Le village, situé à quelques kilomètres du pied des Vosges du sud s'est développé surtout depuis les années soixante, quand l'automobile a permis aux personnes travaillant dans l'agglomération belfortaine d'habiter en dehors de la ville. Son cadre naturel, assez proche de Belfort lui permet d'attirer de nombreux habitants ainsi que beaucoup de randonneurs. Il y avait 680 habitants en 2008, une cinquantaine d'habitants de plus qu'il y a 10 ans. Le territoire communal repose sur le bassin houiller stéphanien sous-vosgien[1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 307 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 10,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Giromagny_sapc », sur la commune de Giromagny à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 636,6 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 37,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,9 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Au , Lachapelle-sous-Chaux est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle appartient à l'unité urbaine de Belfort[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 16 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[12]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (51,5 %), zones agricoles hétérogènes (26,7 %), eaux continentales[Note 5] (12,9 %), zones urbanisées (6 %), prairies (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Chappelle sous Chaux (1630), La Chapelle sous Chaux (1793).
Le nom du village est cité pour la première fois en 1347. Il faisait alors partie de la seigneurie du Rosemont. L'église Saint-Vincent a été construite peu avant 1780.
Le fut inaugurée la ligne de chemin de fer d'intérêt local de Bas-Evette à Giromagny, dont une gare est établie au sud du village de Lachapelle, ce qui va favoriser le développement de l'urbanisation le long de la route de Belfort, entre le centre ancien, près de l'église, et la nouvelle gare. La ligne fut fermée au trafic voyageur en 1938 mais est encore exploitée pour le transport de fret. La gare de Lachapelle est aujourd'hui désaffectée.
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[19] :
total des produits de fonctionnement : 395 000 €, soit 537 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 316 000 €, soit 429 € par habitant ;
total des ressources d’investissement : 129 000 €, soit 176 € par habitant ;
total des emplois d’investissement : 137 000 €, soit 187 € par habitant.
endettement : 410 000 €, soit 558 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d’habitation : 12,75 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 13,44 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 54,41 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Franche-Comté
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Belfort comprend une ville-centre et 15 communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )