Joseph Roth (résistant)Joseph Roth (résistant)
Joseph Roth, né le à Roppeviller et mort le à Gaggenau, est un prêtre et résistant français membre du réseau Alliance pendant la Seconde Guerre mondiale. BiographieJoseph Alfonse Roth est élevé au sein d'une famille de 7 enfants, il étudie au collège de Bitche puis au grand séminaire de Metz[1]. Le , il est ordonné prêtre. Il est nommé vicaire à Sarreguemines[1],[2],[3]. En 1939, il est mobilisé comme sous-lieutenant au sein du 160e Régiment d’infanterie de forteresse dans le secteur fortifié de Faulquemont. Fait prisonnier, il est libéré, après l'annexion de fait de la Moselle, en tant que Mosellan[2],[3]. Le , il est nommé administrateur de la paroisse de Marthille[2],[3]. Le , il est expulsé de Lorraine vers l'intérieur de la France parmi 104 autres religieux lorrains. Il devient professeur de mathématiques au collège Saint-Joseph d’Épinal[2],[3],[4]. Le , il est arrêté par les Allemands comme membre du réseau de renseignements Alliance dans le secteur « Région Est ». Classé Nacht und Nebel, il est interné au camp de sûreté de Vorbruck-Schirmeck où il subit des tortures et des humiliations[1],[4],[5]. Dans la nuit du 22 au , il est transféré au camp de Rotenfels-Gaggenau devenu une annexe de celui de Vorbruck-Schirmeck[2],[3]. Le , après avoir creusé sa propre tombe, il est abattu sommairement dans une forêt près de Gaggenau en même temps que 12 autres victimes[2],[3]. À la Libération, deux de ses frères identifieront son cadavre. Son corps est rapatrié en France pour être enterré à la nécropole nationale de Strasbourg-Cronenbourg[2],[3].. ReconnaissanceÀ Gaggenau, son nom et sa photos figurent sur la stèle commémorative inaugurée, le , par la municipalité. Distinctions
Notes et références
Voir aussi: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Bibliographie
Articles connexesLiens externes
|