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Fils de Théobald Fortuné Henri Meurisse, sous-directeur de banque, et de Germaine Céline Goetghebeur, Paul Gustave Pierre Meurisse naît le 21 décembre 1912 au domicile de ses parents 24 rue des Sœurs-Blanches à Dunkerque[1].
Il passe son enfance en Corse puis à Dijon. Après des études de droit à Aix-en-Provence, il devient clerc de notaire. Mais, attiré par le spectacle et doté d'une très belle voix, il monte à Paris participer à un radio-crochet qu'il gagne en 1936. Cela lui permet de débuter dans une revue au Trianon comme danseur et d'entamer un tour de chant dans des cabarets, interprétant de façon lugubre des chansons gaies. Pierre Dac le remarque et l'emmène en tournée. On peut voir un court extrait de son tour de chant dans 24 heures de perm', son premier film tourné en 1940, mais sorti en 1945. Paul Meurisse considère que sa période de chanteur « s’est mal passée » et il fut sur le point de télégraphier à son père pour qu’il finance son voyage de retour vers Aix-en-Provence lorsque, à la station Rome, il décide de rappeler Damia qui l’avait persuadé de faire carrière comme chanteur. Après un long entretien avec elle, il décide finalement de rester à Paris mais, cette fois, dans le théâtre.
Après quelques rôles secondaires, sa carrière cinématographique démarre véritablement en 1946 avec Macadam dans le rôle d'un voyou.
Acteur prolifique au cinéma, il est également un comédien de premier plan au théâtre. Il est pensionnaire de la Comédie-Française à partir de 1956, mais refusera de signer un contrat de sociétaire.
Il interprète la plupart de ses rôles avec la même élégance et le même flegme, tour à tour ironique ou inquiétant. De même que Jean Gabin ou Lino Ventura, il ne compose pas ses rôles, restant lui-même avec une affectation touchant parfois à l’autodérision comme dans L'Œil du Monocle.