Selon la classification des amas ouverts de Robert Trumpler, cet amas renferme moins de 50 étoiles (lettre p) dont la concentration est faible (IV) et dont les magnitudes se répartissent sur un grand intervalle (le chiffre 3)[3],[1]. Toutefois, la classification proposée par le catalogue Lynga est différente, l'amas renfermerait plus de 100 étoiles (r) et sa concentration serait moyenne (II)[5].
Observation
Avec une magnitude visuelle de 5,9, on peut observer aisément avec de petites jumelles[4].
Les amas ouverts NGC 6250 et NGC 6259 sont situés près l'un de l'autre, mais NGC 6259 est dans la constellation du Scorpion. NGC 6259 et NGC 6250 sont respectivement situés à environ 2,5 et 3,7 degrés au sud-ouest de l'étoile Eta Scorpii.
Caractéristiques
Distance, taille et vitesse
La parallaxe moyenne des étoiles de l'amas a été obtenue des mesures effectuées par le satellite Gaia. Cinq valeurs différentes publiées dans de récents articles ( à ) sont indiquées sur la base de donnéesSimbad[7] : 1,008 ± 0,030 0 mas[8], 0,977 ± 0,051 mas[9], 0,988 ± 0,059 mas[10],[11], 0,988 ± 0,040 6 mas[12] et 1,102 85 mas[13]. La valeur moyenne de la parallaxe de cet échantillon est égale à 1,012 8 ± 0,026 2 mas, ce qui correspond à une distance de 987 ± 26 pc (∼3 220 al).
Selon les sources, la taille apparente de l'amas est de 9,6′[5] ou de 10′[5] ou de 16′[3] (12,8 ± 3,2 ') ce qui, compte tenu de la distance comprise entre 987 ± 26 pc et 2 658 pc, et grâce à un calcul simple, équivaut à une taille réelle de 12,0 ± 3,3 al.
La base de donnéesSimbad[7] indique deux valeurs très différentes de la vitesse l'amas: −8,00 ± 0,81 km/s[14] et −16,8 ± 0 km/s[15].
Métallicité
Simbad rapporte une seule valeur de la métallicité, soit -0,008[9]. Selon cette valeur, le pourcentage d'éléments lourds (plus lourd que l'hydrogène et l'hélium) de cet amas est de 98% (10-0,008) de celui du Soleil.
Âge
Webda et Lynga indiquent un âge de 26 millions d'années (log10=7,415 = 107,415).
Les étoiles de NGC 6250
On peut accéder aux propriétés des étoiles située dans les environs de NGC 6250 en utilisant sur base de données Simbad la requête de recherche NGC 6281 NUM, où NUM est un nombre allant de 1 à 37.
L'étoile HD 152979 dont la vitesse est de −588 ± 51 km/s[16] présente un intérêt particulier, car il s'agit sans doute d'une étoile en fuite. Cependant, cette vitesse provient des mesures du relevé RAVE DR3 et DR4[17] et c'est la seule mesure existante pour cette étoile. Il s'agit donc d'une valeur très incertaine[18].
Au moins 21 étoiles du tableau ci-dessous ont des caractéristiques semblables, distance et mouvement propre, et elles sont probablement membres de NGC 6250. Le mouvement propre de deux de ces étoiles est vraiment différent des 21 autres, mais leur distance est semblable. Pour quatre étoiles, on ne trouve ni leur distance ni leurs coordonnées.
Caractéristiques principales des étoiles situées dans le champ de vision de NGC 6405
Simbad montre aussi un bouton nommé Children. En cliquant sur ce bouton, on atteint une section de cette base de données qui renferme un tableau contenant 146 entrées pour NGC 6250. Cependant, des étoiles (les Children) peuvent apparaître plusieurs fois dans la deuxième colonne du tableau, d'où le nombre de liens bibliographiques qui est supérieure au nombre d'étoiles. La quatrième colonne de ce tableau indique la probabilité que l'étoile appartienne à l'amas. En cliquant sur le titre de cette colonne, on peut classer la probabilité par ordre croissant ou décroissant. En cliquant sur la désignation de l'étoile, on atteint la page de Simbad qui résume ses propriétés.
Notes et références
Notes
↑Valeur provenant de la parallaxe moyenne des étoiles.
↑dimension: minimum = (987 ± 26 pc) x (3,2616 al/pc) x (((12,8 ± 3,2)/60)°) x (3,1416/180) = 12,8 ± 3,2 al.
↑E. Poggio, R. Drimmel, T. Cantat-Gaudin et et all., « Galactic spiral structure revealed by Gaia EDR3. », Astronomy & Astrophysics, vol. 651, no A104, , p. 10 pages (DOI10.48550/arXiv.2103.01970, lire en ligne [PDF])
↑ a et bWilton Wilton S. Dias, Héktor Monteiro, Aandré Moitinho, Jácques R. D. Lépine, Giovanni Carraro, Ernst Paunzen, Bruno Alessi et Lázaro Villela, « Updated parameters of 1743 open clusters based on Gaia DR2 », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 504, no 1, , p. 356-371 (DOI10.1093/mnras/stab770, lire en ligne [PDF])
↑T. Cantat-Gaudin et F. Anders, « Clusters and mirages: cataloguing stellar aggregates in the Milky Way », Astronomy & Astrophysics, vol. 633, no A99, , p. 22 pages (DOI10.1051/0004-6361/201936691, lire en ligne [PDF])
↑Marina Kounkel et Kevin Covey, « Untangling the Galaxy. I. Local Structure and Star Formation History of the Milky Way », The Astronomical Journal, vol. 158, no 3, , p. 17 pages (DOI10.3847/1538-3881/ab339a, lire en ligne [PDF])
↑C. Conrad, R. -D. Scholz, N. V. Kharchenko et Et al., « A RAVE investigation on Galactic open clusters . II. Open cluster pairs, groups and complexes », Astronomy & Astrophysics, vol. 600, no A106, , p. 15 pages (DOI10.1051/0004-6361/201630012, Bibcode2017A&A...600A.106C, lire en ligne [PDF])
↑D Boubert et N W Evans, « On the kinematics of a runaway Be star population », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 477, no 4, , p. 5261-5278 (DOI10.1093/mnras/sty980, lire en ligne [html])