Le diocèse de Tournai est rattaché à celui de Noyon entre 614 et 627[1] et les deux sièges restèrent unis jusqu'en 1146, année où le pape Eugène III sépara de nouveau les deux églises et rendit à Tournai son évêque particulier.
955 - 977 : Hadulphe ou Adolphe; Haidulphe de Noyon assiste en mai 972 au concile tenu au Mont-Sainte-Marie en Tardenois dans le diocèse de Soissons par Adalberon de Reims au côté des autres évêques de l'archevêché[3].
(1380 - 1384 : Jean de West, nommé par Urbain VI ; après lui, Urbain VI reconnaît successivement : Guillaume de Coudenberghes, Guillaume de la Vigne, Jean patriarche d'Alexandrie, enfin un certain Guillaume
↑L'argumentation de Fernand Vercauteren est solide : « Après Eleuthère il y eut encore à Tournai deux évêques : Agrestius, signalé en 549 et 552, et un autre dont nous ignorons le nom, cité en 577 [lorsque Frédégonde, épouse de Chilpéric, accouche lors d’un siège à Tournai. L’évêque de la ville baptisa l’enfant et devint son parrain]. Le premier évêque de Noyon qui apparaît aussi comme évêque de Tournai est Acharius, signalé pour la première fois en 627, dans une Vita postérieure d’un siècle, il est vrai [...]. Mais l’évêque Berthmundus n’étant qualifié que d’évêque de Noyon par les actes du concile de Paris de 614, il s’ensuit que l’union des deux évêchés a eu lieu entre 614 et 627. » Fernand Vercauteren, Étude sur les civitates de la Belgique seconde : contribution à l’histoire urbaine du Nord de la France de la fin du IIIe à la fin du XIe siècle, Bruxelles, Palais des Académies, 1934, p. 168.
↑Eric Vanneufville, Histoire de Flandre, Editions Yoran Embanner, 2011, p. 19
↑Le 13 décembre 2006, des archéologues de l'UCL ont découvert sous la nef centrale de la cathédrale de Tournai les restes de l'évêque Baudouin Ier (évêque de Noyon-Tounai au XIe siècle). Selon des écrits, Baudouin Ier aurait été inhumé dans l'abbaye Saint-Barthélemy de Noyon en France. Voir site de l'évêché de Tournai
↑Jacques Pycke, Le Chapitre cathédral Notre-Dame de Tournai de la fin du XIe à la fin du XIIIe siècle. Son organisation, sa vie, ses membres, Louvain-la-Neuve et Bruxelles, 1986, p. 327 ; Graeme Small, Les origines de la ville de Tournai dans les chroniques légendaire du bas Moyen Âge, dans Les Grands Siècles de Tournai. Recueil d'études publié à l'occasion du XXe anniversaire des Guides de Tournai, p. 95.
↑Pegues (voir n. 12) p. 70 et 194; Gallia christiana, 1.12, col.647; et Boutaric (voir n. 8) n°3724, 4482 A, 4896, 6930 A et passim. Voir la n.23; Thibaud devient évêque de Tournai en 1333 (Tableau D; Journaux du Trésor de Charles IV le Bel, Paris 1917, n° 10346 et note3).