anneau/bras) et elle présente des anses à ses extrémités. L'anneau/bras est inégal, mais il est clairement défini et il présente de nombreux nœuds visibles malgré sa visibilité amoindrie par les étoiles de notre galaxie[11].
Trou noir supermassif
Selon une étude publiée en 2009 et basée sur la vitesse interne de la galaxie mesurée par le télescope spatial Hubble, la masse du trou noir supermassif au centre de NGC 6300 serait comprise entre 9,4 millions et 24 millions de [12].
Selon les auteurs d'un article publié en , la connaissance de la masse d'un trou noir central et du taux d'accrétion par celui-ci permet d'estimer le taux de formation d'étoiles dans la région centrale des galaxies de type Seyfert. Ce taux pour NGC 6300 serait à l'intérieur et à l'extérieur d'un rayon de 1 kpc respectivement de 0,21 /an et de 0,93 /an[13].
↑D. B. Sanders, J. M. Mazzarella, D. -C. Kim, J. A. Surace et B. T. Soifer, « The IRAS Revised Bright Galaxy Sample », The Astronomical Journal, vol. 126, no 4, , p. 1607-1664 (DOI10.1086/376841, Bibcode2003AJ....126.1607S, lire en ligne [PDF])
↑L. J. Greenhill, P. T. Kondratko, J. E. J. Lovell, T. B. H. Kuiper, J. M. Moran, D. L. Jauncey et G. P. Baines, « The Discovery of H2O Maser Emission in Seven Active Galactic Nuclei and at High Velocities in the Circinus Galaxy », The Astrophysical Journal, vol. 582, no 1, , L11-L14 (DOI10.1086/367602, lire en ligne [PDF])
↑John S. Mulchaey, Michael W. Regan et Arunav Kundu, « The Fueling of Nuclear Activity. I. A Near-Infrared Imaging Survey of Seyfert and Normal Galaxies », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 110, no 2, , p. 299-319 (DOI10.1086/313005, Bibcode1997ApJS..110..299M, lire en ligne [PDF])
↑Paul B. Eskridge, Jay A. Frogel, Richard W. Pogge et et al., « Near-Infrared and Optical Morphology of Spiral Galaxies », The Astrophysical Journal Supplement Serie, vol. 143, no 1, , p. 73-111 (DOI10.1086/342340, Bibcode2002ApJS..143...73E, lire en ligne [PDF])
↑A. Beifiori, M. Sarzi, E.M. Corsini, E. Dalla Bontà, A. Pizzella, L. Coccato et F. Bertola, « UPPER LIMITS ON THE MASSES OF 105 SUPERMASSIVE BLACK HOLES FROM HUBBLE SPACE TELESCOPE/SPACE TELESCOPE IMAGING SPECTROGRAPH ARCHIVAL DATA », The Astrophysical Journal, vol. 692, no 1, , p. 856-868 (DOI10.1088/0004-637X/692/1/856, lire en ligne [PDF])