Bussigny
Bussigny est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de l'Ouest lausannois. La commune est appelée Bussigny-sur-Morges jusqu'en 1959, puis Bussigny-près-Lausanne jusqu'en 2014. La commune est nommée Cité de l'énergie en 2013. Elle obtient le statut de ville en 2015, et atteint les 10 000 habitants le 11 mai 2021. GéographieSituationBussigny est bordé à l'ouest par la Venoge qui marque la frontière avec Bremblens et Échandens et à l'est par la Sorge qui marque la frontière avec Crissier. L'altitude moyenne de la commune est à 433 mètres[3]. Le territoire de Bussigny s'étend sur 4,82 km2[2]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 49,9 % de sa superficie, les surfaces agricoles 31,8 %, les surfaces boisées 17,0 % et les surfaces improductives 0,8 %[4]. TransportsBussigny est desservie par une ligne de train et trois lignes de bus. Afin de desservir les axes forts et régulièrement encombrés de leurs réseaux, les Transports publics de la région lausannoise ont planifié d'importantes nouveautés sur l'ensemble de l'agglomération de la capitale vaudoise. Parmi ces projets, on peut en citer deux concernant directement l'avenir des transports publics à Bussigny :
ToponymieCe toponyme est attesté en 1488 sous la forme Bussignies. Il tire son origine du nom de personne latin Bussenius avec le suffixe celtique -akos devenu en latin -acum. Ce nom fait partie de l'importante famille de toponymes formés à l'époque romaine, et qui ont été créés à partir d'un nom de famille propriétaire du domaine. La forme composée Bussigny-près-Lausanne s'explique par le besoin de distinguer cette localité de Bussigny-sur-Oron[8]. HistoireDes documents de l'époque bernoise désignent la commune par « les Communautés de Bussigny et Saint-Germain ». À cette époque en effet, Bussigny côtoyait un autre hameau, celui de Saint-Germain. La fusion se fera en 1803, alors que naissait le canton de Vaud. De nos jours, on retrouve encore à Bussigny la rue Saint-Germain, vestige témoignant de l'existence de ce petit village. Au XIXe siècle, le nom officiel était Bussigny-sur-Morges. En 1885, Bussigny est relié au réseau ferroviaire par la ligne du Jura-Simplon[9]. Depuis 1959, le village devient Bussigny-près-Lausanne. En réalité, ces changements de nom reflètent uniquement le rythme de l'histoire. Les deux hameaux à l'époque du Pays de Vaud paysan ; puis une fusion en 1803 avec une seule localité rattachée au district de Morges et enfin le grand boum de la seconde moitié du XXe siècle dans le sillage de l'agglomération lausannoise. En 2012, la commune émet le souhait de changer son nom en Bussigny. Le 14 janvier 2014, le Grand Conseil Vaudois a voté la modification de la Loi sur le découpage territorial et accepta le changement du nom de la ville en Bussigny. Il entre officiellement en vigueur le 1er mai 2014. En 2015, le village change de statut et devient officiellement une ville[10]. PolitiqueVie politiqueLe Conseil municipal (exécutif) est composé de 5 membres, deux de l'Entente communal (centre et droite) et trois du Parti socialiste, indépendants de gauche et verts (PSIG). Le Conseil communal (législatif) comprend 75 membres, 29 pour l'Entente communale, 34 pour le PSIG et 12 pour l'Union démocratique du centre[11],[12]. Ci-dessous un graphique représentant l'évolution des rapports partisans à Bussigny de 1965 à 2016[13]. 25
50
75
100
125
150
1965
1969
1973
1977
1981
1985
1989
1993
1997
2001
2006
2011
2016
Gestion de l'environnementL'entier de la surface forestière communale est certifiée FSC[14]. Depuis 2013, Bussigny est nommée Cité de l'énergie[14]. PopulationGentilé et surnomLes habitants de la commune se nomment les Bussignolais. Ils sont surnommés les Mange-Loup[15]. DémographieÉvolution de la populationBussigny compte 10 365 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 2 150 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 10,7 % (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[2]. Pyramide des âgesEn 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 36,7 %, au-dessus de la valeur cantonale (35 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 18,6 %, alors qu'il est de 21,9 % au niveau cantonal[17]. La même année, la commune compte 4 819 hommes pour 4 784 femmes, soit un taux de 46,5 % d'hommes, inférieur à celui du canton (48,2 %)[17]. ÉducationLa scolarité publique à Bussigny est assurée par un établissement localisé sur deux communes, l'établissement scolaire de Bussigny et Villars-Sainte-Croix. Cet établissement regroupe huit collèges sur le territoire bussignolais, et un seul sur la commune de Villars-Ste-Croix. SportBussigny compte près de vingt sociétés sportives[18], dont par exemple:
ReligionLa paroisse Saint-Pierre est la communauté des catholiques de Bussigny, qui ont leur lieu de culte à Bussigny même. La paroisse comprend aussi les communes de Villars-Sainte-Croix, Mex et Vufflens-la-Ville, pour un total d'environ 5 500 catholiques. La paroisse Saint-Pierre de Bussigny fait partie de l'Unité Pastorale de Renens-Bussigny. La communauté paroissiale a célébré les 50 ans de son existence le 29 juin 2014, en la fête des apôtres Pierre et Paul. Les paroissiens ont aussi fêté en 2009 les 40 ans de la construction de l’église catholique. À cette occasion, le conseil de paroisse a entrepris une petite rénovation du bâtiment qui a compris la pose de vitraux. Ils ont été réalisés par l'artiste de renom Yoki[19]. Culture et patrimoinePatrimoine bâti et urbanismeLa ville comptait 3 714 logements en 2015, dont 582 maisons individuelles, pour un total de 3 410 ménages[20]. Aujourd'hui, Bussigny continue son développement urbain : de nouveaux quartiers naissent, et les nombreuses constructions récentes de bâtiments surprennent les résidents. En effet, les citoyens de la commune vaudoise ont vécu la période 2000-2015 en l'absence de chantiers de grande ampleur[21]. Édifices religieuxLe temple protestant (ancienne église Saint-Germain) reconstruit en 1856-1858 est attribué à l'architecte Louis Wenger[22], mais cette assertion est contredite par les données des archives communales, qui n'évoquent pas Wenger dans la genèse de ce bâtiment, mais bien la collaboration du voyer Samuel Cupelin et de l'architecte David Braillard[23]. L'église catholique Saint-Pierre (rue du Jura 14), sur une hauteur, a été construite en 1969 par l’architecte Hanns A. Brütsch 46° 33′ 12″ N, 6° 33′ 03″ E[24] . Édifices publics
Architecture civile
Places et espaces
Parcs et jardins
FontainesPlusieurs fontaines agrémentent la localité, notamment à la rue des Alpes et dans les ruelles voisines. Manifestations
Personnalités
Héraldique
Voir aussiLiens externes
Fonds d'archives
Références
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