1er mai, Paris : création d’un Comité de salut public par les jacobins et les blanquistes, qui rencontre l’opposition des proudhoniens. Mesures du blanquiste Raoul Rigault, délégué à l’intérieur, contre les opposants à la Commune.
5 mai : le bachaga El Mokrani est tué près de l’oued Soufflat.
7 mai, France : second tour des élections municipales en province.
À la suite de ce traité, environ 160 000 Alsaciens et Lorrains, refusant de devenir allemands quittent les provinces perdues et s'installent sur le territoire français.
16 mai, France : les Communards mettent à bas la statue de Napoléon place Vendôme.
La Commune vote le report du paiement des dettes et des loyers, la liberté d’association, la séparation de l’Église et de l’État, la collectivisation des entreprises abandonnées par leurs propriétaires, l’adoption du drapeau rouge et du calendrier révolutionnaire, la destruction de la colonne Vendôme (16 mai) et de la maison de Thiers.
21 mai : entrée des troupes versaillaises dans Paris. Les Versaillais entreprennent de prendre la capitale rue par rue, où se dressent plus de cinq cents barricades. Fusillade de quatre cent vingt quatre fédérés au parc Monceau et à Montmartre. Les insurgés répliquent par l’exécution de cinquante deux otages, rue Haxo.
27 mai : derniers combats au Père-Lachaise. Chute du dernier bastion communard. Les communards brûlent plusieurs édifices publics (Tuileries, Hôtel de Ville, Cour des comptes, Conseil d’État, ministère des Finances).
De 20 000 à 30 000 partisans de la commune sont exécutés, dont 3500 sans jugement. 38 000 insurgés sont arrêtés et jugés en conseil de guerre. Une centaine sont condamnés à mort (dont 23 exécutés), 410 aux travaux forcés, 4 600 à des peines de prison, 322 au bannissement, et 7 500 sont déportés en Algérie et en Nouvelle-Calédonie. Cinquante-six enfants sont placés en maison de correction.