Un glissement de terrain dans la région de Saint-Maurice (massif du Grammont) forme un barrage sur le Rhône avec montée des eaux en amont. La rupture du barrage provoque un tsunami qui crée des dégâts importants en aval y compris sur les berges du Léman. Cet événement appelé catastrophe du fort de l’Écluse ou éboulement de Tauredunum est signalé par Grégoire de Tours et Marius d'Avenches[5],[6],[7]. Une vague de treize mètres de hauteur atteindra ainsi Lausanne quinze minutes après l'effondrement et, septante minutes plus tard, Genève (huit mètres).
↑ a et bEduard von Muralt, Essai de chronographie byzantine : Pour servir à l'examen des annales du bas-empire et particulièrement des chronographes slavons de 395 à 1057, St. Petersbourg, Eggers, (lire en ligne)
↑Procope, François André Isambert, Histoire de Justinien, Volume 2, Firmin Didot Frères, (lire en ligne)
↑Heinrich Joseph Wetzer, Benedikt Welte, Isidore Goschler, Dictionnaire encyclopédique de la théologie catholique, Volume 5, Gaume frères et J. Duprey, (lire en ligne)
↑Michel Olagnon (ill. Janette Kerr(en)), Anatomie curieuse des vagues scélérates, Versailles/impr. en République tchèque, Quæ, coll. « Carnets de sciences », , 176 p. (ISBN978-2-7592-2967-3, présentation en ligne), IV. Une famille nombreuse de vagues insolites, « Vague scélérate dans un verre d'eau », p. 37-39.