Bavans dès 1139 puis en 1293, 1336, 1424, avec des variations comme : Bavens en 1147 ; Bauvens en 1150, 1162 ; Bevens en 1303 ; Bevans en 1375 ; Bewant en 1446 ; Bavan en 1480 ; Banvans en 1559[1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 273 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 10,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Medière », sur la commune de Médière à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 105,2 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Au , Bavans est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle appartient à l'unité urbaine de Montbéliard, une agglomération inter-départementale dont elle est une commune de la banlieue[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (43,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (42,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (43,7 %), zones agricoles hétérogènes (25,6 %), zones urbanisées (20,8 %), eaux continentales[Note 3] (3,6 %), prairies (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La maison de Bavans est connue depuis le XIIe siècle. Conon de Bavans, le premier de cette famille rappelé dans les chartes, vivait en 1161. Un siècle après est cité le chevalier Otton, qui, outre le fief du château de Bavans, en possédait un second à Soie et à Saint-Jean d'Adam. Il tenait aussi la moitié de la mairie de Baume-les-Dames et la vendait au comte palatin de BourgogneHugues de Chalon en mars 1256. Sa descendance s'est perpétuée jusqu'à la fin du XVe siècle. Le dernier mâle, Horry de Bavans, écuyer, châtelain de Mandeure pour l'archevêque de Besançon, puis maire de Montbéliard, mourait vers 1481. Il avait épousé Girarde, fille de Moraux de Falletans, de Salins. Son écu était : d'azur à deux barbeaux adossés d'argent[16].
À partir de 1540, la Réforme est introduite et les mainmortables sont affranchis au cours du XVIe siècle.
Le village subit les guerres de la période moderne ainsi que le passage des troupes du duc de Guise pendant les années 1587 et 1588. Au cours de la guerre de Trente Ans, la population est décimée par la famine et la peste. Les colons suisses protestants relèvent le village de ses ruines.
Bavans est rattachée à la France en 1793, comme l'ensemble du comté de Montbéliard.
La commune n'a pas été touchée par l'industrialisation, mais les habitants y ont développé d'autres activités.
En 1943, Lucien Jeannet (dresseur, et habitant de Bavans depuis son enfance) crée le Cirque Gruss-Jeannet avec ses amis Alexis Gruss senior et André Gruss. Leur cirque devint l'un des plus importants cirques d'Europe et s'appela de différents noms, entre autres : Gruss-Jeannet (de 1943 à 1949), Radio Circus (de 1949 à 1955), Cirque-Zoo Jean Richard (de 1957 à 1958), Le Grand Cirque de France (de 1959 à 1966, avec le spectacle gigantesque BEN-HUR Vivant), Circorama Achille Zavatta (1967). Lucien Jeannet décéda en 1977 et il est enterré au cimetière de Bavans.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
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Au premier tour des élections municipales de 2020 dans le Doubs, la liste PS menée par Sophie Radreau remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 756 voix (54,70 %, 21 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), battant celle DVD de la maire sortante, Agnès Traversier, qui obtient 626 voix (45,29 %, 6 conseillers municipaux élus), lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 47,58 % des électeurs se sont abstenus[17].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2021, la commune comptait 3 585 habitants[Note 6], en évolution de −2,66 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lucien Jeannet (né à Montbéliard en 1902 et enterré à Bavans en 1977). Associé à ses deux amis Alexis Grüss senior et André Grüss, il fut directeur-propriétaire de l'un des plus fameux cirques Européens. Ce cirque porta différents noms, entre autres : Gruss-Jeannet, Radio Circus, Cirque-Zoo Jean Richard, Le Grand Cirque de France.
Weber Rehde. D'origine danoise, il fut le fondateur de la Société Rehdéko et des enceintes acoustiques du même nom. Son laboratoire de recherche était situé à Bavans[réf. nécessaire].
Héraldique
Blason
D'azur à deux bars adossés surmontés d'une fleur de lys et entourés d'une filière, le tout d'argent.
Charles Duvernoy, Les villages ruinés du comté de Montbéliard : avec quelques autres d'origine moderne, Arbois, A. Javel, , 48 p. (lire en ligne), p. 9, 15, 20, 28, 41, sur Google Books.
Jean-Marie Thiébaud, Généalogie et armoiries de la famille de Bavans, Société d'Emulation de Montbéliard, 1982.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Avec une durée de 58 ans, le mandat de maire d'Ernest Lelache fut l'un des plus longs de France. Une rue de la commune porte son nom.
↑Un chemin forestier de la forêt du Mont-Bart porte le nom de ce maire.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 1, BESANÇON, CÊTRE, .
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑G. Aime, « Abris-sous-roche de Bavans (Doubs) : structures de combustion du Paléolithique supérieur final au Chalcolithique », Actes des Séminaires publics d'archéologie, DRAC du Doubs « Du lard ou du cochon. Approches archéologiques et ethnologiques de l'histoire de l'alimentation. », .
↑« Hommage à Claire Radreau », Les élus, sur bavans.fr (consulté le )« De 1995 à 2008, elle fut successivement élue comme Conseillère Municipale et adjointe. En mai 2008, à la suite du décès brutal de son ami et Maire, Gérard Audouze, elle trouve le courage et la volonté de continuer, au poste de premier magistrat, le travail engagé ».
↑Françoise Jeanparis, « Municipales : « Pour que des jeunes émergent » : Engagé dans la vie municipale depuis 1995, le maire sortant Pierre Kneppert (PS) conduira liste « A l'écoute de Bavans » », L'Est Républicain, 26/1/2014 mis à jour le 31/1/2014 (lire en ligne, consulté le ).