Gengis Khan est maître de l’empire du Khârezm. Il charge le musulman Mahmud Yalawatch de l’administration et de la fiscalité urbaine en haute Asie. Son fils Masud Yalawatch lui succédera (mort en 1289). Gengis Khan passe l’été dans la région de l’Irtych puis rentre en Mongolie au printemps 1225[3].
Jalal ad-Din, chassé de Delhi pour avoir comploté contre son hôte rentre en Iran où il reprend possession de l’héritage de son père en combattant vers l’ouest. Dans le Khorasan et l’Afghanistan, le pays est dépeuplé par l’invasion mongole et ces derniers n’ont même pas installé de garnisons dans les forteresses prises. Djala ad-Din parvient à se faire proclamer sultan par les gouverneurs saljûqides du Kirmân et du Fars, chasse son frère Ghiyâth ed-Dîn d'Ispahan puis attaque l’Azerbaïdjan, prend Tabriz et détrône le souverain Uzbek[4].
Au Japon, Shinran (1174-1263) crée la « Vraie École de la Terre Pure » (Jōdo shinshū). Dans un contexte pessimiste, sa doctrine se répand chez les plus humbles à qui il promet la grâce s’ils sont sincères[5].