Combat de Laignelet

Combat de Laignelet

Informations générales
Date
Lieu Entre Fougères et Laignelet
Issue Victoire des républicains
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau des armées catholiques et royales Chouans
Commandants
• Joseph Boismartel
Forces en présence
250 hommes[1] 140 hommes[1]
Pertes
Aucune[1] 1 mort[1]
8 blessés[1]

Chouannerie

Batailles

Coordonnées 48° 21′ 55″ nord, 1° 10′ 31″ ouest
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Combat de Laignelet
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Combat de Laignelet
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Combat de Laignelet

Le combat de Laignelet se déroule le pendant la chouannerie.

Prélude

Le déroulement de ce combat est rapporté par l'officier chouan Toussaint du Breil de Pontbriand, dans ses mémoires[Note 1], qui le place à la date du [2],[3]. D'après son récit, Joseph Boismartel, dit Joli-Cœur, reçoit l'ordre d'Aimé Picquet du Boisguy de surveiller la route de Fougères à Louvigné-du-Désert[1],[2],[3].

Selon Pontbriand, il prend position au village du Fief-Fourgon, ou Fief-Chauvin, dans la paroisse de Laignelet[1],[2],[3]. Cependant Fief-Fourgon se trouvant en réalité sur le territoire de la commune de Fleurigné, il pourrait plutôt s'être placé à la Cour-Gelée, entre Fougères et Laignelet, qui semble être mieux située comme poste d'observation[1],[2],[3].

Forces en présence

D'après Pontbriand, Boismartel est à la tête de 140 hommes lors de cette action, tandis que le républicains sont au nombre de 250[1],[2],[3].

Déroulement

Selon le récit de Pontbriand, les chouans, bien que postés près de Fougères, négligent de s'entourer de gardes et se font surprendre par les républicains[1],[2],[3]. Ils se défendent « assez bien » pendant une heure, puis ils sont culbutés et mis en fuite[1],[2],[3].

L'historien Christian Le Bouteiller indique que, d'après des souvenirs recueillis à Fougères au XIXe siècle, un combat se serait déroulé à la Cour-Gelée, dans lequel 300 à 400 hommes auraient été engagés[1]. L'affaire aurait été peu meurtrière[1]. Un chef, nommé Rault, aurait été blessé et aurait trouvé refuge dans le grenier de la chapelle[1].

Pertes

Selon Pontbriand, les pertes des chouans sont d'un homme tué et de huit blessés, tandis que les républicains ne déplorent aucune perte[1],[2],[3].

Notes et références

Notes

  1. « Boismartel, dit Joli-Cœur, détaché par ordre de du Boisguy pour observer la route de Louvigné, fut se poster au village de Fief-Fourgon, dans la paroisse de Laignelet, avec cent quarante hommes ; mais il négligea de s'entourer de gardes, quoiqu'il fût très près de Fougères ; il fut surpris et attaqué par deux cent cinquante hommes, et, après s'être assez bien défendu pendant une heure, il fut culbuté et mis en fuite, avec perte d'un homme tué et huit blessés, qu'il réussit, néanmoins, à sauver : les Républicains n'éprouvèrent aucune perte dans cette petite action[2],[1]. »

    — Mémoires de Toussaint du Breil de Pontbriand

Références

  1. a b c d e f g h i j k l m n o et p Le Bouteiller 1988, p. 452-453.
  2. a b c d e f g h et i Pontbriand 1897, p. 199-190.
  3. a b c d e f g et h Pontbriand 1904, p. 176.

Bibliographie

  • Christian Le Bouteiller, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères, , 839 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Paul-Marie du Breil de Pontbriand, Un chouan, le général du Boisguy : Fougères-Vitré, Basse-Normandie et frontière du Maine, 1793-1800, Paris, Honoré Champion éditeur, (réimpr. La Découvrance, 1994), 509 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Toussaint du Breil de Pontbriand, Mémoires du colonel de Pontbriand sur les guerres de la Chouannerie, Plon, (réimpr. Éditions Yves Salmon, 1988), 629 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article