16 Ursae Majoris s'approche de la Terre avec une vitesse radiale de −14,3 km/s. Son passage au périhélie se produira dans 1,3 million d'années. Le système sera alors à quatre parsecs (13 années-lumière) du Soleil[7]. C'est probablement un membre du disque mince de la Voie Lactée[6].
Le nature binaire de 16 Ursae Majoris a été découverte par l'Observatoire fédéral d'astrophysique en 1919[9]. Les deux étoiles orbitent l'une autour de l'autre avec une période de 16,2 jours et une excentricité de 0,1. Le demi-grand axe de leur orbite intercepte un angle d'environ 2,9 millisecondes d'arc et le plan de l'orbite est incliné d'un angle de 106degrés par rapport à la ligne de visée[3].
L’étoile la plus massive a un type spectral G0V, ce qui suggère qu'elle est une naine jaune semblable par exemple à Iota Persei. Elle a une masse d'environ 1,2 fois la masse du Soleil et un rayon de 2,6 fois le rayon du Soleil. La différence de magnitude entre les deux étoiles est estimée à 4,5 ± 0,6. La seconde étoile est probablement une naine orange. Le système n'affiche aucune indication d’activité chromosphérique[3].
↑ abc et d(en) J.-C. Mermilliod, SIMBAD Astronomical database, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Non publié, (Bibcode1986EgUBV........0M)
↑ abcdefg et h(en) Fekel Francis C., Williamson Michael H., Muterspaugh Matthew W., Pourbaix Dimitri, Willmarth Daryl et Tomkin Jocelyn, « New Precision Orbits of Bright Double-Lined Spectroscopic Binaries. IX. HD 54371, HR 2692, and 16 Ursa Majoris », The Astronomical Journal, vol. 149, no 2, , p. 13, article no 63 (DOI10.1088/0004-6256/149/2/63, Bibcode2015AJ....149...63F)
↑ a et b(en) I. Ramírez, C. Allende Prieto et D. L. Lambert, « Oxygen abundances in nearby FGK stars and the galactic chemical evolution of the local disk and halo », The Astrophysical Journal, vol. 764, no 1, , p. 78 (DOI10.1088/0004-637X/764/1/78, Bibcode2013ApJ...764...78R, arXiv1301.1582)
↑(en) C. Eiroa, J. P. Marshall, A. Mora, B. Montesinos, O. Absil, J. Ch. Augereau, A. Bayo, G. Bryden, W. Danchi, C. del Burgo, S. Ertel, M. Fridlund, A. M. Heras, A. V. Krivov, R. Launhardt, R. Liseau, T. Löhne, J. Maldonado, G. L. Pilbratt, A. Roberge, J. Rodmann, J. Sanz-Forcada, E. Solano, K. Stapelfeldt, P. Thébault, S. Wolf, D. Ardila, M. Arévalo, C. Beichmann, V. Faramaz, B. M. González-García, R. Gutiérrez, J. Lebreton, R. Martínez-Arnáiz, G. Meeus, D. Montes, G. Olofsson, K. Y. L. Su, G. J. White, D. Barrado, M. Fukagawa, E. Grün, I. Kamp, R. Lorente, A. Morbidelli, S. Müller, H. Mutschke, T. Nakagawa, I. Ribas et H. Walker, « DUst around NEarby Stars. The survey observational results », Astronomy & Astrophysics, vol. 555, , article no A11 (DOI10.1051/0004-6361/201321050, Bibcode2013A&A...555A..11E, arXiv1305.0155)
↑(en) J. S. Plaskett, W. E. Harper et R. K. Young, « Fourth list of spectroscopic binaries », Journal of the Royal Astronomical Society of Canada, vol. 13, , p. 372–378 (Bibcode1919JRASC..13..372P, lire en ligne)