Dotée d'une charte par Guillaume X, duc d'aquitaine, vers 1130, charte confirmé par Aliénor d'Aquitaine en 1199, l'administration de la ville de La Rochelle était composée de 24 échevins et de 75 pairs. Ce corps de ville élisait chaque année trois candidats parmi lesquels le suzerain choisissait le maire, nommé pour un an. Cette tradition perdura jusqu'à la victoire de Louis XIII sur la ville lors du Siège de La Rochelle de 1628, avec une exception sous le règne de François Ier qui modifia les statuts de la ville pour instaurer une mairie perpétuelle.
Le corps de ville fut rétabli en 1694, sous la forme d'une office de Mairie. Il faudra attendre 1718 et le Roi Louis XV pour voir rétablie l’élection du Maire. Les modalités de désignation du maire sont modifiées pour s'uniformiser au niveau national à la suite du décret de l'assemblée nationale.
Fils de Jean Girard. Seigneur de Bazoges, plus tard ambassadeur et maître d'hôtel de Charles VII, grand maître d'hôtel de la dauphine et bailli d'Aunis. Capturé par les Anglais pendant son second mandat, il est remplacé par Jean Doriole.
Bailli d'Aunis, député aux États généraux, gouverneur de La Rochelle et chambellan de Louis XI qui le nommait son "bon bourgeois". Il accélère les travaux de reconstruction de la Tour de la Lanterne.
Fils du précédent, seigneur du Treuil-aux-Filles, son fils François se convertit au calvinisme, son arrière-petit-fils, François, revint au catholicisme.
Fils du précédent, né en 1483, échevin de La Rochelle en 1526, fut anobli la même année de noblesse transmissible, comme échevin à la troisième génération successive.
Seigneur de Jarnac et Gouverneur de la ville, il réussit à faire supprimer l’élection annuelle du maire et devient maire perpétuel en vertu des lettres patentes de François Ier, du mois de [30].
Il fut le premier maire protestant. Il mourut de maladie en exercice et fut remplacé par le co-élu Guillaume Pineau, son frère. Lors de sa mandature, la ville fut occupé (Du au mois d') par le duc de Montpensier. Il destitua le maire, proscrit l’élection d'un maire protestant et de la pratique du culte réformé. Il exigea des sommes considérables pour l'entretien de ces troupes. Après vingt jours d'occupation, il quitta la ville en confiant la garde des tours au grand oncle du Cardinal Richelieu[34].
Sieur du Treuil-Charay, il est nommé par le Gouverneur de la ville et du pays d'Aunis, Guy Chabot de Jarnac, à l'âge de 27 ans. Partisan calviniste, il souleva la ville, le , contre les catholiques[36]. La révolte emporte toutes les églises de la ville et fit passer la ville d'une position neutre à une position favorable au calviniste. Après la publication de la Paix de Longjumeau, le Gouverneur réintègre la ville et bannit le maire, le .
Le précédent maire destitué, le conseil de la ville se constitua aussitôt à en élire un nouveau. Les trois co-élus était tous fervent calvinistes. Jean Salbert, sieur de Villiers[36] avait les faveurs des échevins. Le Roi Charles IX, malgré l'opposition du Gouverneur, et sans doute pour abaisser les tensions confirma l’élection de Jean Salbert. À la suite de la défaite de Jarnac, l'année suivante et pour éviter un changement à la tête de la ville, le prince de Navarre demanda la reconduction du maire, dispositif contraire aux statuts de la ville. Le corps de ville l'ayant entendu, le maire fut parmi les trois co-élus et fut reconduit à la mairie pour une année supplémentaire[38].
Maire courageux et héroïque du siège de 1573. À la mort de son successeur et de ses deux co-élus, il reprit la fonction de maire pour finir le mandat de ces derniers[43].
Il organise un complot pour faire passer la ville sous commandement papiste. Le complot échoue et il est mis sous bonne garde, en apparence pour le protéger du peuple, mais sous couvert de s’assurer de sa loyauté.
Il meurt le et de grandioses funérailles sont organisées. Il fut enterré dans l'Église Saint-Sauveur. Il fut remplacé par Jean Barbot (père), second co-élu, pour finir le mandat.
Seigneur de La Jarrie, il défendit[52], en 1588, le château de marans contre Jean de Beaumanoire, seigneur de Laverdin, lieutenant du gouverneur du Poitou.
Suppression de la mairie de La Rochelle de 1628 à 1695 (de la victoire de Louis XIII à la suite du siège de La Rochelle (1627-1628) jusqu'à l'établissement d'un office de Mairie par le Roi Louis XIV). Il faudra attendre l'année 1718, pour voir le rétablissement de l'élection du Maire.
Installation, le , dans ces fonctions du premier Maire de La Rochelle depuis la suppression de la fonction en 1628. Le corps de ville devient un office de Maire (une charge couteuse). Ce maire est le doyen des trésoriers.
Lieutenant particulier au Présidial, meurt peu de temps après avoir succédé à Béraudin selon Jourdan qui précise que son nom avait été omis par Arcère dans la liste des maires [71]
Négociant, âgé de 53 ans en 1803. Bien que La Rochelle ne soit pas, à l'époque, le chef-lieu du département, Napoléon Ier, par lettre close du , convoque le Maire à son sacre[77].
Charles Cosme de Meynard
Toussaint Antoine Auguste André Viault
François Roy
Pierre Simon Callot
Né à La Rochelle le 28 août 1790 et mort à La Rochelle le 16 mars 1878, conseiller de préfecture[78], auteur d'une biographie de Jean Guiton et d'un livre sur La Rochelle protestante[79]. Grand-père de l'escrimeur et peintre Henri Callot.
Né à La Rochelle le 19 août 1798 et mort à La Rochelle le 5 février 1888, polytechnicien, officier d'artillerie, conseiller général (1848-1874), secrétaire de l'Académie des belles-lettres, sciences et arts de La Rochelle en 1854, Président de la Société d'agriculture de La Rochelle (1867)[80].
↑ Matricule d'après un manuscrit de Merlin que nous n'avons plus.
↑ a et bListe prise sur le manuscrit dit de Baudoin. C'est la plus complète de toutes, à une énumération des maires sans lacunes, elle joint le nom des coélus, mais on ne sait quelles sont ses sources.
↑ a et bListe différente tirée des mêmes collections, t. II.
↑ ab et cChartes de Fontevraud, publiées par M. P. Marchegay, p. 232-233.
↑Liste dressée en 1468 par J. Mérichon : celle qu'a adoptée Arcère, en comblant quelques lacunes.
↑Jourdan : Éphémérides historiques de la Rochelle, p 288
↑ abc et dCabinet de d'Hozier, vol. 163, n° 4179 "Girard". BNF Ms 31044
↑ a et bJourdan : Éphémérides historiques de la Rochelle, p 113
↑ ab et cJourdan : Éphémérides historiques de la Rochelle, p 519
↑Jourdan : Éphémérides historiques de la Rochelle, p 546
↑ a et bJourdan : Éphémérides historiques de la Rochelle, p 217
↑ ab et cJourdan : Éphémérides historiques de la Rochelle, p 128
↑ a et bJourdan : Éphémérides historiques de la Rochelle, p 365
↑Jourdan : Éphémérides historiques de la Rochelle, p 131
↑Louis-Étienne Arcère, Histoire de la ville de La Rochelle et du pays d’Aulnis : composée d'après les auteurs & les titres originaux, & enrichie de divers plans, La Rochelle, (lire en ligne), p. 603
↑Jourdan : Éphémérides historiques de la Rochelle, p 467
↑Jourdan : Éphémérides historiques de la Rochelle, p 279
↑Jourdan : Éphémérides historiques de la Rochelle, p 523
↑Jourdan : Éphémérides historiques de la Rochelle, p 304
↑Jourdan : Éphémérides historiques de la Rochelle, p 171
↑Jourdan : Éphémérides historiques de la Rochelle, p 170
↑Jourdan : Éphémérides historiques de la Rochelle, p 554
↑Jourdan : Éphémérides historiques de la Rochelle, p 169
↑ a et bJourdan : Éphémérides historiques de la Rochelle, p 548
↑Jourdan : Éphémérides historiques de la Rochelle, p 558
↑Jourdan : Éphémérides historiques de la Rochelle, p 28
↑Jourdan : Éphémérides historiques de la Rochelle, p 23
↑ a et bJourdan : Éphémérides historiques de la Rochelle, p 241
↑Jourdan : Éphémérides historiques de la Rochelle, p 93
↑frédéric zabalza, « Le jour où ils sont devenus maires : Depuis la Libération, huit maires se sont succédé sur le siège de Jean Guiton. L’élection d’un neuvième, demain, est l’occasion d’ouvrir le livre d’Histoire de la ville », Sud Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
↑« LA ROCHELLE : Maxime Bono (PS) a été élu maire », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
↑Christine Hinckel, « La Rochelle : des voeux en forme d'adieux pour Maxime Bono : Beaucoup d'émotion et salle comble à la Rochelle pour les derniers voeux de Maxime Bono, à la tête de la ville depuis 1999. Il avait succédé à Michel Crépeau qui avait occupé le poste de maire pendant 28 ans de 1971 à son décès », France 3 Nouvelle-Aquitaine, 7/1/2014 mis à jour le 10/6/2020 (lire en ligne, consulté le ).
↑« La Rochelle : le maire Jean-François Fountaine désigne ses adjoints : Dans la foulée de son élection par le conseil municipal, ce matin, le nouveau maire a dévoilé son équipe », Sud Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
↑Sophie Goux ., « Jean-François Fountaine officiellement élu maire de La Rochelle : Le conseil municipal de La Rochelle s'est réuni ce samedi matin pour procéder à l'élection du maire et des conseillers municipaux. Jean-François Fountaine est officiellement élu. », France 3 Nouvelle-Aquitaine, (lire en ligne, consulté le )« Olivier Falorni, le rival de Jean-François Fountaine, battu de 181 voix dimanche dernier, a évoqué le scrutin et le fort taux d'abstention, seuls 41,44% des électeurs rochelais se sont déplacés dimanche ».