Albert Mahieu (1864-1943)
Albert Mahieu, né le à Cappelle-la-Grande (Nord) et mort le à Suresnes (Seine), est un ingénieur des ponts et chaussées et homme politique français. ParcoursAlbert Mahieu est né à Cappelle-la-Grande (commune limitrophe de Dunkerque) où son père (Henry Mahieu) et son grand-père (Louis Mahieu) furent tous deux maires de cette commune. Son grand père maternel (Louis Landron) fût lui maire de Coudekerque-Branche. En compagnie de son ami, le futur député Félix Coquelle, il passe sa scolarité au collège Jean Bart à Dunkerque puis au Lycée Faidherbe de Lille. Sorti de l'École polytechnique comme Ingénieur des ponts et chaussées. Pendant la guerre, il est mobilisé du au et c'est comme colonel du génie qu'il organise le service des routes militaires aux armées. Puis il quitte l'administration avec le grade d'Inspecteur Général des Ponts et Chaussées et se consacre à la vie politique au début des années 1920. Tout d'abord élu dans le Canton de Dunkerque-Ouest en 1922, Il prît la succession de Félix Coquelle dans le Canton de Dunkerque-Est le 14 octobre 1928 ce qui lui permit d'accéder à la Présidence du Conseil général du Nord jusqu’en 1932, puis de 1934 à 1937. Le , il se présente au Palais du Luxembourg, il est élu au troisième tour par 1 225 voix sur 2 503 votants et devient Sénateur du Nord siège qu'il gardera jusqu'au . Élu conseiller municipal de Rosendaël (commune limitrophe de Dunkerque) lors des élections municipales du , sur la Liste Républicaine, installé maire de Rosendaël le le restera jusqu’au . L'une de ses réalisation controversée lors de son mandat municipal est la construction du nouvel Hôtel de ville de Rosendaël en 1933. Candidat aux Élections Municipales des 5 et , sur la Liste Républicaine des Intérêts Rosendaliens, n'est pas réélu, battu par le candidat de la SFIO Paul Machy porté par la vague naissance du Front populaire et qui exploite l'inquiétudede la population pour cette dépense jugée somptuaire[8],[9]. L'apogée de sa carrière politique lui est offerte par André Tardieu Président du Conseil qui lui offre le le Ministère de l'Intérieur poste qu'il garde jusqu'au 3 juin de la même année. De nouveau candidat, aux élections sénatoriales du , il est élu au troisième tour, avec 1 250 voix sur 2 609 votants. Vice-président de la commission des finances de 1933 à 1939, il intervient notamment dans la discussion des interpellations sur les déficits des chemins de fer et l’organisation des transports et aussi lors de l’examen des budgets de l’agriculture, des travaux hydrauliques et électriques dans les campagnes, du travail et de la prévoyance sociale. Élu vice-président du Sénat, il occupe ce poste de 1936 à 1939. À Vichy, le , il vote pour la révision des lois constitutionnelles. En , il est expulsé de Vichy au motif d'avoir tenu des propos injurieux sur le maréchal Pétain et d'avoir attaqué la politique de l'Amiral Darlan. Sa Santé devenant chancelante, soigné dans le midi de la France, il regagne l'Ile de France ou il devait décédé le dans une maison de santé au 10, Quai Gallieni à Suresnes. Ses funérailles sont célébrées le 16 décembre suivant en l'Église du Cœur-Immaculé-de-Marie de Suresnes[10].
Décorations
HommageNotes et références
Sources
Liens externes
|