Désignations
Muscida,
ο UMa,
1 UMa,
HD 71369,
HIP 41704,
HR 3323,
ADS 6830,
BD +61°1054,
CCDM 08303 +6043,
FK5 317,
GC 11593,
SAO 14573
[ 5]
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Omicron Ursae Majoris (ο UMa / ο Ursae Majoris), également nommée Muscida , est une étoile binaire [ 8] de la constellation de la Grande Ourse . Elle est située à environ 182 années-lumière de la Terre [ 1] . Elle s'en éloigne à une vitesse radiale héliocentrique de +20 km/s [ 4] .
Nomenclature et histoire
La figure de la Grande Ourse (en arabe الدبّ الأكبر , al-Dubb al-Akbar ) dans une copie de 1009-1010 (A.H. 400) conservée à la bibliothèque Bodléienne du Livre des étoiles fixes , traité de ᶜAbd al-Raḥmān al-Ṣūfī dont l'original date de vers 964. La Grande Casserole est visible à gauche (queue et croupe), tandis que ο Ursae Majoris est à droite au niveau de la bouche de la Grande Ourse.
ο Ursae Majoris, latinisé Omicron Ursae Majoris , est la désignation de Bayer de l'étoile. Elle porte également la désignation de Flamsteed de 1 Ursae Majoris [ 5] .
« Muscida » est aujourd’hui le nom approuvé pour ο UMa par l’Union astronomique internationale (UAI)[ 9] . Le nom est récent, mais le cheminement de sa genèse plutôt long. Première étoile de la Μεγάλη Ἄρκτος (Megálê Árktos , la Grande Ourse ) chez Ptolémée , elle est décrite ainsi : έπί ἄκρου τοῦ ῥύγχους [C'est-à-dire ?] [ 10] . Elle est ensuite dénommée على طرف الخطم (ᶜlā ṭaraf al-ḫaṭm )[C'est-à-dire ?] par les traducteurs arabes de la Μαθηματική σύνταξις (l'Almageste ), al-Ḥağğāğ b. Maṭar et Isḥāq b. Ḥunayn [ 11] . Cela est, à son tour, rendu en latin par super extremitatem muside [C'est-à-dire ?] chez Gérard de Crémone (ca. 1175)[ 12] , puis par in naso, barbaris muscidâ [C'est-à-dire ?] dans l’Uranometria de Johann Bayer (1603)[ 13] . Citant ce dernier, Richard Hinckley Allen (1899) extrait Muscida de la locution qui décrit la position de pour le transformer en nom[ 14] , nom qui passe dès lors dans les catalogues.
Caractéristiques principales
La composante primaire, désignée Omicron Ursae Majoris A , est une géante jaune de type spectral G5 III : [ 3] et d'une magnitude apparente de +3,36[ 2] .
Elle a une compagne de 15e magnitude, Omicron Ursae Majoris B , à sept secondes d'arc de la primaire.
On lui attribue parfois deux composantes supplémentaires, Omicron Ursae Majoris C et D, mais, d'après les données de mouvement propre , ce ne sont que des compagnes optiques [ 2] .
L'étoile est également une variable suspectée de type inconnu avec une possible période de 358 jours et une amplitude de 0,5 magnitude[ 2] .
Système planétaire
En 2012 , une exoplanète désignée Omicron Ursae Majoris Ab , orbitant l'étoile primaire à une distance de 3,9 ua , a été découverte. Il s'agit d'une géante gazeuse environ 4,1 fois plus massive que Jupiter et qui complète une orbite en 1 630 jours[ 7] :
Notes et références
↑ a b c d e et f
(en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics , vol. 674, juin 2023 , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940 , Bibcode 2023A&A...674A...1G , arXiv 2208.00211 ) .
Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR .
↑ a b c d e f et g (en) D. Hoffleit et W. H. Warren , « Bright Star Catalogue , 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H , vol. 5050, 1995 (Bibcode 1995yCat.5050....0H )
↑ a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil , « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series , vol. 71, octobre 1989 , p. 245 (DOI 10.1086/191373 , Bibcode 1989ApJS...71..245K )
↑ a et b (en) G. A. Gontcharov , « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters , vol. 32, no 11, novembre 2006 , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065 , Bibcode 2006AstL...32..759G , arXiv 1606.08053 )
↑ a b et c (en) * omi UMa -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg .
↑ (en) E. Anderson et Ch. Francis , « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters , vol. 38, no 5, mai 2012 , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015 , Bibcode 2012AstL...38..331A , arXiv 1108.4971 )
↑ a b c d e f g et h (en) Bun'ei Sato et al. , « Substellar Companions to Seven Evolved Intermediate-Mass Stars », Publications of the Astronomical Society of Japan , vol. 64, no 6, 2012 , article no 135 (DOI 10.1093/pasj/64.6.135 , Bibcode 2012PASJ...64..135S , arXiv 1207.3141 , lire en ligne )
↑ (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin , « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society , vol. 389, no 2, septembre 2008 , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x , Bibcode 2008MNRAS.389..869E , arXiv 0806.2878 )
↑ (en) IAU, « Star Names », 2021. »
↑ (el + fr) Claude Ptolémée, « Μαθηματική σύνταξις / Composition mathématique , traduite du grec en français sur les manuscrits originaux de la Bibliothèque impériale de Paris, par M. Halma et suivie des notes de M. Delambre, 2 vol, Paris : H. Grand, 1813-1816, II, 32. »
↑ (de) Claudius Ptolemäus, Der Sternkatalog des Almagest. I. Die arabischen Übersetzungen, éd. par Paul Kunitzsch, Wiesbaden : Otto Harrassowitz, 1986, pp. 338-339.
↑ (la) Gérard de Crémone, Almagestum Cl. Ptolemei Pheludiensis Alexandrini astronomorum principis… , Venise : ex. Officina Petri Liechtenstein, 1515, fol. 78r.
↑ (la) Johann Bayer, Uranometria, omnium asterismorum continens schemata, nova methodo delineata… , Augusta Vindelicorum : C. Mangus, 1603, fol. 2r.
↑ (en) Richard Hinckley Allen, « ''Star-names and their meaning , New York & al., G. E. Stechert, 1899, réed. st. Star Names, Their Lore an Meaning , New-York: Dover Publications, 1963, p. 443. »
Lien externe