La commune de Veyrier est située au pied du Salève, à 5 km au sud-est de Genève[4]. Son territoire s'étend sur 6,5 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 51,8 % de sa superficie, les surfaces agricoles 31,1 %, les surfaces boisées 14,2 % et les surfaces improductives 3,2 %[5].
Le toponyme de la commune, qui se prononce /vɛʀje/, dérive probablement d'un nom de personne latin (Varius ou Verius ont été avancés), propriétaire d'un domaine rural, et du suffixe celtique-akos/-acum, qui désigne un lieu[6].
La première occurrence écrite du toponyme remonte à 1201, sous la forme Vayrie[6].
Histoire
La région a servi de lieu de refuge, tant par la présence de forêts que les grottes nombreuses du Salève.
D'importantes fouilles archéologiques se sont succédé dans les carrières du Salève. Elles ont permis de développer notre connaissance des peuples magdaléniens.
C'est près de Veyrier, ou plus précisément dans une des carrières du Salève voisin (côté français), qu'est découvert en 1833 par François-Isaac Mayor, le premier objet magdalénien dans un niveau archéologique non mélangé[7]. Cet objet est « une tige de quatre pouces de longueur, bordée d'épines travaillées par la main de l'homme »[réf. nécessaire].
Au Moyen Âge, sur le territoire de la commune on relève la seigneurie de Symond, possession au XVIe siècle d'une famille noble établie à Cluses[8].
Sous domination savoyarde depuis le XVIe siècle, savoyarde à part entière depuis le premier traité de Turin en 1754, Veyrier devient française en 1792, intégrée au département du Léman à la suite de la campagne d'Italie du général Bonaparte[9]. Elle le reste jusqu'à la signature du second traité de Turin de , par lequel le roi de Sardaigne Victor-Emmanuel de Savoie cède alors à Genève cette partie de l'ancienne commune d'Étrembières-Veyrier qui devait lui revenir. Les autorités genevoises prennent possession de Veyrier le .
Le Conseil administratif est composé de trois conseillers administratifs, dont l'un est nommé[Par qui ?] maire pour une année. Les trois conseillers se répartissent les dicastères pour la législature de cinq ans.[réf. nécessaire] L'exécutif de la commune, entré en fonction le , se compose de la façon suivante :
Aménagement du territoire Constructions, autorisations de construire et Gestion des bâtiments Plan directeur communal Routes et espaces verts Gestion des déchets
Aline Tagliabue
Veyrier-Ensemble
Conseillère administrative
Petite enfance Écoles Social et sports Culture et manifestations Promotion environnementale Transports publics Information
Le Conseil municipal est composé de 25 membres. Il est dirigé par un bureau composé d'un président, d'un vice-président et d'un secrétaire. Des commissions, dans lesquelles les partis élus au conseil municipal sont représentés par un ou deux commissaires, proportionnellement à leur nombre de sièges en plénière, traitent des sujets particuliers : finances, bâtiments, affaires sociales, etc.[réf. nécessaire] Lors des élections municipales du , le Conseil municipal, composé de 25 membres, est renouvelé et représenté de la façon suivante[11] :
Les habitants de la commune se nomment les Veyrites[15].
Ceux de la localité de Pinchat se nomment les Pinchatons[16].
Démographie
Évolution de la population
Veyrier compte 11 901 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 1 831 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 18,8 % (canton : 10,1 % ; Suisse : 9,4 %)[2]. La commune a été entre le et le , la 10eville du canton, avec près de 11 000 habitants, mais elle a perdu son statut à la suite de la nouvelle définition légale d'une ville suisse[17].
Évolution de la population de Veyrier entre 1850 et 2020[18],[1]
Pyramide des âges
En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 36,2 %, au-dessus de la valeur cantonale (33,9 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 23,6 %, alors qu'il est de 21,7 % au niveau cantonal[19].
La même année, la commune compte 5 789 hommes pour 6 072 femmes, soit un taux de 48,6 % d'hommes, supérieur à celui du canton (47,7 %)[19].
La commune de Veyrier possède trois établissements scolaires pour le primaire : l'école du Grand Salève, anciennement école de Veyrier (située au centre du village de Veyrier, sur l'avenue du Grand-Salève), l'école du Bois-Gourmand (route de Veyrier) et l'école de Pinchat (chemin de la Tour-de-Pinchat).
Il existe par ailleurs quatre établissements privés : l'Institut Catholique La Salésienne (route de Veyrier), l'école Eden (route de Veyrier), le groupe scolaire Athéna (Chemin de Sierne) et l'école Girsa (Route de Veyrier).
Elle abrite une piscine municipale[23]ainsi qu'un stand de tir sportif[24].
Sécurité
La commune de Veyrier dispose d'une Police municipale et d'une compagnie de sapeurs-pompiers.
Culture et patrimoine
Héraldique
De sinople à deux bandes d'or, au chef du même chargé d'une aigle de sable[25].
Activités culturelles
La commune de Veyrier a également sa propre fanfare. Fondée en 1881 et connue sous le nom de l'Écho du Salève, elle est placée sous la direction de Monsieur Ferran Gilli-Milera et est présidée par Madame Patricia Glaus[26].
La commune de Veyrier dispose d'un espace culturel nommé la Mansarde de Veyrier, née en 1985, proposant expositions et concerts à l'avenue du Grand-Salève 4[27]. Le Chevalet Grand-Donzel, situé au chemin du Bois-Gourmand, offre aux artistes-peintres un espace important d'une grande visibilité[28].
↑Caroline Zumbach et Sophie Simon, « Sophie Luthi quitte l'Exécutif de Veyrier avec effet immédiat », La Tribune de Genève, (lire en ligne, consulté le ).
↑Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN2-88412-000-9), p. 141
↑Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN2-88412-000-9), p. 101
↑Jean-Claude Mayor, Richard Gaudet-Blavignac, Louis Mühlemann et Alexandre Gisiger, Les Communes genevoises et leurs armoiries, Chapelle-sur-Moudon, Ketty & Alexandre, , 143 p. (ISBN2-88114-005-X), p. 136
Gras : Chef-lieu de canton U : Membres de l'union des villes suisses sans pour autant être des villes d'un point de vue statistique C : Communes de plus de 10 000 habitants étant des villes selon l'ancienne définition de 1882, mais pas selon la définition actuelle