Cette espèce est renommée Allodia pallipes en 1937 par le paléontologue françaisNicolas Théobald (1903-1981) [6] et repris ou confirmé par S. S. Oliveira et D. D. S. Amorim en 2021[7],[2].
Diagnose de Nicolas Théobald en 1937 sur l'échantillon A106 de l'institut géologique de Lyon[10],[note 1] :
« Insecte brun foncé, ailes claires. Tête arrondie, 2 antennes de 15 articles visibles, l'article basal restant caché ; articles gros et subcarrés à la base, devant cylindriques et plus minces vers l'extrémité. Thorax bombé. Abdomen légèrement comprimé, fin à l'avant, renflé et tronqué à l'apex ; 7 segments ; ovopositeur avec deux lamelles ; articles brun foncé sur le dos, brun clair sur le ventre ; poils fins, visibles aux articulations. Pattes grêles, allongées ; fémurs peu renflés, courts, poils fins disposés sur plusieurs rangs ; tibia III: 2 rangées à la face interne, une à la face externe ; tibia III : 3 rangées internes et une externe externe, en outre 5-6 poils raides ; extrémité du tibia armé de 2 éperons, sauf le tibia I qui n'en a qu'un ; tarse grêle et finement velu. Ailes dépassant l'abdomen, surface couverte de microtriches ; sommet arrondi ; nervation bien conservée ; C se terminant un peu avant le sommet, Sc très réduite, R bien développée, se terminant au tiers externe, Rs naissant vers le milieu de l'aile, légèrement arqué vers l'avant, se terminant un peu avant le sommet ; C, R et Rs plus fortes que les autres nervures ; M issue de la base, réunie à Rs par une courte nervure transversale, se divisant peu au-delà en 2 branches; Cu bifurquée ; A courtes et indistinctes. »[10].
Dimensions
La longueur totale est de 4,7 mm, et la longueur des ailes est de 4 mm[10].
Affinités
« Très voisin de M. pallipes Heer, mais de taille inférieur. la figure et la description données par Heer sont trop incomplètes pour permettre une identification certaine.
Allodia nigrifasciataBrun. des Indes est de taille légèrement inférieure, les ailes sont légèrement jaunâtres. »[10].
Nicolas Théobald signale aussi concernant l'échantillon de Förster dénommé Epicypta pallipes
« L'échantillon, venant des marnes en plaquettes de brunnstat et décrit par Förster, appartient sans doute au g. Allodia. Les branches de Cu sont, en effet, assez fortement divergentes comme c'est le cas dans le g. Allodia ; les ailes sont aussi plus courtes que l'abdomen. dans le g. Epicypta par contre, les branches de Cu sont peu divergentes et les ailes dépassent l'abdomen. »[11].
« Le g. Allodia vit dans nos régions. Un certain nombre d'espèces fossiles ont été décrites de l'ambre de la Baltique par F. Meunier (Monogr. Mycet 1904).
Cette espèce est peut-être identique à celle d'Aix. »[11].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
[1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas, , p. 1-473 (ISSN1155-1119 et 2263-6439, OCLC786027547)..
[1891] (de) Bruno Förster, « Die Insekten der "Plattigen Steinmergels" von Brunstatt », Abhandlungen zur Geologischen Specialkarte von Elsass-Lothringen, Strasbourg, vol. 3, no 1, , p. 335-593 (ISSN1256-4338).
[1909] (la) O. A. Johannsen, « Diptera. Fam. Mycetophilidae », Genera Insectorum, Bruxelles, vol. 93, , p. 1-141.
[2021] (en) S. S. Oliveira et D. D. S. Amorim, « Phylogeny, classification, Mesozoic fossils, and biogeography of the Leeinae (Diptera: Mycetophilidae) », Bulletin of the American Museum of Natural History, New York, vol. 446, , p. 1-108 (ISSN0003-0090, DOI10.1206/0003-0090.446.1.1).
[2021] (en) Valentine Bouju, Simon Rosse-Guillevic, Marion Griffon, Błażej Bojarski, Jacek Szwedo et Vincent Perrichot, « The genus Allodia (Diptera: Mycetophilidae) in Miocene Ethiopian amber », Fossil Record, Wiley-VCH, Copernicus (d) et Pensoft Publishers (d), vol. 24, no 2, , p. 339-346 (ISSN2193-0074 et 2193-0066, OCLC891343714, DOI10.5194/FR-24-339-2021, lire en ligne)..
Publication originale
[1856] (de) Oswald Heer, « Über die fossilen Insekten von Aix in der Provence », Vierteljahrsschrift der Naturforschenden Gesellschaft in Zürich, Suisse, vol. 1, , p. 1-40 (ISSN0042-5672).