Participant à la construction du Mur de l'Atlantique, pendant la Seconde Guerre mondiale, sur réquisition des Allemands, il est déporté pour avoir fait passer des plans et des informations aux Alliés. Libéré par l'Armée rouge, il s'y engage avant de revenir en France à la fin du conflit[3].
De 1946 à 1954, il travaille comme assistant dans l'agence de l'ingénieur Bernard Laffaille. Il acquiert dans cet emploi une grande expertise sur la construction de voiles en béton armé. Il commence à collaborer avec l'architecte Guillaume Gillet pour la construction de l'Église Notre-Dame de Royan, inspirée de l'esthétique des cathédrales gothiques.
René Sarger fonde son propre bureau d'études, le cabinet d'études techniques d'architecture et de construction (CETAC) en 1954. Jusqu'en 1970, il collabore avec de nombreux architectes sur des projets prestigieux. Il est considéré comme le spécialiste des structures en coques minces de béton armé et des résilles de câbles prétendues. Ces résilles permettent de réaliser en béton des surfaces coniques.
À partir de 1971, Sarger engage la deuxième partie de sa carrière, en tant qu'architecte avec la création du cabinet d'architecture René Sarger-André Frischlander (CARSAF).
Vers le milieu des années 1960, il rédige des publications et donne des conférences sur ses réalisations mais aussi sur les relations architectes/ingénieurs et d'autres sujets. Il enseigne également l'architecture de 1966 à 1985[4].
Principales réalisations
1945-1954 : marché central de Royan, avec Bernard Lafaille et les architectes Louis Simon et André Morisseau