Combat de PaintourteauCombat de Paintourteau
Vue de l'étang de Paintourteau en 2013.
Batailles Chouannerie en Ille-et-Vilaine
Première Chouannerie (1794-1795)
Deuxième Chouannerie (1795-1796)
Troisième Chouannerie (1799-1800)
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Le combat de Paintourteau a lieu le , pendant la Chouannerie. PréludeLe déroulement de ce combat est rapporté par l'officier chouan Toussaint du Breil de Pontbriand, dans ses mémoires[Note 1]. Celui-ci le place à la date du 30 juin 1795[1],[2],[3]. D'après son récit, après le combat du Pont de Cantache, il se porte en Mayenne pour décider quelques compagnies locales à se joindre à la division de Vitré[1],[3]. Deux acceptent : celle de Bourgon et celle de La Croixille[1],[3]. Au matin, il se porte sur Bréal, où il apprend qu'une colonne républicaine venue de l'Armée du Nord doit se rendre à Vitré après avoir couché à La Gravelle[1],[3]. Forces en présencePontbriand évalue la colonne républicaine à 600 hommes[1],[3]. Du côté des chouans, il indique qu'il commande 200 hommes lors de ce combat, issus des compagnies de Bourgon, La Croixille et Saint-M'Hervé[1],[3]. Cette dernière est menée par le capitaine Louis Hubert[1],[3]. DéroulementLes chouans reconnaissent une position favorable où ils dressent une embuscade[1],[3]. Sur les conseils du capitaine Hubert, Pontbriand décide laisser filer le gros de la colonne et de se borner à harceler son arrière-garde[1],[3]. Les chouans engagent le feu, mais le commandant républicain refuse le combat et donne l'ordre à sa troupe de poursuivre sa marche[1],[3]. Seuls les pelotons du queue de la colonne soutiennent le feu de chouans, tout en faisant retraite jusqu'au camp retranché de Paintourteau[1],[3]. Le lendemain du combat, Pontbriand est informé du débarquement de Quiberon et en déduit que les républicains ont refusé le combat parce qu'ils avaient reçu l'ordre de se porter à marche forcée dans le Morbihan[1],[3]. PertesD'après Pontbriand, les chouans ne déplorent aucune perte, tandis que les républicains ont quatre tués et deux blessés[1],[3]. Six fusils et quelques cartouches sont ramassés par les chouans[1],[3]. Notes et référencesNotes
Références
Bibliographie
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