Claude FiefelClaude Fiefel
Claude Fiefel, né le à Haguenau et mort le à Saint-Pierre, est résistant et agent de renseignement français. BiographieClaude Marcel Alfred Fiefel est né dans une famille catholique. Il est élevé seul par sa mère Hélène Fiefel qui est servante. Il passe son enfance à Reichshoffen où il est scolarisé à l'école primaire tout en suivant des cours par correspondance. Le , il entre aux Établissements Holcroft à Niederbronn-les-Bains comme apprenti. Plus tard, il travaille à l'usine de machines-outils Zinser à Haguenau[1],[2]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, après l'Armistice et l'annexion de fait de l'Alsace, dès l'été 1940, il crée un réseau d'évasion pour les prisonniers de guerre (PG) avec l'aide d'Henri Dietrich et d'Emile Hausberger de Reichshoffen, Nicolas Henrich de Niederbronn-les-Bains et Paul-Henri Merle de Haguenau[1],[2]. En 1941, par l'intermédiaire des résistants Victor Giesi et Joseph Bossenmeyer, il adhère à l'organisation clandestine dirigée par le docteur Charles Bareiss. Ce dernier le charge de le tenir au courant des activités de son usine réquisitionnée au profit de Messerschmitt par les Allemands pour produire des avions. Il fait la même chose pour l'usine Messerschmitt à Augsbourg où il se rend fréquemment. En même temps, il renseigne le réseau Confrérie Notre-Dame (CND)[1],[2]. Le , il adhère au réseau de renseignements Saturne-Kléber. Se sentant menacé, le , il s'évade d'Alsace en emportant de nombreuses informations. À Lyon, il entre en contact avec Joseph Schaller en poste au service de renseignements de Vichy. Ce dernier, intéressé par les renseignements transmis, lui propose de suivre un stage de formation pour apprendre à rechercher des renseignements. Claude Fiefel prend alors le nom de « Roger Trent ». Après cette formation, il retourne en Alsace pour y monter un réseau de renseignements. Sous la fausse identité de « Karl Muller », il tente de rejoindre Haguenau en passant par la gare d'Avricourt par laquelle il était passé en s'évadant. C'est là, qu'il est arrêté le et interné à la prison de Metz[1],[2],[3]. En juillet, il est transféré à la prison de Sarrebrück puis en à celle de Kehl. Du 4 au à Strasbourg, il est jugé par le Reichskriegsgericht (« tribunal de guerre du Reich ») qui le condamne à 10 années de prison pour « espionnage et intelligence avec l'ennemi ». Il est déporté à Rottenburg-am-Neckar puis à Ulm où il est libéré par l'armée américaine le et rapatrié en France[1],[2],[4]. Après la guerre, Claude Fiefel est affecté en Autriche comme officier de renseignement par le ministère de la Défense. À partir de 1955, il entreprend une carrière d'ingénieur dans le secteur des machines-outils[1],[2]. DistinctionsIl est reconnu comme « déporté résistant »[3],[5].
Notes et références
Voir aussi: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Bibliographie
Articles connexesLiens externes
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