PradesÉcouter (en catalan : Prada) est une commune du sud de la France. Sous-préfecture et chef-lieu de canton du département des Pyrénées-Orientales, en régionOccitanie, cette ancienne cité fortifiée fondée au IXe siècle, est aujourd'hui la principale ville de l'ouest du département. Peuplée de 6 124 habitants en 2021, Prades est la ville-centre d'une unité urbaine de 9 253 habitants en 2014. Ses habitants sont appelés les Pradéens et les Pradéennes. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.
La cité conflentoise est riche en monuments dans les rues et ruelles de son centre, comme des façades décorées, des fontaines sculptées, des oratoires et des anciens lavoirs, témoins de la prospérité bourgeoise des siècles précédents.
Géographie
Localisation
Carte de la commune avec localisation de la mairie.
Sur les plans historique et culturel, Prades fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[3].
La ville est située à l'ouest de la plaine de la Têt, en Bas-Conflent. Le centre-ville est situé sur une terrasse de la Têt qui se trouve à environ 20 mètres au-dessus de l'altitude du cours actuel de la rivière[Note 2],[Carte 1],[Carte 2]. Prades est dominée par le Canigou au sud et par le massif du Madrès au nord. L'altitude de la commune varie entre 300 et 745 mètres[5]. La commune se situe en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)[6]
Prades, vu de l'ouest. La ligne pointillée indique la limite approximative de la commune.
Le centre-ville se situe sur une terrasse de la Têt. L'église (avec sa tour proéminente) est située au sud de la rivière ; l'hôpital (le grand bâtiment blanc à l'arrière de la ville) est situé au nord de la rivière. Au-delà, vers le nord : les contreforts du massif du Madrès.
La montagne du Canigó, au sud de Prades, et les collines au nord de la ville, reposent sur des formations géologiques différentes. Canigó est un horstnéogène de métasédimentspré-cambriens et de formations ignées paléozoïques; les collines au nord de la ville sont principalement constituées de schistes du Paléozoïque inférieur. Les deux zones sont séparées par la faille de la Têt (faille normale majeure d'âge néogène), et par une zone de sédiments plus jeunes (Miocène et Quaternaire) (ces sédiments recouvrent en fait la plus grande partie de la commune de Prades)[7]. La faille de la Têt a largement déterminé le cours de la rivière Têt sur une grande partie de son parcours, y compris le tronçon de la rivière qui traverse la commune.
Hydrographie
Prades est traversée au centre nord par la Têt et par la Llitera à l'est de la ville. Plusieurs ruisseaux traversent le quartier de la Sacristie.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 850 mm, avec 6,3 jours de précipitations en janvier et 4,6 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Eus à 4 km à vol d'oiseau[10], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 539,8 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 3] est recensée sur la commune[14] : le « versant sud du massif du Madres » (27 267 ha), couvrant 27 communes du département[15].
Urbanisme
Typologie
Au , Prades est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].
Elle appartient à l'unité urbaine de Prades[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Prades, dont elle est la commune-centre[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (40,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (46,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (31,5 %), zones urbanisées (20,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,8 %), forêts (14,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Morphologie urbaine
Il y a sept quartiers à Prades :
Quartier 1 (de la gare) : il occupe la place du quartier de la gare de Prades et des anciennes industries reconverties en commerces et appartements. Il est coupé par le boulevard de la Gare.
Quartier 2 : c'est dans ce quartier que se trouvait l'ancienne mairie qui a été remplacée par la mairie de quartier. Elle est bordée au nord par l'avenue du Général de Gaulle. Assez atypique, un stade est implanté au milieu du quartier.
Quartier 3 (ouest) : le quartier est baigné à l'ouest par la Llitera jusqu'à sa confluence (dans la Têt). L'hôtel de ville se trouve dans un parc arboré situé dans le quartier.
Quartier 4 et Quartier 5 : les deux quartiers réunis correspondent au centre historique. L'église Saint-Pierre de Prades, le collège, la piscine et le plan d'eau se situent dans le quartier 4 alors que l'école de musique et l'école primaire se trouvent dans l'autre quartier moins ancien. En une entité "cœur de ville" est individualisée.
Quartier 6 : ce quartier inclut tous les quartiers et lotissement au nord du fleuve Têt. Il y a l'hôpital de Prades le lycée et le collège privé, le stade de rugby et d'autres infrastructures sportives. On y accède par la Rocade.
Quartier 7 : Tandis qu'au nord se trouvent la coopérative fruitière et un Intermarché, le sud du quartier est constitué de mas éparpillés parmi les vignes et les amandiers[18].
La ville bénéficie d'une liaison régulière par TER (Train express régional) avec Perpignan à l'est et Villefranche-de-Conflent à l'ouest (puis avec Bourg-Madame et Latour-de-Carol par la Ligne de Cerdagne). Si le trajet Perpignan-Prades dure environ trente minutes, celui jusqu'à Latour-de-Carol est beaucoup plus long (plus de trois heures) avec correspondance à Villefranche-de-Conflent.
Des services de bus urbains et régionaux assurent la liaison avec les villes des environs (Perpignan, Mosset, Fontpédrouse, Py, Porté-Puymorens, etc.).
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[23]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[24].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[25].
Carte des zones inondables.
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].
Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le barrage des Bouillouses sur la Têt, un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[27].
Risque particulier
La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[28].
En , la Révolution française proclame l'abolition des privilèges. La plupart des communes partagent alors les bois et près communaux. De nombreux riverains et propriétaires se servent dans ce qu'il reste des anciennes forêts. Certains massifs sont dévastés en quelques années, parfois brûlés pour en revendre la cendre comme engrais, quand on n’y prend pas également l’humus pour le mettre sur les champs, rapporte Antoine César Becquerel[36][réf. obsolète]. Malgré les efforts de la jeune préfecture des Pyrénées-Orientales, la forêt de Prades est ainsi perdue. Le Préfet a fait imprimer et afficher un texte tentant de raisonner la population et de l'alerter sur le fait qu'elle détruisait une ressource forestière qui allait lui manquer : « Les cailloux des monts, entraînés par les eaux, encombrent les lits des rivières et les font déborder. Nos superbes forêts de Céret et de Prades sont détruites. Il n'y aura bientôt plus de bois de chauffage ; les bois taillis ne peuvent suffire aux forges, et la rigueur des saisons a fait périr une quantité d'oliviers »[36][réf. obsolète].
En , des dizaines de milliers de réfugiés espagnols arrivent à Prades par train de Latour-de-Carol. Les femmes et enfants sont évacués, les hommes (30 000 de l’armée de l’Est) sont retenus sous la surveillance du 81e régiment d'infanterie[37]. Parmi eux, Pau Casals, célèbre violoncelliste, y trouve refuge en 1939 alors que la chute de la République espagnole était proche. Dans les années qui suivent, il s'intéresse au sort des nombreux républicains espagnols exilés dans la région. Ce sont également des Espagnols qui créent une des principales formations de Résistance dans le département, la Ire brigade de guérilleros. C’est cette brigade qui attaque le QG de la Gestapo à Prades[38], le . Les 150 guérilleros et 50 FTP français luttent de manière acharnée pendant 5 heures, sans réussir à prendre le contrôle des étages[39].
Après les Espagnols, la ville de Prades voit arriver à partir du les réfugiés de la ville de Menton, dont 15 000 des 21 000 habitants ont été évacués et pour la plupart envoyés vers les Pyrénées-Orientales. Au fil de leur arrivée en gare de Prades, ceux-ci sont répartis dans 83 communes du département, tandis que la mairie de Menton s'installe officiellement dans un bâtiment de la ville. Cependant, les capacités d'accueil de la région commencent à être saturées et le 3 000 d'entre eux sont envoyés dans le Var. À peine trois jours plus tard, du 16 au , c'est l'ensemble du département qui subit d'importants dégâts lors de l'épisode pluvieux de l'Aiguat. Fin octobre la majorité des réfugiés de Menton sont renvoyés dans le Var où ils restent pour la plupart jusqu'à la fin de la guerre[40].
En 1950, Pablo Casals crée à Prades le festival de musique (qui porte désormais son nom) auquel il participa jusqu'en 1966, et qui permit des rencontres musicales devenues légendaires entre les plus grands instrumentistes de l'époque.
En 1955 est créé le ciné-club de la ville sous l'impulsion de Louis Monestier, alors maire de la ville, et Marcel Tariol. En 1959, sous l'égide de René Clair, Pablo Casals, Président d'Honneur, sont créées les Rencontres Cinématographiques Internationales de Prades qui ont lieu chaque été, pendant la troisième semaine de juillet. En 2009, l'association Les Ciné-Rencontres de Prades a fêté avec succès les 50 ans du festival.
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Évolution de la population
1358
1365
1378
1424
1470
1515
1553
1709
1720
74 f
73 f
32 f
32 f
84 f
94 f
100 f
303 f
339 f
Évolution de la population, suite (1)
1767
1774
1789
-
-
-
-
-
-
2 131 H
1 930 H
451 f
-
-
-
-
-
-
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN2-222-03821-9))
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[47].
En 2021, la commune comptait 6 124 habitants[Note 8], en évolution de +1,39 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Il existe quatre écoles primaires, le collège Gustave Violet, le lycée Charles Renouvier et l'ensemble scolaire Saint-Joseph. Il existe aussi l'Université catalane d'été.
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 264 personnes, parmi lesquelles on compte 65,9 % d'actifs (49,6 % ayant un emploi et 16,3 % de chômeurs) et 34,1 % d'inactifs[Note 11],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
Sur ces 1 669 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 132 travaillent dans la commune, soit 68 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 68,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,9 % les transports en commun, 21,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
L'église Saint-Pierre, située au cœur du centre ancien qui s'est constitué autour d'elle, est un monument emblématique de la commune[Note 12]. Possession de l'abbaye de Lagrasse, les parties les plus anciennes de l'édifice remontent vraisemblablement au XIIe siècle, bien que son origine remonte au moins au XIe siècle. L'augmentation de la population rend l'édifice roman trop exigu, et au début du XVIIe siècle, il est remplacé par l'édifice actuel, achevé au XVIIIe siècle. Le clocher roman est conservé[57]. L'église renferme un mobilier baroque, dont le retable classé[58] du maître autel considéré comme étant le plus grand retable baroque de France; terminé en , il est dû au sculpteur catalan Joseph Sunyer[59]. Elle abrite également un trésor riche rassemblant de nombreux reliquaires venant de Prades mais aussi d'autres églises et monastères du Conflent. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en [60].
L'Église Saint-Martin de Canoha (Sant Marti de Canoa) est également à signaler. L'édifice, qui consiste en une nef unique voûtée en berceau (apparemment refait) terminée par une abside en cul-de-four, peut être daté du XIe siècle. L'église est propriété privée[61],[62].
Cette maison à colombages date du XVe siècle. Elle fut la demeure privée des notables pradéens depuis le début du XVIe siècle. L'originalité de ce bâtiment réside dans ses anciennes fenêtres à croisée de bois avec décor de pinacles et faux balustres[63]. Cette bâtisse a fait l'objet d'une campagne de restauration au cours des dernières années.Cette demeure a été remaniée à la fin des années 1990 et inscrite sur la liste des monuments historiques en 2001[64],[65].
Maison Felip
Cette demeure de notables des XVIIe – XVIIIe siècles, inhabitée depuis 1990, fait l'objet d'une étude de réhabilitation par la commune qui en est propriétaire[66].
Clocher de l'église Saint-Pierre
Mur méridional présentant des éléments romans
Maison Jacomet (XVe siècle)
Église Saint-Pierre de Prades
Chapelle Saint-Joseph de la clinique de Prades
Chapelle Saints-Côme-et-Damien de Prades
La maison où ont vécu les Merton, 1, rue du , de 1914 à 1916[réf. nécessaire].
Personnalités liées à la commune
Joseph Sunyer (1673-1751) : sculpteur catalan, retable du maître-autel de Saint-Pierre et de plusieurs autres de Prades et dans le Conflent ;
Julien Roca (1745-1821), homme politique, député du tiers état aux états généraux de 1789.
Nicolas Denis Jacomet, homme politique né le à Prades (Pyrénées-Orientales) et décédé le au même lieu.
Jacques François Izos, né le à Prades (Roussillon) et mort à une date inconnue, homme politique.
Bonaventure Petit (1811-1901) : organiste et compositeur français, né à Prades ;
Henri-Pierre Castelnau (1814-1890) : général de division, premier aide de camp de Napoléon III, né à Prades ;
Joseph de Gelcen (1826-1899), homme politique né et décédé à Prades, maire de Prades de 1874 à 1876, député des Pyrénées-Orientales.
Guy Laforgue (né en 1958) : joueur international de rugby à XIII né à Prades ;
Francis Laforgue (né en 1958) : joueur international de rugby à XIII né à Prades ;
Didier Mené (1964-2023) : arbitre international de rugby à XV, né à Prades ;
Jean Castex (né en 1965) : maire de Prades, Premier ministre de 2020 à 2022.
Héraldique
Blason
D'or à quatre pals de gueules, à l'écusson en bannière d'argent chargé de saint Pierre de carnation, vêtu de gueules et de sinople, nimbé d'or, tenant de sa dextre une paire de clefs et de sa senestre un livre le tout du même[68].
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Prades comprend une ville-centre et quatre communes de banlieue.
↑En témoigne la famille Sunyer à la fin du XVIIe siècle, nom porté par un notaire de Prades mais aussi par le sculpteur du grand retable de l'église né à Manresa qui installe dans la ville son atelier
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑Elle est au centre de la communauté de paroisses Saint Michel en Conflent
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Jean-Luc Antoniazzi, « Josep Sunyer, sculpteur, et le retable Saint-Pierre de Prades : genèse d’une carrière prestigieuse », dans Gilbert Larguier, Métiers et gens de métiers en Roussillon et en Languedoc xviie xviiie siècles, Perpignan, Presses Universitaires Perpignan, , 270 p. (ISBN978-2354120474, lire en ligne), p. 192-202
↑À la Libération, Henri Gipolo adhéra formellement au PCF dont il avait épousé les points de vue pendant son activité clandestine dans les rangs des FTP. Le 6 novembre 1944, il fut nommé membre du conseil municipal provisoire de Prades où siégeait également Jean Font : le maire désigné à cette date, Pierre Palau, était, comme Henri Gipolo, un militant qui s’était révélé pendant la clandestinité. Henri Gipolo fut élu conseiller municipal de Prades le 19 mai 1945 : à l’occasion de ce scrutin, la liste conduite par Pierre Palau triompha aisément de la droite. (notice sur H.Gipolo sur le site du Maitronhttps://maitron.fr/spip.php?article73243
↑ a et bMichel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN2-7399-5066-7).
↑Catafau et Huser, La maison Jacomet de Prades : contexte historique et archéologique d'une maison à pan-de-bois, XVe – XIXe siècle, Prades, Association culturelle de Cuxa, , 120 p. (ISBN978-2-9537149-2-0, lire en ligne).
René Grando, Jacques Queralt et Xavier Febrés, Camps du mépris : des chemins de l’exil à ceux de la Résistance (1939-1945). 500 000 républicains d’Espagne indésirables en France, Perpignan, Llibres del Trabucaire, , 2e éd., 191 p. (ISBN2-905828-32-3)
Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN978-2-8599-8244-7)
Aymat Catafau, La maison Jacomet de Prades (XVe -XIXe siècles), Association culturelle de Cuxa, 2011.