« Insecte de coloration brun foncé, corps en forme de navette, fortement bombé. Tête au front peu allongé, presque droit à l'avant ; yeux noirs sur les côtés de la tête ; cette dernière est repliée vers le haut et légèrement détachée du thorax, ce qui donne l'impression que les yeux se trouvent vers le milieu de la tête, alors qu'ils sont dans les angles postérieurs. Corselet échancré à l'avant ; bords latéraux convexes ; bord postérieur arrondi ; surface lisse. L'insertion des pattes I apparaît par transparence ; hanches écartées. Élytres bâillant fortement à l'arrière et à l'avant [note 2] ; épipleure nette ; surface ornée de dix fines stries ponctuées. »[3].
« Semble identique à L. vetustus décrit d'Aix par Oustalet. Cet auteur n'a pas observé l'ornementation des élytres qui est très nette sur notre échantillon. Dans celui d'Aix, le pronotum est plus échancré à l'avant ; ce caractère n'est qu'apparent étant dû à l'inclinaison du thorax ; par ailleurs il y a concordance.
Oustalet le rapproche de L. minutus L. qui habite nos régions. »[3].
Biologie
« Le g. Laccobius vit dans les eaux douces et saumâtres plus ou moins stagnantes. »[3].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
[1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas, , p. 1-473 (ISSN1155-1119 et 2263-6439, OCLC786027547)..
Publication originale
[1874] Émile Oustalet, « Recherches sur les insectes fossiles des terrains Tertiaires de la France, deuxième partie, insectes fossiles d'Aix en Provence », Annales des Sciences Géologiques, Paris, vol. 5, no 2, , p. 1-347 (lire en ligne).