L’Île-Saint-Denis est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis, dont le territoire correspond parfaitement à celui d'une île fluviale de la Seine, l'île Saint-Denis. Elle est souvent considérée, à tort, comme une partie de la ville de Saint-Denis. Par sa taille et sa population, il s'agit de l'une des plus petites communes de la Seine-Saint-Denis.
Les limites communales de L'Île-Saint-Denis et celles de ses communes adjacentes.
L’Île-Saint-Denis est une commune de la proche banlieue de Paris. Elle se trouve à neuf kilomètres au nord de la capitale[1].
L’île s'étend sur environ 3,5 km de long et sa largeur varie entre 100 et 300 mètres. La Seine joue un rôle important dans la géographie et l'identité de la ville.
Avec Béhuard sur la Loire, L’Île-Saint-Denis est l'une des deux seules communes françaises dont le territoire coïncide parfaitement avec une îlefluviale[2]. Elle s'inscrit dans l'un des nombreux méandres de la Seine, et a la particularité d'être en forme de croissant. Ainsi, lorsque l'on est à l'extrémité nord de l'île, on peut apercevoir les bâtiments se trouvant à l'autre extrémité en regardant vers le sud, alors que l'axe de l'île semble partir vers l'est.
Le relief de L'Île-Saint-Denis est relativement plat, avec une légère pente descendant vers la Seine. La ville bénéficie de plusieurs espaces verts, parmi lesquels le Parc départemental de l'Île-Saint-Denis et les berges de la Seine aménagées pour la promenade et les loisirs.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 640 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bonneuil-en-France à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 616,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Risques naturels
Par sa situation physique, la commune est confrontée au risque d'inondation fluviale. L'Île a ainsi durement subi la crue de la Seine de 1910, qui l'a dévastée. A la suite de cette crue, le niveau des sols a été relevé et aujourd'hui seules quelques maisons sont encore à « l'ancien niveau ».
Des plans de prévention des risques sont prescrits au titre du risque d'inondation (arrêté préfectoral du ) et des mouvements de terrain (arrêté préfectoral du )[9].
La ligne T1 aurait dû passer par l'Île-Saint-Denis dès 1992 mais le conseil général des Hauts-de-Seine, alors présidé par Charles Pasqua, refusait que la ligne atteigne, comme initialement prévu, la préfecture de Nanterre, ce qui aurait permis de la relier à celle de Bobigny en créant une importante rocade partielle autour de Paris. La ligne a donc été arrêtée à la gare de Saint-Denis.
Par ailleurs, le prolongement de la ligne vers les Hauts-de-Seine a été également bloqué pendant de longues années par le souci de la municipalité de l'Île-Saint-Denis de sauvegarder les ponts de l'Île-Saint-Denis, présentés comme un élément essentiel du patrimoine local, mais surtout par sa volonté de restreindre au maximum la circulation automobile sur les ponts et la rue Méchin.
Ces obstacles ont été levés, et le prolongement du tramway vers Asnières - Gennevilliers - Les Courtilles a été inscrit à la fois au projet de SDRIF () et au projet de Contrat de Projet État-Région 2006-2013. Le STIF a approuvé l’avant-projet et la convention de financement de la première tranche fonctionnelle de la ligne le , sa délibération demandant aux maîtres d'ouvrages de permettre une mise en service mi-2012[12].
Ce prolongement, faisant passer la ligne par le centre de l'Île (rue Méchin), a été mis en service le .
Urbanisme
L'urbanisme de L'Île-Saint-Denis est marqué par un mélange de zones résidentielles, d'espaces verts et de vestiges industriels. La ville connaît actuellement un renouvellement urbain, avec des projets visant à améliorer la qualité de vie et à préserver l'environnement.
Typologie
Au , L'Île-Saint-Denis est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[15]. Cette aire regroupe 1 929 communes[16],[17].
Morphologie urbaine et logements
Pointe septentrionale et parc départemental de l'Île-Saint-Denis
On trouve ensuite les premières habitations et notamment la cité HLMMaurice Thorez. Juste à côté se trouve l'une des trois écoles de la commune, l'école Paul Langevin construite dans les années 1960.
La résidence du Saule Fleuri, construite par les architectes innovants Robert Frei et Christian Hunziker
Vient ensuite le quartier ancien de l'Île-Saint-Denis, caractérisé par ses maisons individuelles.
La grande artère de l'île, la rue Méchin, la traverse d'est en ouest. Cette rue, qui est un tronçon de la RN 186, est la continuité de l'axe qui reliait toutes les fortifications avancées protégeant Paris avant 1870. La rue Méchin est le centre parfait de L'Île-Saint-Denis. On y trouve la mairie et les principaux commerces de la ville (pharmacie, bureau de tabac…) ainsi que la station de tramway de l'Île-Saint-Denis.
En continuant vers le sud on trouve l’église Saint-Pierre, l'école Samira Bellil et d'autres cités comme celle d'Allende, de Lénine et du Bocage. Cette dernière fait partie des exemples de l'architecture combinatoire avec terrasses jardins de style « Renaudie ».
Ce sont les dernières habitations du centre de l'île avant une vaste zone d'entrepôts, exploités par les Galeries Lafayette jusqu'en 2007 et le Printemps jusqu'en 1995. Les entrepôts des Galeries Lafayette et ses voutes successives sont un des premiers ouvrages industriels en béton précontaint. Le deuxième bâtiment, plus récent, « le paquebot » contient de l'amiante. Le site Charvet est radioactif et continue de polluer les eaux de la Seine[20]. Les dernières entreprises industrielles encore actives, dont Colas, font petit à petit place à des programmes de réaménagement urbain.
Arrive ensuite Marques Avenue plus connu sous le nom Quai des Marques qui occupe une partie des anciens entrepôts du Printemps. Marques Avenue côtoie les cités Marcel Cachin et Marcel-Paul (ex-Pagel), cette dernière allant être rasée d'ici 2026, près de l'école Jean Lurçat.
Vient ensuite le boulevard Marcel-Paul, qui traverse l'île en reliant les deux extrémités du Pont de Saint-Ouen, reliant ainsi la commune d'une part à Gennevilliers et d'autre part à Saint-Ouen-sur-Seine.
L'écoquartier fluvial actuellement en construction abritera les logements des athlètes des jeux olympiques de Paris en 2024. Une passerelle en construction sur le quai du Châtelier reliera L'Île-Saint-Denis au reste des logements prévus aux athlètes en 2024 puis sera dédiée aux bus, vélos et piétons.
Prévue pour démarrer en 2020, la relogement des occupants des 287 logements insalubres des trois tours de la cité Marcel Paul (propriété de l’office HLM de Saint-Ouen, puis reprise en 2022 par le bailleur Seine-Saint-Denis Habitat) est lancée en 2022 et doit permettre la démolition de cette cité confrontée au trafic de drogue en 2025[23],[24],[25].
Dans le cadre des Jeux olympiques d'été de 2024, la Grande Nef de l'Île-des-Vannes est en rénovation pour servir de site d'entraînement. Il est prévu la création d'un parc urbain englobant la pointe sud de l'île. Un parc urbain est également en construction au niveau du viaduc autoroutier de l'A86.
Auparavant, cette même île centrale se dénommait Isle de Chastelier (l’île du Châtelier). Ce nom s'explique par les nombreuses occurrences de châteaux détruits et rebâtis sur l'île. La première forteresse fut établie à la fin du IXe siècle par Charles le Chauve pour barrer la route aux envahisseurs normands remontant la Seine. Par la suite, plusieurs autres forteresses y sont construites. Une place forte bâtie vers 998 revint par alliance à Bouchard le Barbu, qui la transforma en péage pour les religieux de l'abbaye dionysienne[26]. La forteresse est détruite en 1088 sur ordre de Robert II le Pieux. Malgré la promesse de Mathieu II de Montmorency en 1219 de ne plus autoriser l'érection de forteresses sur l’île, Philippe-Auguste permet l'année suivante à Robert de Montmorency, sergent dudit Mathieu, de bâtir un édifice sur l’île du Châtelier. En 1435, après avoir pris la ville aux troupes de Charles VII, les Anglais y édifient une petite forteresse[27]. L'Île-Saint-Denis garde trace de ce nom chargé d'histoire en le transmettant à son actuel Quai du Châtelier.
Histoire
Le terroir de Saint-Denis et de l'Île-Saint-Denis en 1707
Vue générale de l'Île-Saint-Denis et notamment de l'église Saint-Pierre, vue depuis le port de Saint-Denis.
L'histoire de L'Île-Saint-Denis remonte au Moyen Âge, avec les premières traces d'occupation humaine sur l'île fluviale située sur la Seine. Au Xe siècle, Bouchard le Barbu[28] possédait l'île centrale, alors dénommée Isle du Chastelier sur laquelle il avait fait construire une forteresse dont la garnison tourmentait le voisinage. Il rançonnait tous les navires qui passaient dans les parages et notamment ceux des moines de l'abbaye de Saint-Denis, ce qui occasionna des querelles. Pour mettre fin à leurs disputes le roi Robert le Pieux proposa à Bouchard le Barbu l'échange de l'Île de Châtelet[à vérifier] contre la terre royale Montmorency. L'accord fut accepté et conclu en 998, donnant naissance à la maison de Montmorency.
Au XIVe siècle Charles V donne le Châtelier aux moines de Saint-Denis et l'île devient, par association, connue sous le nom de L'Isle-Saint-Denis. L'abbaye conservera la seigneurie jusqu'à la Révolution.
XIXe siècle
Pendant la Révolution, l'Isle Saint-Denis est brièvement renommée Isle-Franciade avant de reprendre son nom d'origine. Elle adopte alors l'orthographe moderne Île au lieu de Isle[29].
Puis le développement des lignes de chemins de fer favorise la venue des Parisiens lors des congés de fin de semaine. Ils viennent alors savourer les joies de la campagne et des loisirs en bord de Seine, mais aussi boire et danser dans les nombreuses guinguettes et cabarets de l'île.
L'industrialisation du XIXe siècle a profondément modifié le territoire, avec l'implantation d'usines et de manufactures le long des berges de la Seine. L'Île-Saint-Denis est devenue un centre industriel important de la région parisienne, avec des activités liées notamment à la métallurgie, à la chimie et à la construction navale. Située sur le trajet fluvial entre Paris et Le Havre, l'île possède alors un port d'amarrage très fréquenté par la marine marchande. À côté des pêcheurs et des mariniers, on retrouve d'autres professions liées à la présence du fleuve comme les blanchisseuses et les scaphandriers.
A la fin du XIXe siècle, quatre îlots sont réunis en drainant les bras de la seine les séparant, pour donner naissance à l'île telle que nous la connaissons aujourd'hui : l'île Saint-Denis, l'île du Châtelier, l'île des Vannes et l'île du Javeau.
XXe siècle
Au XXe siècle, la ville subit les conséquences de la désindustrialisation et doit se réinventer. La réhabilitation des friches industrielles et la construction de nouveaux logements marquent cette période de transition. L'Île-Saint-Denis se transforme progressivement en un espace résidentiel et de loisirs, tout en conservant son caractère insulaire et fluvial.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le . L'Île-Saint-Denis est membre depuis le de la communauté d'agglomération Plaine Commune.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[31].
Lors des élections municipales de 2008, la liste du maire sortant Les Verts Michel Bourgain est menacée par une liste d'union à gauche menée par Joël Flandrin (PCF), constituée après une primaire au premier tour, et remporte l'élection au second tour avec 36 voix d'avance (sur 2 228 votants)[33],[34].
Dès le premier tour des élections municipales de 2014, la liste menée par le maire sortant Michel Bourgain (DVG) remporte le scrutin avec 972 voix (51,46 % des suffrages exprimés), devançant les listes menées par Pascal Akoun (FG, 544 voix, 28,80 %) et par Christophe Rosé (PS, 280 vois, 14,82 %), lors d'un scrutin où la droite n'était pas candidate, l'abstention s'étant élevé à 45,24 %[35].
Michel Bourgain démissionne de son mandat de maire pour raisons de santé en 2016, et le conseil municipal élit Mohamed Gnabaly (SE) pour lui succéder[36].
Au second tour des élections municipales de 2020, où la droite n'était pas présente[37], une quadrangulaire oppose la liste DVG - EÉLV - LFI - PS - G·s menée par le maire sortant Mohamed Gnabaly, qui obtient la majorité des suffrages exprimés (1 005 voix, 45,93 %, 22 conseillers municipaux élus dont 1 conseiller métropolitain), et devance largement les listes menées respectivement par[35],[38] :
- Henry Pémot (DVG, 781 voix, 35,69 %), 5 conseillers municipaux élus) ;
- Mohamed-Jamil Abid (DVG, 266 voix, 12,25 %, 1 conseiller municipal élu) ;
- Isabelle Mouréreau (PCF, 134 voix, 6,12 %, 1 conseiller municipal élu). Lors de ce scrutin marqué par la crise de la pandémie de Covid-19, 40,30 % des électeurs se sont abstenus.
Le candidat Henry Pémot conteste le résultat de ces élections et le tribunal administratif de Montreuil annule le scrutin le , jugeant que « la date de la distribution des chèques [alimentaires] jusqu’à l’avant-veille de l’opération électorale, et alors que la fin de l’année scolaire n’était que le 3 juillet 2020 et que, selon les écritures de M. Gnabaly, la distribution de 718 carnets concernait 252 électeurs qui pouvaient en être bénéficiaires, apparaît particulièrement opportune » — une opération pourtant décidée à l'unanimité du conseil municipal, où siégeait Henry Pémot, afin de répondre à « l'urgence sociale majeure engendrée par la crise sanitaire » de la pandémie de Covid-19 mais qui, conjointement au lancement de travaux de réfection d'un stade, est jugé par le tribunal administratif de Montreuil comme ayant vicié la sincérité du scrutin[39],[40]. Ce jugement est cependant annulé par le Conseil d'État le , confirmant de manière définitive la régularité de l'élection de 2020[41],[42],[43].
Liste des maires
Liste des maires successifs de L'Île-Saint-Denis[44],[45]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[63].
En 2021, la commune comptait 8 664 habitants[Note 5], en évolution de +14,92 % par rapport à 2015 (Seine-Saint-Denis : +4,77 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Bâti dans les années 1980, le collège Alfred Sisley fait l'objet d'une rénovation en profondeur en 2023[65].
Les lycées les plus proches sont situés à Villeneuve-la-Garenne et à Saint-Denis.
Vie universitaire
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Manifestations culturelles et festivités
Les événements culturels sont portés par des associations bénévoles.
Seules les foulées, course à pied, anime aujourd'hui le calendrier des événements municipaux.
Santé
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Un complexe sportif est aussi situé au sud l'île mais appartient à la ville de Saint-Ouen-sur-Seine.
Cultes
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l’église Saint-Pierre
mosquée rue du 8 mai 1945
Économie
Revenus de la population et fiscalité
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Emploi
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Entreprises et commerces
L'activité économique de la commune était autrefois essentiellement liée à la Seine: port, entreposage, pêche, blanchisserie, mais aussi meunerie avec le moulin de la Cage, attesté en 1518, cité par Émile Zola[66], et démoli en 1870[67].
La part des entreprises est aujourd'hui faible. Quelques activités industrielles existent à petite échelle. Mais la ville est de plus en plus une cité-dortoir.
La zone des entrepôts, qui a perdu son activité, se requalifie progressivement, l'activité ne subsistant que dans le centre commercial Marques Avenue, qui, sous l'enseigne Quai des Marques, regroupe plus de 70 boutiques et emploie environ 300 salariés.
L'entreprise de travaux publics Colas emploie 120 salariés, et Rocamat (Production de pierres naturelles pour le bâtiment et les travaux publics) 75 salariés environ[68].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Centre sportif de l'Île-aux-Vannes, et la grande Nef de l'Île-des-Vannes, propriétés de la ville de Saint-Ouen et construits en 1971 par Anatole Kopp, Lucien Metrich, Pierre Chazanoff, et par l'ingénieur René Sarger. La grande nef est un exemple d'arches en béton précontraint maintenues par des haubans avec une couverture paraboloïdehyperbolique de 3 000 m2, dont la structure est composée d'un maillage de câbles prétendus entre deux arcs inclinés de béton armé. La Grande Nef sera rénovée pour servir à l'entraînement des athlètes des Jeux olympiques et paralympiques de 2024[69].
Église Saint-Pierre, de 1884, construite sur l'emplacement d'une église du XVIIe siècle.
Alfred Sisley, peintre britannique du mouvement impressionniste, peint plusieurs tableaux à l'Île-Saint-Denis dans les années 1870. L'un de ces tableaux, intitulé «L'Île-Saint-Denis», figure dans les collections du musée d'Orsay[73].
Ravachol, militant anarchiste auteur de plusieurs attentats et assassinats et guillotiné le , demeurait à l'Île-Saint-Denis au 2 quai de la Marine.
Alfred Dyé, officier de marine, explorateur et géographe, auteur de plusieurs ouvrages sur la géographie, est né à l'Île-Saint-Denis en 1874.
Jeanne Paquin, l'une des premières grandes couturièresfrançaises à avoir acquis une renommée internationale dès la fin du XIXe siècle, était native de l'Île-Saint-Denis et y avait son atelier.
Marcel Paul, résistant, déporté, ministre de la production industrielle du général de Gaulle et président-fondateur de la FNDIRP, vécut à la cité Marcel-Cachin jusqu'à sa mort en 1982.
Benoît Duquesne, journaliste, grand reporter et présentateur du magazine d'investigation Complément d'enquête sur France 2, résidait sur une péniche à l'Île-Saint-Denis jusqu'à sa mort en 2014.
Nadir Dendoune, journaliste et écrivain auteur d’Un tocard sur le toit du monde (2010), adapté au cinéma sous le titre de L'Ascension, grandit à la cité Maurice-Thorez.
Alain Gaussel, connu comme le conteur des cités, auteur de nombreux recueils de contes, habita à l'Île-Saint-Denis plus de cinquante ans jusqu'à son décès en 2022 à l'âge de 92 ans[76],[77].
D'azur à la tour d'argent ajourée et maçonnée de sable, adextrée et senestrée d'un mur aussi d'argent ouvert en ogive du champ, au chef d'or chargé d'une croix de gueules cantonnée de quatre alérions d'azur[78].
Collectif d’historiens, Le Patrimoine des Communes de la Seine-Saint-Denis, Paris, Éditions Flohic, , 445 p. (ISBN2-84234-133-3), « L'Île-Saint-Denis », p. 177–181
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑M. Bourgain est membre du parti EELV, mais la liste qu'il préside ne l'est pas. Sous le nom « Île Vivante », elle se veut « citoyenne », c'est-à-dire définie non par une affiliation politique mais par des personnes et des préoccupations locales.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑La Grande Nef de l'Île-des-Vannes, ainsi que les façades et toitures des bâtiments A et B, la piscine et la salle des sports sont inscriptes au titre des monuments historiques en raison de la prouesse technique représentée par la grande nef ainsi que la qualité de la mise en œuvre des deux bâtiments sportifs adjacents, par arrêté du préfet de la région Île-de-France no 2007-588 du 23 avril 2007.
↑Gwenael Bourdon, « Mohamed Gnabaly, jeune, entrepreneur et maire de L’Ile-Saint-Denis : En 2016, il a succédé à l’écologiste Michel Bourgain dans cette petite commune de Seine-Saint-Denis. A 34 ans, il brigue un second mandat. « La politique, c’est le prolongement de mon engagement dans l’économie sociale et solidaire », explique-t-il. », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, gwenael bourdon (lire en ligne, consulté le ).
↑Gwenael Bourdon, « Municipales à L’Île-Saint-Denis : la bataille se jouera (encore) à gauche : Face au jeune maire sortant Mohamed Gnabaly, il n’y aura aucun candidat de droite, mais plusieurs concurrents de gauche ou apparentés. Sur les affiches, d’ailleurs, les logos de partis politiques sont rares. », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le )« Têtes de liste en 2020 : Mohamed Gnabaly (SE) ; Isabelle Mouréreau (DVG), Henry Pemot (SE), Benoît Maranget (LO) ».
↑Gwenael Bourdon, « Mohamed Gnabaly, jeune, entrepreneur et maire de L’Ile-Saint-Denis », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Thomas Poupeau, « Seine-Saint-Denis : l’élection municipale à L’Île-Saint-Denis annulée par la justice : Estimant qu’une distribution de chèques solidaires et le lancement de travaux d’un stade étaient des manœuvres électoralistes, la justice a annulé la réélection du maire sortant (SE) de L’Île-Saint-Denis, Mohamed Gnabaly », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
↑Dorine Goth, « Seine-Saint-Denis. La justice annule les résultats des élections municipales de L'Île-Saint-Denis : Le tribunal de Montreuil (Seine-Saint-Denis) a annulé, vendredi 2 octobre 2020, les élections municipales de L'Île-Saint-Denis qui avaient vu la victoire de Mohamed Gnabaly », Actu Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ).
↑Anthony Lieures, « Municipales à l’Ile-Saint-Denis : le Conseil d’Etat confirme la réélection du maire : Alors que la victoire de Mohamed Gnabaly (SE) avait été annulée par le tribunal administratif de Montreuil, l’édile a finalement vu sa réélection validée par le Conseil d’Etat », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Maëlys Dolbois, « Seine-Saint-Denis. Les élections municipales de L'Ile-Saint-Denis ne sont finalement pas annulées : Le Conseil d'Etat a décidé de revenir sur la décision du tribunal de Montreuil (Seine-Saint-Denis) concernant les élections municipales de L'Ile-Saint-Denis », Actu Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le )« Le tribunal de Montreuil avait annulé, vendredi 2 octobre 2020, les élections municipales de L’Île-Saint-Denis qui avaient vu la victoire de Mohamed Gnabaly (SE). Mais le Conseil d’État a annoncé revenir sur cette décision, mercredi 10 mars 2021. « Les articles 1er et 3 du jugement du tribunal administratif de Montreuil du 2 octobre 2020, sont annulés ».
↑Mathieu Touzeil-Divina, « Distribution contestée (mais finalement jugée régulière) de chèques sociaux offerts par le maire pendant la pandémie entre deux tours municipaux », La Semaine juridique - édition administrations et collectivités territoriales, no 12, , actualités, n°188« il résulte de l'instruction qu'après que la métropole du Grand Paris eut décidé d'attribuer une dotation de solidarité exceptionnelle à la commune de L'Ile-Saint-Denis, qui en a reçu la notification le 28 mai 2020, le conseil municipal de la commune a décidé, par une délibération adoptée le 10 juin 2020 lors du premier conseil municipal qui a suivi la fin du confinement, de faire usage de ces fonds pour distribuer des chèques alimentaires aux familles dont les enfants étaient inscrits dans les restaurants scolaires, dont la valeur, comprise entre 30 euros et 100 euros, était fonction du quotient familial (...) Il n'est pas établi que la distribution des chèques, intervenue au gymnase municipal entre le mercredi 24 juin et le vendredi 26 juin, aurait pu être mise en oeuvre plus tôt. Les familles concernées, averties qu'elles pouvaient venir retirer les chèques alimentaires leur étant destinés par des messages électroniques ainsi que par une information mise en ligne sur la page Facebook de la commune, représentaient 252 électeurs inscrits sur les listes électorales. Seuls 355 carnets de chèques ont toutefois été distribués sur cette période, concernant 125 électeurs inscrits. Dans ces circonstances, cette action, qui répondait à un besoin urgent des familles les plus modestes dont les enfants n'avaient pu se restaurer dans les établissements scolaires pendant la période de confinement et qui s'inscrivait dans le cadre d'autres actions menées par la commune pour venir en aide aux personnes les plus vulnérables du fait de l'épidémie, ne peut être regardée, pour regrettable qu'ait été la diffusion sur le compte Facebook personnel de M. X... d'un message se prévalant des dotations obtenues pour financer l'opération, comme une manœuvre de nature à altérer la sincérité du scrutin ».
↑Claude Pennetier, Association Histoire et mémoire ouvrière en Seine-Saint-Denis, « GÉRAUX Arnold, Raymond, Léon », Élus de Seine-Saint-Denis, sur ahmo.free.fr, (consulté le ).
↑Paul Boulland, Association Histoire et mémoire ouvrière en Seine-Saint-Denis, « SOTURA Pierre [SOTURA Théodore, Pierre]. », Élus de Seine-Saint-Denis, sur ahmo.free.fr, (consulté le ).
↑Claude Pennetier, Association Histoire et mémoire ouvrière en Seine-Saint-Denis, « ANDROS Josiane, Suzanne. », Élus de Seine-Saint-Denis, sur ahmo.free.fr, (consulté le ).
↑Hélène Bry, « Michel Bourgain, un écolo à la barre de l'Ile-Saint-Denis : Cela fait trente ans que cet économiste de 54 ans, originaire du Pas-de-Calais, a jeté l'ancre à l'Ile-Saint-Denis. Michel Bourgain, candidat Vert et atypique, a déboulonné dimanche la maire sortante PC Ghislaine Durand. Cet homme qui planche depuis deux ans sur l'effet de serre pour la mission interministérielle, après avoir été chargé pendant douze ans du développement économique des sept « villes nouvelles », est un écologiste érudit épris de citoyenneté et de démocratie participative », Le Parisien, édition de la Seine-Saint-Denis, (lire en ligne).