Jean-Joseph DelplancqJean-Joseph Delplancq
Jean-Joseph Delplancq (Thieu, - Tournai, [1]) est le 89e évêque du diocèse de Tournai[réf. à confirmer][2]. BiographieFormationJean-Joseph Delplancq a suivi l'enseignement secondaire général au collège du Rœulx. Il a ensuite étudié à l'université de Louvain[3]. PrêtreAprès ses études, il est ordonné à Tournai le , par Ferdinand-Maximilien-Mériadec de Rohan, archevêque de Cambrai[2]. Le , pendant la période de pacification religieuse suivant le concordat du 15 juillet 1801, Delplancq devient curé de la paroisse de Ville-en-Hesbaye (diocèse de Liège). Selon les témoignages de ses contemporains, il était un bon pasteur[3]. En 1827, sous le royaume uni des Pays-Bas, Delplancq devint curé-doyen de la ville voisine de Hannut. Il se souciait exclusivement de l'accompagnement pastoral et s'abstint soigneusement des disputes politico-religieuses qui avaient lieu à l'époque[3]. ÉvêqueRoyaume uni des Pays-BasLorsque le roi Guillaume Ier, en application du concordat qu'il avait conclu avec le Saint-Siège en 1827, accepta de nommer des évêques pour les sièges vacants, Delplancq fut présenté par le nonce apostolique comme évêque du diocèse de Liège. Cependant, craignant que le modeste et agréable sieur Delplancq ne soit trop sous l'influence du vicaire général de Liège, Jean-Arnold Barrett, le roi Guillaume stipula la nomination du candidat dans un autre diocèse. Par conséquent, le Delplancq fut nommé 89e évêque de Tournai. L'ordination par l'évêque de Namur Nicolas-Alexis Ondernard, a eu lieu à Namur, le [2],[3]. Au cours des semaines qui suivirent son ordination, Delplancq avait un programme très chargé : immédiatement il se rendit à La Haye pour prêter le serment d'allégeance au roi[4]. Par la suite, il se précipita à Gand pour y conférer, dans la cathédrale Saint-Bavon, à l'ordonand Jan Frans Van De Velde la fonction d'évêque de Gand (le )[5]. Il choisit comme devise épiscopale Deus Mihi Adjutor[3] (Dieu est mon aide). Au cours de son bref épiscopat, Delplancq fonda en 1830 le grand séminaire de Tournai et le petit séminaire de Bonne-Espérance[3]. Royaume de BelgiqueAprès la révolution belge, le roi Léopold Ier prêtait serment à Bruxelles le . Le lendemain, le , Jean-Joseph Delplancq a dirigé le premier Te Deum sur le territoire du nouvel état belge. Cette cérémonie a eu lieu dans la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule en présence du nouveau roi. À l'arrière de l'église Saint-Géry de Thieu, de nombreuses images nous rappellent cette cérémonie[réf. à confirmer][6]. Toujours en 1831, Delplancq fonda à Tournai un établissement d'enseignement des "Frères des écoles chrétiennes". Il en fit de même en 1832 pour la ville de Péruwelz[3]. Le , il consacra Engelbert Sterckx pour le poste d'archevêque de Malines[2]. En 1833, il fonda un autre institut pédagogique pour les Frères des écoles chrétiennes, cette fois à Mons[3]. Enfin, en 1834, peu avant sa mort, Delplancq fut cofondateur de l'actuelle université catholique de Louvain. Il signa avec les évêques belges les circulaires publiées en février et concernant la structure des cours, ainsi que l'acte constitutif du [3]. DécèsJean-Joseph Delplancq meurt à Tournai le [1]. Les funérailles ont eu lieu à la cathédrale Notre-Dame de Tournai le [7]. Détails intéressants
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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