Formée par Tsilla Chelton, et protégée par Coluche, la troupe est révélée par la pièce de théâtre Amours, coquillages et crustacés. L'adaptation de cette pièce au cinéma avec Les Bronzés (1978) vaut à la troupe une notoriété nationale. La suite, Les Bronzés font du ski (1979), confirme le succès du Splendid. Leur autre pièce la plus connue, Le père Noël est une ordure (1979), connaît également une adaptation au cinéma en 1982 qui remporte un succès populaire.
En 1981, le théâtre du Splendid déménage rue du Faubourg-Saint-Martin et devient « Le Splendid Saint-Martin ».
Une société intitulée « Splendid Saint Martin (Le Splendid) » est constituée le avec comme gérant, Bruno Moynot[1].
La société anonyme est créée par une partie des acteurs du Splendid mais ils n'avertissent pas les autres comédiens. Anémone[2], Martin Lamotte, Dominique Lavanant, Roland Giraud et Valérie Mairesse accompagnent la troupe sur scène ou devant la caméra, mais ne font pas partie de la société.
Après la sortie du film Le père Noël est une ordure, Anémone est en froid avec la troupe du Splendid qui reprend pourtant une part significative de sa création originale, depuis la pièce de 1979[3] ; elle ne va toucher ni droits, ni rétributions, que ce soit pour la pièce de théâtre ou pour le film sorti en 1982, lesquels contiennent pourtant les fameuses répliques qu'elle a créées[4].
Les membres de la troupe s'individualisent ensuite peu à peu dès les années 1980, au théâtre comme au cinéma. Certains se retrouvent dans plusieurs films ou pièces, mais la troupe ne se reforme au complet qu'en 1994 dans Grosse Fatigue puis en 2006 dans Les Bronzés 3. Initialement, pour tourner Astérix et Obélix en Hispanie, Gérard Jugnot prévoit de réunir les membres du Splendid dans ce long-métrage. À la suite du refus d'Albert Uderzo, la troupe est finalement réunie dans le troisième volet des Bronzés.
Films où des membres du Splendid apparaissent ensemble
Plusieurs des membres du Splendid ont tourné ensemble, dans plus d'une cinquantaine de films, notamment dans les années 1980. Parmi ces long-métrages, certains films ne sont pas signés comme production artistique commune de la « troupe du Splendid » mais fait simplement état de leur participation individuelle à la distribution, en tant qu'acteurs. Chacun des films est répertorié dans la liste, quand au minimum deux membres ou acteurs associés figurent dans la distribution.
Certaines productions, comme notamment Musée haut, musée bas, ne les mettent pas en scène dans les rôles principaux.