L'espèce est représentée par six collections venant toutes du gypse d'Aix-en-Provence, et des collections Murchison, de l'institut Géologique de Lyon , du Muséum de Marseille (Holotype bibio serresi M24, cotype A89) et du Muséum national d'histoire naturelle de Paris (Am67-73 et échantillon MNHN.F.B24431)[3],[4],[5],[2].
« Insecte au corps brun noirâtre, aux ailes transparentes dépassant l'extrémité de l'abdomen. Tête arrondie. thorax gros, pronotum court, mésonotum fortement renflé. Abdomen gros, 8 segments, extrémité arrondie. pattes fortes. Ailes dépassant l'abdomen, stigma noir ; nervation de type Bibio (. fig.), C va jusqu'au sommet de l'aile, Sc faible, R, Rs, M plus fortes que les autres nervures ; au microscope, R, Rs et M montrent encore leur structure trachéenne ; on voit très nettement des spirales de chitine. »[9].
Concernant Bibio serresi, la diagnose de Nicolas Théobald en 1937[10] :
« Insecte noirâtre, aile transparente atteignant à peine l'extrémité de l'abdomen. Tête allongée, renflée un peu en arrière vis-à-vis des yeux, qui sont gros et presque contigus ; deux antennes courtes, nombreux articles homonomes. thorax ovale, dépression en U assez marquée ; scutellum arrondi ; métanotum court et large. Abdomen allongé, grêle, 8 segments, le dernier porte les appendices génitaux. pattes assez fortes. ailes à stigma noir et court ; nervation du type Bibio. »[10].
Dimensions
Bibio serresi a une longueur de 9-10,5 mm et une aile de longueur 6,5-7,5 mm[10].
Bibio romani a une longueur du corps de 10 mm ; une tête de longueur 1 mm ; un thoarx de longueur 3 mm ; un abdomen de longueur 6 mm ; une aile de longueur 8,5 mm et de largeur 3 mm[9].
Affinités
Concernant Bibio romani :
« Cette espèce est remarquable par l'aspect robuste du thorax et de l'abdomen. La nervation des ailes présente une particularité : la nervure transversale M Cu porte l'amorce d'une nervure longitudinale supplémnetaire : ce fait est visible sur les deux ailes. »[9].
Concernant Bibio serresi :
« L'échantillon A89 de l'Inst. Géol. de Lyon est est identique à M24, mais l'insecte est couché sur le côté. Il a été marqué Hirtea febrilis par M. de Serres. »[10].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
[1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas, , p. 1-473 (ISSN1155-1119 et 2263-6439, OCLC786027547)..
[2020] (en) Matthew E. Clapham(d), Insect taxonomy information from the internet, with fixing of species orphaned by genus synonymy., .
Publication originale
[1856] (de) Oswald Heer, « Ueber die fossilen Insekten von Aix in der Provence », Vierteljahrsschrift der Naturforschenden Gesellschaft in Zürich, Suisse, vol. 1, , p. 1-40 (ISSN0042-5672, lire en ligne).