Militant libéral, il combat aux côtés des constitutionnels portugais dans les années 1830.
En 1834 il devient membre de la Société Humaine créée par Benjamin Morel dont l'objet est de porter secours aux bateaux en perdition et secours aux personnes profitant des bains de mer[5].
En 1852, la goélette dunkerquoise « Indépendance » commandée par le capitaine Allémès, armée par Louis Victor Marziou et sous-traitée par Gaspard Malo, transporte des émigrants de la Loterie des lingots d'or, dont Fanny Loviot.
Le , il achète à la ville de Dunkerque 657 hectares de dunes. Il y tente, sans succès, la culture de la luzerne puis celle des pins maritimes, et décide alors de niveler cet espace dunaire et de le vendre en terre à bâtir.
Le 8 août 1858, il accepte le poste de président, décliné en 1857, de l'Orphéon dunkerquois, société se donnant pour objectif de propager le goût de la musique dans la commune et de favoriser la réalisation de concerts[7].
En 1859 il construit et exploite, avec son frère Célestin, le premier remorqueur à vapeur dunkerquois baptisé Orphéon[8].
Il meurt dans la villa la « Belle Plage » sur le bord de mer après avoir quitté sa ferme de l'Avenue du Casino, le [9].
Une statue en son honneur est inaugurée à Malo-les-Bains le à l'intersection des avenues Faidherbe et de Bel-Air (actuellement avenue Adolphe Geeraert, en 1971 elle sera déplacée vers la cour d'honneur de la mairie de Malo-les-Bains[11].
↑Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, années 1861-1862, Dunkerque, 1862, p. 364, lire en ligne.
↑Raymond de Bertrand, « Monographie de la rue David d'Angers à Dunkerque », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1858-1859, p. 330-331, lire en ligne.