Géographiquement, elle se situe sur la rive nord du Léman à l'embouchure de la Veveyse. Elle est dominée au nord-ouest par les coteaux orientaux de Lavaux et le mont Pèlerin. À l'est commencent les préalpes, avec Les Pléiades comme premier sommet. La commune comprend le centre-ville au sud, la vieille ville au sud-est et le coteau de Charmontey au nord-est.
Le territoire de Vevey s'étend sur 2,38 km2[3]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 88,8 % de sa superficie, les surfaces agricoles 2,9 %, les surfaces boisées 4,6 % et les surfaces improductives 2,5 %[6].
La ville de Vevey se trouve dans une région au climat tempéré semi-continental. Les températures oscillent entre 15 °C et 35 °C en plein été, et entre −5 °C et 5 °C durant l'hiver. Le Léman rafraîchit le climat en été et l'adoucit en hiver. Durant la saison froide, un fort taux d'humidité de l'air engendré par la proximité du lac et parfois le stratus accentue l'effet de froid ressenti.
Vevey est situé sur le parcours[9] de la Via Francigena décrite dans l'itinéraire de Sigéric. Elle constitue le point de jonction avec le chemin venu du nord décrit dans le Leiðarvísir de Nikulás de Munkaþverá[10].
Étymologie
L'origine du nom de Vevey n'est pas assurée, plusieurs hypothèses étant plausibles[11],[12],[13] :
Dérivation du latin Bivis Vicus (littéralement le bourg à la rencontre des deux chemins), en référence à la voie romaine venant du col du Grand-Saint-Bernard qui se séparait à Vevey en direction de Lousonna (Lausanne-Vidy) à l'ouest et Aventicum (Avenches) au nord.
Par hydronymie de la racine *uiuis (littéralement rivière double) en référence soit aux deux sources de la Veveyse (de Châtel et de Fégire, dans ce cas, Veveyse serait à l'origine du nom de Vevey et non l'inverse), soit aux deux rivières qui délimitent Vevey à l'ouest et à l'est, la Veveyse et l'Oyonne, ou encore pour la Veveyse et la Moneresse (rivière actuellement au cours entièrement souterrain).
Deux hypothèses, anciennes et plutôt désuètes : par dérivation du mot gauloisvevr (=castor) ou par ethnonymie avec le peuple celtique des Bituriges Vivisques.
Dans plusieurs documents de la fin du XVe siècle, le nom de Vevey est restitué en français sous la forme de Viviers. Il est possible que Vevey soit la forme franco-provençale d'un vivier, nom très courant dans les toponymes français, savoyards (ex : Viviers-du-Lac sur le lac du Bourget (en Savoie, en France) et européens. C'est l'hypothèse la plus plausible[réf. nécessaire]. Ex : l'ostel de Savoye de la ville de Viviers du côté de Romon (Archives Privées, CdM, c.1494°) renvoie à la ville de Vevey, proche de Romont (Canton de Fribourg, en Suisse).
En 1898, lors du percement du boulevard Saint-Martin, une nécropole d'une trentaine de tombes de l'âge de la Tène est mise au jour au lieu-dit « En Crédeyles »[15]. Aucune autre trace d'habitation de cette période n’a pour l'instant été trouvée sur le territoire de la commune.
À l’époque romaine, Auguste commence à faire construire une voie de communication commerciale et militaire depuis l'Italie. Cette voie, qui part de Milan, passe par le col du Grand-Saint-Bernard pour rejoindre le Léman. À Vevey, elle se divise en deux, l'une se dirige vers le nord pour aller à Aventicum, l'autre part vers l'ouest et longe le lac puis le Rhône jusqu'à Lugdunum. Grâce à cette voie de communication, une agglomération, définie comme étant un vicus, voit le jour entre les rivières Veveyse et Oyonne dans le centre-ville actuel sur une surface d'environ 20 ha. La localité porte alors le nom de Ouikos dans la Géographie de Ptolémée. Indiquée comme étape, elle se nomme Vibisco dans l'itinéraire d'Antonin, Vivisco sur la table de Peutinger et Bibiscon dans l'Anonyme de Ravenne[16].
Des ruines romaines datant du début du IIe à l’extrême fin du IVe siècle, notamment un temple et un quartier artisanal, ont été mises au jour dans le quartier de Sainte-Claire, lors de la construction du nouveau collège[17].
Moyen Âge
À la fin de l'époque romaine, la ville est probablement temporairement en grande partie abandonnée sous la poussée des invasions barbares. Cependant, la découverte de la très importante nécropole du Clos d’Aubonne à La Tour-de-Peilz, située à 500 m au sud-est du vicus romain, et datant du Ve au IXe siècle, prouve que la région est restée habitée[18].
En 563, l'éboulement du Tauredunum provoqua un probable tsunami à Vevey et sur toutes les rives lémaniques.
La ville commence clairement à se reconstruire à partir du VIIIe siècle. Sigéric la mentionne en 990 dans la Via Francigena sous le numéro et nom d'étape en partant de Rome LIII Vivaec. Du Moyen Âge, plusieurs autres noms nous sont parvenus : Viviscum (1011), Vivesium (1017), Vivois (1163), Vives (1177), Vivex (XIIe siècle) et Viveis (1225).
Vers 1152-1153, passage de Nikulas de Munkathvera qui descend d'Islande, en pèlerinage vers Rome et la Terre Sainte. Vers 1155 il décrira cet itinéraire dans le Leiðarvísir où il cite Vevey comme point de jonction entre l'itinéraire de Sigeric et sa propre route venant de Scandinavie et d'Allemagne. Il précise même qu'ici se rencontrent des voyageurs variés, francs, flamands, gallois, anglais, saxons, scandinaves. Son pèlerinage rejoint ainsi l'itinéraire développé sous le nom de Via Francigena[19].
Plusieurs épisodes de peste viennent ponctuer l'histoire de Vevey, notamment en 1450 (1 400 morts), en 1502, en 1613 (1 500 morts) et en 1631.
De la Renaissance au XVIIIe siècle
Le , à la suite de l'invasion bernoise du pays de Vaud, les députés veveysans se rendent à Morges afin de soumettre leur ville au général bernois Hans Franz Nägeli(de), non sans avoir hésité à rejoindre Fribourg[21]. Le bailli bernois est logé dans un premier temps au château de Chillon, puis dès 1733 dans le bâtiment de l'actuel musée du Vieux-Vevey.
1584 : tremblement de terre important qui fit s'écrouler une partie des murailles.
Durant la nuit du 30 juin au 1er juillet1688, la ville est presque entièrement ravagée par un incendie. Selon les témoins de l'époque, ce sont 220 à 250 bâtiments qui sont entièrement détruits sans compter les dégâts aux autres habitations[22].
Sous l'Ancien Régime, les autorités de la Ville et les principaux fonctionnaires étaient choisis par un tirage au sort dit ballotte, en utilisant de petites boules blanches ou noires, argentées ou dorées, que les votants plaçaient dans une urne spécialement construite à cet usage. De rares témoins de cet usage ont été conservés dans quelques archives communales, dont Morges (boules) et Vevey (distributeur de balottes) ; Yverdon en possède l'un des exemples les plus remarquables[23].
Époque contemporaine
Après la Révolution vaudoise de 1798, et durant tout le XIXe siècle, Vevey connaît une période de prospérité et d'expansion. Les industries de la construction mécanique (Ateliers de Constructions Mécaniques de Vevey), du chocolat, du lait en poudre (Nestlé) et de nombreuses manufactures de tabac (en 1890 : Rinsoz, Ormond, Hoffman, Taverney & Cie, Ermatinger, Dupraz & Cie) sont créées. Des édifices publics sortent de terre, alors que les murs de ville et portes médiévales disparaissent.
Le , le Premier Consul Napoléon Bonaparte passe en revue sur la Grand Place les quelque 6 000 officiers et soldats de la Division Boudet, avant sa traversée des Alpes quatre jours plus tard par le col du Grand Saint-Bernard.
L'essor du tourisme dans la région, bien que déjà naissant (l'hôtel des Trois Couronnes date de 1842) est particulièrement marqué dès l'arrivée du chemin de fer, avec notamment la construction de l'hôtel d'Angleterre dès 1866 et du grand-hôtel en 1867 (disparu à la suite d'un incendie en 1957, à l'emplacement actuel du bâtiment Nestlé)[24].
En 1858 est construit l'hôpital du Samaritain grâce à des dons, il offre alors des services d'une permanence de proximité (infirmerie).
De 1884 à 1890, d’importants travaux de correction et d'endiguement de la Veveyse sont effectués, permettant de mettre la ville à l'abri des fortes crues de cette rivière.
Le , le deuxième tramway électrique du monde est inauguré entre Vevey, Montreux et le château de Chillon. L'usine électrique de Taulan sur les hauts de Montreux, fournit l'énergie en alternance pour les trams durant la journée, et pour l'éclairage public durant la nuit. Cette liaison fut définitivement remplacée par des bus en 1958[25].
En 1892, la commune de Corsier cède à Vevey les quartiers de l'Arabie, de Plan-Dessous, de Plan-Dessus, de Sous-Crêt, des Crosets et du Faubourg-Saint-Antoine[26].
Le Nescafé a été mis au point à Vevey en 1936 par le chimiste Max Morgenthaler.
L'important vignoble situé dans la partie supérieure de la ville disparaît progressivement durant le XXe siècle au profit de maisons d'habitation.
Dès 1998, le concept Vevey, Ville d’Images est développé pour mettre en lumière la multitude d’entreprises et d’institutions liées à l’image et à la communication visuelle qui œuvrent sur le plan culturel et économique sur la Riviera vaudoise. La Fondation Vevey, Ville d'Images, dotée d'une structure de fonctionnement légère, est créée en 1999. Elle a pour but de mettre en place une stratégie visant à développer et coordonner toutes les initiatives liées à l'image, tant sur le plan culturel qu'économique et touristique. Les dernières éditions du Festival des Arts Visuels, Images, ont un succès international. Stefano Stoll, après l'avoir fait fructifié comme délégué culturel de la ville de Vevey, en a été nommé directeur par la Fondation et s'y consacre exclusivement.
Première moitié du XIXe siècle, les murailles entourent encore la ville.
Aux environs de 1885.
La place du marché et la Grenette à la fin du XIXe siècle.
Vevey vue de la terrasse de Saint-Martin.
Entre 1890 et 1900.
Vevey et les Dents du Midi, entre 1890 et 1900.
Population et société
Gentilé et surnoms
Les habitants de la commune se nomment les Veveysans[27].
Ils sont surnommés les Pâtés froids[27],[28], lè Caca-Païvro, soit les caque-poivre en patois vaudois, et les San-Toudelles, soit ceux de Saint-Théodule, du nom de la chapelle et de la confrérie du même nom au XIVe siècle[29].
Démographie
Évolution de la population
Vevey compte 19 738 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 8 293 hab/km2[2]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 7,8 % (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[3].
Évolution de la population de Vevey entre 1850 et 2020[30],[2]
Pyramide des âges
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 34,1 %, au-dessous de la valeur cantonale (35 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 20,2 %, alors qu'il est de 21,9 % au niveau cantonal[31].
La même année, la commune compte 9 486 hommes pour 10 266 femmes, soit un taux de 48 % d'hommes, inférieur à celui du canton (49,1 %)[31].
Établissements primaires et secondaire : Collège Bleu, Collège du Clos, Collège de la Veveyse, bâtiment des Crosets, de l'Aviron, de Charmontey, de la Part-Dieu, de Plan, du Panorama et des Galeries du Rivage
FSG Vevey Jeunes Patriotes, société de gymnastique
CA Riviera, club d'athlétisme fondé en 1952 sous le nom de CARE Vevey (Centre athlétique région Est)
Associations, sociétés
Vibiscum (Association des amis du Vieux-Vevey). Cette association a pour but de promouvoir et cultiver la mémoire du passé monumental, culturel et social de la région veveysanne. Elle a été créée le 26 juin 1989. Le Prix Vibiscum est remis à une personne ayant œuvré pour l’histoire de la ville. Publications diverses[32].
Vevey doit son développement économique à sa situation sur la rive nord-est du lac Léman. Au début, c'était un point de transbordement important sur la route commerciale entre la France et la Suisse. Les marchandises ont été transportées par bateau depuis la France jusqu'à Vevey, où elles ont été chargées sur des chariots et transportées vers d'autres destinations.
Au XVIIIe siècle, Vevey était encore dominée par l'agriculture et la viticulture. C'est ici que les produits agricoles de la région environnante étaient transformés et commercialisés. À cette époque, le commerce comprenait des manufactures de tabac et de tissus, des chapelleries, des tanneries, mais aussi des ateliers de marbrerie et d'horlogerie, qui étaient initialement réalisés à la maison.
Au début du XIXe siècle, la ville s'est rapidement développée pour devenir un site industriel et, au cours du siècle suivant, le changement structurel en faveur des grandes entreprises a eu lieu. Cette période voit la création de la Caisse d'Épargne du district de Vevey, première caisse d'épargne du canton de Vaud (1814), l'ouverture des Ateliers de constructions mécaniques de Vevey (1842) et la création de la manufacture de tabac Rinsoz & Ormond (1852). Vevey devient un centre important de l'industrie chocolatière : sous François-Louis Cailler, la première chocolaterie de Suisse est fondée en 1819. Au cours du XXe siècle, il y a eu plusieurs crises, notamment dans l'industrie horlogère dans les années 1930 et dans le tourisme pendant la Seconde Guerre mondiale. En conséquence, la diversification a eu lieu dans de nombreux secteurs économiques. La récession de 1974 et 1975 a également frappé durement l'industrie, entraînant de nombreuses fermetures d'usines et un déclin démographique d'environ 2 000 personnes en 10 ans.
Aujourd'hui, il y a environ 11 000 emplois à Vevey.
L'entreprise la plus importante à ce jour est Nestlé S.A., le plus grand groupe agro-alimentaire au monde, dont le siège social est à Vevey. Il existe également de nombreuses autres entreprises dans l'industrie alimentaire et des boissons, l'industrie pharmaceutique, l'imprimerie et l'édition, la construction d'appareils, la mécanique de précision et la microtechnique. Vevey abrite également des banques et des compagnies d'assurance, des autorités municipales et de district et la compagnie d'électricité Holdigaz. La ville compte deux hôpitaux régionaux jusqu'en 2019, l'Hôpital de la Providence (depuis 1933) et l'Hôpital du Samaritain (depuis 1956). Ils sont remplacés à cette date par un hôpital régional situé à Rennaz.
Voici une liste des entreprises connues de Vevey :
CIPAG, entreprise créée en 1930 par Marcel Mutrux, spécialisée à l'origine dans la fabrication de chauffe-eau à gaz. Elle a connu un important développement et compté jusqu'à 220 collaborateurs. Cipag avec ses succursales en Suisse allemande et au Tessin a longtemps été le plus grand fournisseur de Suisse de chauffe-eau à gaz et électriques. L'entreprise s'est diversifiée au cours du temps dans la fabrication de chaudières et dans la construction d'appareils spéciaux (chaudronnerie fer et inox). Une nouvelle usine a été construite à Puidoux en 1986. En 2011, Cipag a été absorbée par Elcotherm, filiale du groupe Ariston.
TUSA, entreprise créée en 1937 spécialisée dans les tubes aluminium. En 2016, la société, alors propriété du groupe italien Scandolara, est délocalisée en Italie. Sa production était de 60 millions de tubes par année[34].
Politique
Conseil communal
Résultats des dernières élections aux Conseil communal[35]
L'ancienne maison d'Herwarth (démolie et remplacée par le Casino du Rivage), faisait partie également du patrimoine remarquable de Vevey. Cette résidence de prestige, avec cour d'honneur, a été bâtie entre les années 1713 et 1728, sans doute par le banquier Aimé Grenier. Celui-ci vend en 1728 cette demeure « nouvellement bâtie » à Jacques-Philippe d'Herwarth, qui y apporte des modifications, comprenant notamment ses armoiries au fronton, ainsi que divers aménagements et décors intérieurs. Collaborent à ces travaux le sculpteur Philippe Chéret artiste originaire de Montpellier et le peintre piémontais Giuseppe Antonio Petrini. Ce dernier y réalise des plafonds peints illustrant une monumentale architecture feinte, décors qui ne sont pas sans rappeler ceux du grand salon d'Hauteville. Jacques-Philippe d'Herwarth acquiert en effet en 1734 la seigneurie de Saint-Légier et y fait reconstruire le prestigieux château d'Hauteville[41]. L'ancienne maison d'Herwarth est transformée en douane cantonale en 1817 par l'architecte lausannois Henri Perregaux, puis est entièrement démolie en 1896[42].
Le marché couvert de Vevey est baptisé Galeries du Rivage dès son achèvement, en 1935. L'inventaire du Recensement architectural du canton de Vaud lui attribue une note 2, correspondant à un objet d'importance régionale. Cet ouvrage a été projeté dans le cadre d'un concours d'architecture, le premier prix allant aux architectes Henri Gross, Paul Lavenex et Eugène Mamin de Lausanne. Toutefois, le mandat d'exécution revient au bureau qui a obtenu le troisième prix, à savoir Maurice Schobinger (1891-1976) et Marcel Taverney (1898-1865) à Paris, avec Robert Gétaz (1906-1970), à Vevey. Le chantier de ce bâtiment audacieux débute en 1934 et s'achève une année plus tard. Il est réalisé essentiellement en béton armé, technique pour laquelle on fait appel à l'ingénieur Alexandre Sarrasin. La structure comprend une grande halle couverte d'une voûte quasi-parabolique, précédée d'un abri en forme de marquise "champignon". Par son langage formel, ce bâtiment se rattache au Mouvement Moderne, initié dans la région par la villa Le Lac construite par Le Corbusier en 1923-1924. Dès leur achèvement, Galeries du Rivage sont signalées dans le Journal de la construction en Suisse romande, et, en France, dans La Construction moderne. Inspirées des halles de Reims (1927), elles « constituent un ouvrage majeur dans le panorama de l'architecture moderne de l'entre-deux-guerres en Suisse romande »[43].
Musées
La commune compte plusieurs musées, parmi lesquels :
La Fête des Vignerons, qui a lieu tous les 25 ans environ. La dernière a eu lieu du 18 juillet au 11 août 2019[46].
La foire de la Saint-Martin. Très ancienne foire d'automne organisée généralement le 2e ou 3e mardi de novembre, proche du 11 novembre, fête de Saint Martin, patron de la ville[47].
Le Festival Images (festival de photographie en plein air, avec les Grand prix européen des premiers films et Grand prix international de photographie de Vevey).
Festival des Artistes de Rue.
Le VIFFF (Vevey International Funny Film Festival).
François Louis Forney (1779, Vevey-1820, Paris), père d'Aimé Samuel Forney (1819, Paris-1879, Paris) homme d'affaires et philanthrope né en France, mais d'origine suisse.
Émile Romang (1863-1947), entrepreneur à l'origine de Getaz-Romang.
Émile-Louis Roussy (1842-1920) chef d'entreprise suisse, président de la Société électrique Vevey-Montreux (1888-1904), vice-président de la Société romande d'électricité (1904-1913), administrateur de Peter-Kohler, président du conseil d’administration de la société Nestlé (1905-1920), de la Banque suisse et française à Paris[49].
Jacqueline Mani (1931-), institutrice et cantatrice, directrice du chœur Papimoustache, auteur et compositeur de comédies musicales pour enfants[52].
Henri Nestlé, pharmacien allemand, fondateur des farines lactées éponymes (à la base de Nestlé), habita Vevey de 1843 à 1875[53].
Daniel Peter (1836-1919), fondateur de la marque de chocolat éponyme, inventeur du chocolat au lait en 1875, Conseiller municipal à Vevey (1893-1896)[54].
Élisée Reclus (1830-1905), géographe, homme politique
Gustave Eiffel, ingénieur, séjourna régulièrement à Vevey et y acquit (à l'emplacement actuellement occupé par le siège de la multinationale Nestlé) la villa Lucia (construite en 1886 pour le banquier veveysan William Cuénod par l'architecte Victor Chaudet), devenue, du temps d'Eiffel, villa Valentine, du nom de sa troisième fille, ou villa Claire. Elle fut démolie en 1978[55].
Nicolas Gogol, écrivain russe, séjourne un mois à Vevey en automne 1836. Il y rédige partiellement son roman Les Âmes mortes
Clara Haskil, pianiste, habita Vevey de 1951 à 1960
Paul Morand, écrivain, diplomate et académicien, vécu en exil dans le château de l'Aile de 1948 à sa mort en 1976
Romain Rolland, écrivain, futur Prix Nobel de littérature, séjourne à Vevey en été 1914, au début de la guerre, et plus tard à Villeneuve.
Jean-Jacques Rousseau habita Vevey en 1731 au café de la Clef. Son roman Julie ou la Nouvelle Héloïse a pour cadre les environs de Vevey : « Lettres de deux amants habitant d'une petite ville au pied des Alpes ».
Parti d'or et d'azur à deux lettres V entrelacés de l'un à l'autre[56].
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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↑Patricia Brand et Catherine Guanzini, « Rôle du tirage au sort dans les pratiques électorales au XVIIIe siècle. Le cas d'Yverdon et des villes vaudoises », dans Antoine Chollet et Alexandre Fontaine, Expériences du tirage au sort en Suisse et en Europe, Berne, Confédération suisse, , p. 145-169.
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↑Joelle Neuenschwander-Feihl, « Les Galeries du Rivage à Vevey. Une réalisation exceptionnelle des années 1930 », Art+Architecture, no 2, , p. 24-33 (ISBN978-3-03797-890-0)
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↑Vanessa Cardoso, « Rendez-vous en 2019 pour la Fête des vignerons », 24 Heures, (lire en ligne)
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↑Catherine Schmutz Nicod et Karina Queijo, « La vie parisienne au bord du Léman. Les propriétés du prince Napoléon, de Jean-Philippe Worth et de Gustave Eiffel », Monuments vaudois, vol. 14, , p. 22-30 (ISSN1664-3011).
Gras : Chef-lieu de canton U : Membres de l'union des villes suisses sans pour autant être des villes d'un point de vue statistique C : Communes de plus de 10 000 habitants étant des villes selon l'ancienne définition de 1882, mais pas selon la définition actuelle