Mandrevillars

Mandrevillars
Mandrevillars
La mairie de Mandrevillars.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Lure
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Héricourt
Maire
Mandat
Jean-Jacques Sombsthay
2020-2026
Code postal 70400
Code commune 70330
Démographie
Population
municipale
337 hab. (2021 en évolution de +44,02 % par rapport à 2015)
Densité 111 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 36′ 50″ nord, 6° 46′ 43″ est
Altitude Min. 360 m
Max. 443 m
Superficie 3,03 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Belfort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Héricourt-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Mandrevillars
Liens
Site web Mandrevillars sur cc-pays-hericourt.fr

Mandrevillars (Mandrev'lé en patois) est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Communes limitrophes

Géologie

Le territoire communal repose sur le gisement de schiste bitumineux de Haute-Saône daté du Toarcien[1].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Lorraine, plateau de Langres, Morvan » et « Vosges »[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 303 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 10,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dorans », sur la commune de Dorans à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 974,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −16 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

Typologie

Au , Mandrevillars est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (55,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,9 %), terres arables (28,5 %), prairies (17,7 %), zones urbanisées (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Le site de Mandrevillars est occupé par l'Homme depuis la Préhistoire. Des fouilles archéologiques ont révélé des silex du Néolithique au lieu-dit Sous-la-Côte et des sépultures de la Tène (second âge du fer) au lieu-dit « Combeaufol ».

Jusqu'à la Révolution française, Mandrevillars dépendait de la Seigneurie d'Héricourt, qui elle-même dépendait du comté de Montbéliard.

À partir de 1700, l'histoire du village est étroitement liée à celle de Buc (Territoire de Belfort), toute proche, ainsi qu'à celle d'Échenans-sous-Mont-Vaudois. Jusqu'à la Révolution française, Mandrevillars dépendait de la paroisse catholique de Buc, mais étant à majorité luthérienne, elle dépendait également d'Échenans-sous-Mont-Vaudois pour cette confession. Jusqu'à la fin du XXe siècle (les années 1990), des habitants de Mandrevillars de confession luthérienne se faisaient encore enterrer à Échenans.

En 1972 fut formée la commune de Châlonvillars-Mandrevillars par la fusion des deux anciennes communes. Ce n'est qu'en 1989 qu'elle fut supprimée et que les communes constituantes de Châlonvillars et Mandrevillars furent rétablies.

Héraldique

Blason de Mandrevillars Blason
Parti de gueules et d'azur; au chef d'or chargé de deux étoiles à six rais de sable.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Mandrevillars fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.

La commune était historiquement rattachée depuis la Révolution française au canton d'Héricourt. Celui-ci a été scindé en 1985 et la commune rattachée au canton de Héricourt-Est. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du Canton d'Héricourt-1[14].

Intercommunalité

La commune est membre de la communauté de communes du Pays d'Héricourt, intercommunalité créée au .

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1995 ? Yves Stein    
mars 2001 En cours
(au 29 mai 2020)
Jean-Jacques Sombsthay PS[15] Vice-président de la CC du Pays d'Héricourt (2014 → )
Conseiller départemental d'Hérocourt-1 (2015 → )
Président du comité départemental du tourisme (2016[16] → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[17]

Démographie

En 2021, la commune de Mandrevillars comptait 337 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
155160183155175197190189189
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
16114114312914212613399106
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
97104103928387878592
1962 1968 1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020
8086123140190202218234309
2021 - - - - - - - -
337--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Lieux et monuments

L'église de l'Assomption-de-la-Vierge-Marie.

Mandrevillars possède une chapelle du XVIIIe siècle.

Dans la forêt se trouve une petite croix de pierre datée de 1792 et appelée la Croix des Femmes. Cette croix a été érigée là en souvenir de Barret Paulin(née en 1750), femme de Bourgeois Jean-François et de ses deux filles : Marie-Catherine (née en 1772) et Élisabeth (née le 18/11/1781). Les trois femmes ont été tuées par la foudre le 17 août 1792. Elles revenaient de Genéchier où elles avaient porté le repas à Bourgeois Jean-François qui labourait un champ.[style à revoir]

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Notes et références

Notes

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

Cartes

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. Marcel Lanoir, Carburants rhodaniens : les schistes bitumineux, notamment dans la Haute-Saône, vol. 7, coll. « Les Études rhodaniennes », (lire en ligne), p. 328.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Mandrevillars et Dorans », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Dorans », sur la commune de Dorans - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Dorans », sur la commune de Dorans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Mandrevillars ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Belfort », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Mandrevillars », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
  15. « Extrait de la fiche de M. Jean-Jacques Sombsthay », sur lesbiographies.com, (consulté le ).
  16. « Jean-Jacques Sombsthay, élu président du comité départemental de tourisme », La Presse de Gray,‎ (lire en ligne).
  17. « Un 4e mandat de maire pour Jean-Jacques Sombsthay », sur L'Est républicain, (consulté le ).
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes

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