Gengis Khan laisse la conquête de la Chine à Moukhali, l’un de ses lieutenants avec 23 000 hommes et part vers l’ouest. L’empereur Jin contre-attaque et reprend les territoires perdus, à l’exception de Pékin[2].
Djebé, général de Gengis Khan, avec 20 000 hommes, prend possession du Kara Khitaï à la faveur d'une révolte de la population musulmane turque de l’empire. Le souverain du pays Kütchlüg s’enfuit sans livrer bataille puis est rejoint par Djebe dans le Pamir où il trouve la mort[3]. Les troupes mongoles, contrairement à leurs habitudes, épargnent les villes et la population du Kara Khitaï en qui ils voient des alliés potentiels en vue de la conquête du Khwarezm.
Une caravane de marchands musulmans (450 hommes et 500 chameaux environ) venus de Mongolie est arrêtée et mise à mal à Otrar, aux frontières du Khwarezm. Gengis Khan demande réparation à Muhammad Chah qui refuse[4].
26 avril : arrivée des croisés Frisons et Rhénans à Acre[6]. Les chefs de la cinquième croisade décident d’attaquer Damiette, espérant affaiblir les Égyptiens et reprendre Jérusalem facilement.
À l’automne, les assiégeants sont renforcés par des croisés italiens, espagnols, anglais et français. Le sultan al-Kamel échoue à dégager Damiette le 9 octobre[10]. Il propose alors en échange de la levée du siège de rendre aux Latins l’ancien royaume de Jérusalem, sauf la Transjordanie, et même d’en relever les places fortes à ses frais. L’opposition du légat Pélage, qui prétend diriger la croisade, empêche le roi de JérusalemJean de Brienne d’accepter le traité[11].
Renouvellement du traité commercial de 1202 entre Venise et l’Égypte.