Représentation romantique de Frédéric II. Petit-fils de Frédéric Barberousse et de Roger II de Sicile, Frédéric II est le prince le plus cultivé et le plus ouvert de son temps. Sa curiosité le détache des formes traditionnelles du christianisme. Avide de connaissances, il n’hésite pas à recourir à l’expérimentation scientifique. Il professe un complet dédain des règles morales de son temps et apparaît souvent comme un précurseur des princes de la Renaissance. Après plus de dix ans de guerre civile en Allemagne, il est élu avec le soutien d’Innocent III qui lui fait promettre de ne pas réunir les couronnes de Germanie et de Sicile.
Printemps[1] : début d'une campagne de Gengis Khan contre l’empire Jin des Djürchet jusqu’au fleuve Jaune, en Chine (25 000 hommes). Devant les places fortes chinoises, les Mongols doivent faire l’apprentissage de la guerre de siège. Les Ongüt, qui gardent les frontières des Jin, se rallient à Gengis Khan, lui permettant d’entrer en Chine du Nord[2].
Juillet : Jean de Brienne, roi de Jérusalem, renouvèle la trêve avec le sultan pour cinq ans[7]. Il ne cesse cependant d’envoyer des messagers au pape afin qu’une offensive puisse être lancée dès l’été 1217.
Europe
6 février : Raymond VI est excommunié au concile d'Arles. Ses terres deviennent exposées et n'importe quel seigneur catholique peut s'en emparer[8].
Novembre : devant les troubles provoqués par son excommunication, Otton IV quitte les Pouilles pour l'Allemagne[19].
Cette année-là, il y a eu un tremblement de terre dans les Alpes (information lue sur un panneau à l'église de Veynes, département des Hautes Alpes) en
L’évêque Albert de Rīga crée un évêché à Leal (Lihula), en Estonie[21], confirmé par le pape le [22]. Les Estes, appuyés par les princes russes de Pskov et de Novgorod résistent à la pression germanique.
Convois annuels entre Venise et ses possessions maritime (Stato da Màr).