83 Ursae Majoris

83 Ursae Majoris
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Courbe de lumière de 83 Ursae Majoris, iessue des données du satellite Hipparcos[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 13h 40m 44,27335s[2]
Déclinaison +54° 40′ 53,8891″[2]
Constellation Grande Ourse
Magnitude apparente 4,61 à 4,71[3]

Localisation dans la constellation : Grande Ourse

(Voir situation dans la constellation : Grande Ourse)
Caractéristiques
Type spectral M2 III[4]
Indice U-B +1,96[5]
Indice B-V +1,64[5]
Indice R-I +1,12[5]
Variabilité SRb[6]
Astrométrie
Vitesse radiale −18,61 ± 0,20 km/s[7]
Mouvement propre μα = −19,06 mas/a[2]
μδ = −10,56 mas/a[2]
Parallaxe 6,23 ± 0,22 mas[2]
Distance 520 ± 20 al
(161 ± 6 pc)
Magnitude absolue −1,39[8]
Caractéristiques physiques
Masse 1,1 M[9]
Rayon 80 R[10]
Gravité de surface (log g) 0,62[9]
Luminosité 1 250 L[11]
Température 3 579 K[9]
Métallicité [Fe/H] = −0,07[9]

Désignations

83 UMa, IQ UMa, BD+55°1625, FK5 3087, GC 18504, HD 119228, HIP 66738, HR 5154, SAO 28843[12]

83 Ursae Majoris (en abrégé 83 UMa) est une étoile binaire candidate[13] de la constellation boréale de la Grande Ourse. Brillant à la cinquième magnitude, elle est visible à l'œil nu dans de bonnes conditions d'observations. Elle est située juste à côté de la 2e étoile en partant du manche de la « casserole ». Le système présente une parallaxe annuelle de 6,23 mas mesurée par le satellite Hipparcos[2], ce qui indique qu'il est distant d'environ ∼ 520 a.l. (∼ 159 pc) de la Terre. Il se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −18,6 km/s[7].

83 Ursae Majoris est une étoile variable semi-régulière de sous-type SRb dont la magnitude apparente varie légèrement entre 4,61 et 4,71[3] ; elle a donc reçu la désignation de IQ Ursae Majoris[6]. Percy et Au (1994) l'ont identifiée comme une variable rouge à faible amplitude qui présente un comportement irrégulier à fine échelle, mais avec une échelle de temps caractéristique de 20 jours à plus grande échelle[14].

La composante visible est une étoile géante rouge évoluée de type spectral M2 III[4]. C'est une étoile à baryum marginale, qui montre une un enrichissement en éléments issus du processus s dans son atmosphère. Ces éléments pourraient avoir été acquis durant un ancien transfert de masse avec un compagnon désormais devenu une naine blanche, ou ils pourraient avoir été formés par l'étoile elle-même, puis remontés lors d'un processus de dredge-up durant la branche asymptotique des géantes[15].

Notes et références

  1. (en) « Hipparcos Tools Interactive Data Access », sur Hipparcos, ESA (consulté le )
  2. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  3. a et b (en) « VSX : Detail for IQ UMa », sur The International Variable Star Index, AAVSO (consulté le )
  4. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  5. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  6. a et b (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  7. a et b (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  8. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  9. a b c et d (en) F. Anders et al., « Photo-astrometric distances, extinctions, and astrophysical parameters for Gaia DR2 stars brighter than G = 18 », Astronomy & Astrophysics, vol. 628,‎ , article no A94 (DOI 10.1051/0004-6361/201935765, Bibcode 2019A&A...628A..94A, arXiv 1904.11302)
  10. (en) Keivan G. Stassun et al., « The Revised TESS Input Catalog and Candidate Target List », The Astronomical Journal, vol. 158, no 4,‎ , p. 138 (DOI 10.3847/1538-3881/ab3467, Bibcode 2019AJ....158..138S, arXiv 1905.10694)
  11. (en) Colin Orion Chandler, Iain McDonald et Stephen R. Kane, « The Catalog of Earth-Like Exoplanet Survey Targets (CELESTA): A Database of Habitable Zones Around Nearby Stars », The Astronomical Journal, vol. 151, no 3,‎ , p. 59 (DOI 10.3847/0004-6256/151/3/59, Bibcode 2016AJ....151...59C, arXiv 1510.05666)
  12. (en) * 83 UMa -- Long-Period Variable sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  13. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  14. (en) John R. Percy et Winnie Au, « APT Observations of Small-Amplitude Red Variables », Information Bulletin on Variable Stars, vol. 4114,‎ , p. 1 (Bibcode 1994IBVS.4114....1P)
  15. (en) A. E. Gomez et al., « Absolute magnitudes and kinematics of barium stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 319,‎ , p. 881 (Bibcode 1997A&A...319..881G)

Lien externe