Philippe de Crèvecœur, seigneur d'Esquerdes et de Lannoy[2],[3],[4] (1418 ? ou plutôt après 1433 - † en 1494), est un homme de guerre français, maréchal de France le par lettres de Charles VIII ainsi que grand chambellan par autres lettres le [5]. Il est également connu sous le nom de Maréchal des Cordes (ou des Querdes, ou de Squerdes, ou d'Esquerdes), selon les sources (d'après son hypothétique deuxième mariage avec une certaine Jeanne de la Trémoille : ?), ou bien plus vraisemblablement, d'après le mariage de son père Jacques de Crèvecœur avec la dame des Querdes, Jeanne/Marguerite de la Trémoille dame douairière de Crèvecœur (par son mariage avec Jacques) et de Thouars[6],[7], dame d'Esquerdes (voir plus bas le paragraphe > Mariage et enfants), éducatrice de Marie de Bourgogne[8], décédée en 1468[2], date à laquelle Philippe de Crèvecœur hérita de sa mère le château d'Esquerdes[2].
[La seigneurie de Dours (ici Daours dans l'actuel département de la Somme) peut faire l'objet de confusions au sein des maisons de Châtillon et de la Trémoïlle. Selon diverses sources[11] Pierre de la Trémoïlle aurait acquis la seigneurie de Dours en 1413 ; or dans un acte du 8 décembre 1388, Charles VI portait donation de 2000 francs or audit Pierre notamment pour "li aidier à acheter le chastel et terre de Dours"[12]. D'autre part, les seigneurs de Dours sont issus selon les sources de Jean Ier de Châtillon, grand maître de France (descendant des Châtillon-Blois-Penthièvre protagonistes dans la Guerre de Succession de Bretagne) (?), ou plutôt de Jean II de Châtillon, grand maître de France, et Eléonore de Roye, dont il eut Gaucher de Châtillon conseiller et chambellan du roi Jean II de France en 1363[13], seigneur de Troissy, conseiller et chambellan du roi Charles VI[14], marié notamment à une dame de Pacy puis à Jeanne de Buci (fille de Simon, premier président du parlement de Paris) ; il eut de la dame de Pacy : Robert de Châtillon mort sans postérité de Gérarde Bureau (fille de Gaspard Bureau maître de l'artillerie) ; Philippe, abbé de Saint-Corneille de Compiègne, massacré à Paris avec le connétableBernard VII d'Armagnac en 1418 ; Béatrix de Châtillon[15], mariée à Colart de Tanques (Tincques) maître de l'écurie du roi ; Isabelle de Châtillon mariée à Simon (VI ou III) de Sarrebruck, damoiseau de Commercy frère d'Amé Ier de Sarrebruck-Commercy[15],[16] (cf. l'alliance Hangest ci-dessous) ; enfin Jean de Châtillon seigneur de Dours et Saint Hillier, qui suivit le roi Charles VI en son voyage de Flandres en 1382 et mourut en 1397 : il avait épousé Béatrix de Châteauvillain[15] dont il eut Charles de Châtillon, chambellan du duc de Bourgogne[13]. Suivant les sources la seigneurie de Dours est en tout ou partie aux mains des Châtillon et La Trémoïlle à la même période[17]].
Jacques de Crèvecœur avait épousé en secondes noces vers 1417 (ou semble-t-il en 1433[9] ce qui laisse un doute sur la naissance en 1418 de notre Philippe : il serait donc plutôt né après 1433) Jeanne/Margueritede la Trémoille-Dours dame de Crèvecœur (par son second mari) et de Thouars[7], une des premières dames d’honneur de l’hôtel d'Isabelle de Portugal ainsi que l'éducatrice de Marie de Bourgogne, Jeanne/Marguerite était la nièce de Jacqueline de La Trémoille (fille de Pierre de La Trémoille, seigneur et Baron de Daours, Conseiller et Chambellan du roi Charles VI), épouse de Jean de Luxembourg, seigneur de Haubourdin[9]. En 1439 madame de Crèvecœur et madame de Haubourdin ont accueilli à Cambrai la jeune Catherine de France (fille de Charles VII) dont le mariage proche avec Charles de Charolais avait été négocié par Jacques de Crèvecœur. Elle est citée comme veuve en 1458 (depuis 1439) et décèdée en 1468[6], ils eurent (?) :
notre Philippe de Crèvecœur, né en 1418 (?)[8] (cf. mariage du père en 1433 avec Jeanne de la Trémoïlle, dame de Thouars), filleul[20] de Philippe le Bon duc de Bourgogne après la mort de Jean-sans-Peur en 1419.
Il marche contre les Liégeois en 1467 à la tête des Franc-archers du Duc de Bourgogne. Il reçoit alors le collier de la Toison d'Or en 1468 avec le gouvernement d’Artois et de la Picardie.
Au printemps de 1480, Louis XI réunit en Picardie 10 000 « aventuriers » et 2 500 pionniers, destinés à remplacer la milice des francs-archers et à être entretenus d'une manière permanente[23]. Ce sont les bandes françaises, une nouvelle infanterie commandée Philippe de Crèvecœur et copiée sur le modèle des bandes suisses, donc composée de hallebardiers et de piquiers. En 1482, Crèvecœur est surpris et à nouveau battu par l’Archiduc Maximilien. Et cependant, le il est nommé gouverneur et lieutenant général de Picardie.
Il est également gouverneur et capitaine de La Rochelle en 1480, et sera confirmé dans ces fonctions par Charles VIII en 1483[24]
Selon certaines sources, en ses deuxièmes noces, il aurait épousé Jeanne de la Trémoille, dame de Squerdes (forme intermédiaire du nom du village depuis 1166 / Equerdes en 1793), grâce à laquelle il s'appelait désormais Philippe de Crèvecœur d'Esquerdes : mais il s'agit très certainement d'une confusion. Plus vraisemblablement, le château d'Esquerdes lui échut à la mort de sa mère Jeanne/Marguerite de la Trémoille en 1468, douairière de Crèvecœur et de Thouars[7] par son 2° mariage avec Jacques de Crèvecœur, le père de notre Philippe, mais encore douairière d'Esquerdes (du Bois d'Esquerdes) par son 1° mariage avec Philippe (du Bois de Fiennes)du Bois d'Esquerdesd'Annequin[27] (fils de Jean II du Bois ; elle eut de cette première union Jean III — demi-frère aîné utérin de notre maréchal Philippe — père lui-même de Jean IV et d'Antoine du Bois de Fiennes d'Esquerdes ci-après), et aussi dame d'Esquerdes de son propre chef par l'acquisition d'une autre part de la seigneurie d'Esquerdes, qu'elle fit en 1442 sur Bernard de Châteauvillainde Thil et sa femme Jeanne (de St-Clair) de Veyd'Esquerdes[2].
Mort et héritage
Lors de son décès, il partait pour la campagne d’Italie qui amena Charles VIII à entrer triomphalement à Rome le 31 décembre 1494. Son décès à L’Arbresle aurait été marqué par son effigie sur l’un des vitraux de l’église en compagnie de Gilles de Lens (famille alliée aux Montmorency, elle compte notamment un maître des arbalétriers, Baudouin de Lens, sire d'Annequin. Ses armes étaient "écartelé d'or et de sable"[28],[29], que l'on retrouve sur le blason d'Antoine Du Bois) et Guy de Belloy-Candas ses archers.
↑ abcd et eSociété académique de l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer., Bulletin de la Société académique de l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer., Boulogne-sur-Mer, 1913 (t10)-1921 (lire en ligne), "Esquerdes et de Lannoy" p119; "A la mort de... Trémoille... 1468..." p101; "épousa... Isabeau d'Auxy... 1469" p101.
↑ abc et dJoseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome II, p. 275-276, note no 2, Librairie Renouard, Paris 1885 ; selon Anselme, tome VII, p. 107
↑ ab et cChambre des comptes de Lille - Bailliage de Saint-Omer, État des reliefs et droits seigneuriaux du domaine du roi (1360-1516), AD 59, B 16053. - "1442 .- Jeanne de la Trémouille, dame de Crèvecœur et de Thouars, a acheté de Bernard de Châteauvillain, seigneur de Thil, et de dame Jeanne de Vé (X1) sa femme, toute la terre et seigneurie d'Esquerdes."
Archives départementales du Nord, Lille, B20092, no 20597.↵↵"Le 31 mai 1458, Jeanne de la Trémoille, veuve de Jacques de Crèvecœur, atteste avoir reçu 320 écus d'or de 48 gros des héritiers de Colard de Comines pour reste de ces droits seigneuriaux." Lien vers seigneur de Commynes: Philippe de Commynes, fils de Colard seigneur de Commines.
(X1) - Les Chevaliers de l'Ordre de la Toison d'or au XVe siècle : notices bio-bibliographiques, Raphaël de Smedt, P. Lang, 1994 - page 127 - 224 pages : « Jeanne (de Saint-Clair), dame de Vez (en Valois) et d’Esquerdes, fille de Robert de Saint-Clair (-sur-Epte) et de Péronnelle de Vez (X3)». - Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Valois, arrondissement de Senlis (Oise), Louis Grave, p. 179 : Succession pour la seigneurie de Vez : Raoul d’Estrées reçut la terre de Vez en 1221 de Philippe-Auguste à la suite de ses services rendus à la bataille de Bouvines. Son descendant Jean d’Estrées, sire de Vez, était chambellan du duc de Bourgogne en 1340, il reçut l’emplacement du moulin de Largny de Charles V en 1380, mort sans postérité ; Péronnelle sa sœur apporta en dot la seigneurie à Robert de Saint-Clair (X2), chevalier : ils obtinrent en 1395 de Louis, duc d’Orléans, comte de Valois, des lettres patentes qui leur permirent d’avoir une justice à trois piliers. - Annales de l'Académie royale d'archéologie de Belgique, Anvers, Volume 58, 1906, p. 85 : Jeanne de Saint-Clair, dame de Vez et d’Esquerdes, l’apporta en dot à Bernard de Châteauvillain, chevalier, vers 1400. Cette seigneurie fut saisie en 1417. (X2) : Jean de Vez, beau-frère de Robert de Saint-Clair était chambellan de Louis, duc d’Orléans. (X3): "Peronnelle , fille de Manassé de Vez , seigneur de Vez et Roberval en 1323 , et de Jacqueline, remariée à Guillaume de Meudon" - Mémoires de la Société historique et archéologique de Pontoise et du Val-D'Oise et du Vexin, Volumes 44-46, 1935, p. 184.
↑ ab et cSociété académique de l'Oise. Auteur du texte, Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise, Beauvais, 1892 (t15) (lire en ligne), p78, famille et naissance 1418 p72, Antoine de C et comte de Charolais p73.
↑ abc et dAlain Marchandisse, Jean-Louis Kupper, À l’ombre du Pouvoir - Les entourages princiers au Moyen Âge, Liège, Presses universitaires de Liège, , 412 p. (lire en ligne), p. 343-359 (Les conseillers et collaborateurs d’Isabelle de Portugal, duchesse de Bourgogne, au milieu du xve siècle. Monique Sommé)
↑Hors homonymie, La Vacquerie est également le nom de Jean de la Vacquerie qui participa avec Philippe de Crèvecoeur à l’établissement des conditions de la reddition d’Arras à Louis XI le 16 mars 1477 à la suite de la mort de Charles le téméraire duc de Bourgogne. (Cf Terreur royale : Louis XI et la ville d’Arras, avril 1477 [article], Werner Paravicini, Revue belge de Philologie et d'Histoire, Année 2011 / 89-2 / pp. 551-583, p552. Cf site de Fabrice Mrugala, Chapitre IV, Charles le Téméraire disparu, Louis traite avec les Arrageois. lire en ligne)
↑Notamment le chevalier de Courcelles dans sa généalogie de la maison de le Trémoïlle.
↑Louis de la Trémoïlle, Livre de comptes 1395-1406. Guy de la Trémoïlle et Marie de Sully. Publié d'après l'original par Louis de la Trémoïlle., Nantes, Emile Grimaud Imprimeur éditeur, , 276 p. (lire en ligne), p. 190
↑ a et bLouis Moreri. Tome III - CH-E, Le Grand Dictionnaire historique ou le melange curieux de l'histoire sacrée et profane qui contient en abrégé l'histoire fabuleuse des dieux & des héros de l’Antiquité payenne: les vies et les actions remarquables des patriarches... des empereurs... la description des empires, Paris, Chez Denys Mariette, (lire en ligne), p. 106
↑CHASTILLON (seigneur de) Gauchier, CHÂTILLON (de) Gaucher, TROISSY (seigneur de). Conseiller et chambellan du roi Charles VI. Source: lire en ligne
↑ ab et cDate : 1394 - 1399 Titre :Épernay (domaine engagé d'). Registre du dénombrement des fiefs mouvant de la châtellenie d'Épernay ; « C'est la coppie des dénombrements des terres mouvens et tenues en fied de monseigneur le duc d'Orléans, conte de Valoys, de Blois et de Beaumont, à cause de sa chastellenie d'Esparnay.» (Louis, duc d'Orléans, fils de Charles V, assassiné par Jean-sans-Peur, le 23 novembre 1407). Les dénombrements sont fournis par les seigneurs dont les noms suivent : Béatrix de Châteauvillain, Jacqueline et Béatrix de Châtillon pour le fief de Saint-Illier-le-Menissier ("Sainct-Hillier le Menissier" (Saint-Hilaire-le-Grand) pays de Champagne); Gauthier de Mutry pour le château dudit lieu ; Guillaume le Triers pour le fief de Brugny ; Colard, seigneur de Fagnières ; Raoul Cassinet pour le château de Cuis ; Pierre Maucrevel de Fagnières pour ses terres de Fagnières, Recy et Juvigny ; Guiot de Corbon pour la seigneurie de Livry ; Guillaume de Longueville pour la terre de Vaudenay ; Raoulin d'Ablois pour la terre de Chauffour-sous-Montfélix ; Simon de Warnencourt pour ses terres de Mardeuil et Ludes ; Baillet pour la Balossière (dépendance de Chaintrix) ; Sausset Say pour un bois sis à la Neuville-en-Beauvais ; Adam de Gaillomiet, chambellan du Roi, pour le château de Moslins ; Eudeline, veuve de Nicolas de Plancy, pour Chouilly en partie ; Henri de Longueville, pour Pocancy en partie ; Amé de Sarrebruche, seigneur de Commercy, pour la terre et seigneurie de Louvois ; Jean de Leuvrigny, seigneur de Cuisles et de Saron-sur-Aube, pour Oiry ; Jean de Léchelle, pour un pré à Fagnières ; Jean, seigneur de Croy et de Renty, pour ses fiefs de Mardeuil et d'Aulnay ; Jean de Gaunes, seigneur de Bergères et de Mancy en partie, pour le fief de Mancy. Cote : 1 E 50 Contexte de la description : - Archives départementales de la Marne - Féodalité, communes, bourgeoisie et familles (1 E) - TITRES DE FAMILLE - Famille DUC DE BOUILLON - Épernay (domaine engagé d'). Registre du dénombrement des fiefs mouvant de la châtellenie d'Épernay ; « C'est la coppie des dénombrements des terres mouvens et tenues en fied de monseigneur le duc d'Orléans, conte de Valoys, de... Source:lire en ligne
↑Cf Recherches sur Daours féodal et royal des origines à 1507 dans le Bulletin trimestriel de la Société des antiquaires de Picardie, 1947.
↑François Farin, Le château fortifié éclaircissements de Farin sur un chapitre de sa Normandie chrétienne, Rouen, E. Cagniard, (lire en ligne), p. 53
↑Bernard de Thil-Chateauvillain a notamment pour frère Guillaume conseiller et chambellan de Charles VI époux d'Isabeau de la Trémoïlle; pour belle fille Louise Rolin fille de Nicolas Rolin très lié à Jean sans peur qui est parrain de son premier fils et chancelier de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, durant près de quarante ans; pour beau frère Guy de Bar, dit Le Veau de Bar, conseiller et chambellan des ducs de Bourgogne Jean sans Peur et Philippe le Bon, prévôt de Paris après la prise de la ville par les Bourguignons. On trouve dans la suite desdits prévôts à cette époque: Bruneau de Saint-Clair (X1) (1410-1411, peut-être apparenté à Jeanne de Saint-Clairde Vez dame d'Esquerdes épouse de Bernard de Thil-Chateauvillain par lesquels la seigneurie d'Esquerdes a été transmise), Pierre des Essarts (1411-1413), Robert de La Heuze dit Le Borgne (1413), Tanneguy III du Chastel (1413-1418), Guy de Bar (1418-1419), Gilles de Clamecy (1419-1421).
(X1) Messire Bannelet ou Bonnet de Saint-Clerc (Bruneau de Saint-Clair) chevalier, maître d'Hôtel de Charles VI, après qu'on lui eu ôté la prévôté de Paris pour y rétablir Pierre des Essarts qui en avait été dépouillé en faveur du duc de Bourgogne, fut placé comme bailli de Senlis à la place de Gosselin ou Gasselin du Bos ou du Bois seigneur de Raincheval, cette fonction a été occupée semble-t-il par ces deux personnes sur un intervalle très court entre le 26 juin et le 12 septembre 1411. Source: Comité archéologique de Senlis - Comptes rendus et mémoires - Deuxième série - Tome VII - année 1881 - Imprimerie d'Ernest Payen à Senlis 1882, page 60.
↑Werner Paravicini, « Terreur royale : Louis XI et la ville d’Arras, avril 1477 », Revue belge de Philologie et d'Histoire / 89-2 / pp. 551-583, , p. 554 (lire en ligne)
↑Henri Dubois, Charles le Téméraire, Fayard, , 546 p. (ISBN9782213648835)
↑"... Au seurplus, nous avons pourveu au bailliage d'Amiens de la personne du seigneur de Crevecueur, et aussi aux capitainerie dudit Amiens et de Doullans et de la cite d'Arraz de la personne du seigneur de Saveuzes..." (Lettres de Louis XI datée de Tours le 20 avril 1465, publiée par Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome II, p. 275, Librairie Renouard, Paris 1885)
↑Histoire de l'ancienne infanterie française par le général Louis Susane volume 8 pages
↑Jean-Baptiste-Ernest Jourdan, Ephémérides historiques de La Rochelle, La Rochelle, A. Siret, , A la date du 5 décembre (1483)
↑On trouve aussi dans la liste des maréchaux de France, Jean de Villiers de L'Isle-Adam (1384-1437), maréchal de France en 1418 fait amiral en même temps que Robert ou Robin (dit Robinet) de Maillygrand panetier et Charles de Lens (1), amiral de France qui fut massacré par les Armagnacs après le meurtre de Montereau. (1) Lien éventuel avec Gilles de Lens archers de Philippe de Crèvecoeur maréchal représenté sur le vitrail.
Source
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