Le village, qui comptait 656 habitants en 2006, est situé sur la petite rivière torrentueuse appelée La Madeleine qui descend directement du massif des Vosges du Sud.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 226 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 10,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Felon_sapc », sur la commune de Felon à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 056,1 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 38 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,3 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Au , Anjoutey est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Étueffont[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[12]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,6 %), prairies (21,5 %), zones agricoles hétérogènes (12 %), zones urbanisées (5,9 %)[15]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Aniutel (1234), Enjutel (1303), Anschatingen et Anschettingen (1394), Enschide (1579).
Histoire
En 1234, Thierry, seigneur de Rougemont, fait don d'une propriété sise à Anjoutey au prieuré de Saint-Nicolas situé près de Rougemont. Le village était alors sous la juridiction du lieutenant du Rosemont.
Vers 1332 le domaine du Rosemont fut rattaché au comté de Ferrette qui resta possession des Habsbourg jusqu'à la guerre de Trente Ans.
La ferme de la Charme, un écart d'Anjoutey, existait déjà au XVIe siècle.
Le village a fait partie de la paroisse d'Étueffont jusqu'en 1775, date de la construction de l'église actuelle, placée sous le patronage de saint Vendelin. Bourg-sous-Châtelet et le petit village de Lamadeleine-Val-des-Anges furent alors rattachés à cette nouvelle paroisse.
Longtemps agricole, Anjoutey a vu s'installer au XIXe siècle des petites industries qui profitaient de la force motrice hydraulique de la rivière : un moulin à tan transformait les écorces de chêne récoltée par les habitants en une poudre destinée au tannage des cuirs. Vers 1855 le tissage mécanique et les différents ateliers de tissage à bras occupaient plus de deux-cents personnes. En 1932 un grave incendie mit fin à cette activité. À l'automne 1913 fut inaugurée la ligne de chemin de fer Belfort - Étueffont qui traversait le village. Son exploitation durera 35 ans, jusqu'en juillet 1948. Du charbon est également exploité en 1775 puis en 1843[16].
Au début du XXIe siècle, Anjoutey est surtout un village résidentiel qui conserve une activité agricole réduite. Deux petites zones artisanales ont été aménagées pendant les deux dernières décennies.
De gueules au mouton d'argent surmonté de deux fleurs de lys d'or.
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Thomas Merlet (1626-1696)
mars 2001
juin 2001
Martine Chilcott
juin 2001
septembre 2001
Nathalie Jelsch
septembre 2001
mars 2014
Jean-Marc Grebaut
mars 2014
mai 2020
Gilles Magny
mai 2020
En cours
Jean-Pierre Bringard
Budget et fiscalité 2015
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[17] :
total des produits de fonctionnement : 439 000 €, soit 651 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 339 000 €, soit 503 € par habitant ;
total des ressources d’investissement : 147 000 €, soit 219 € par habitant ;
total des emplois d’investissement : 144 000 €, soit 214 € par habitant ;
endettement : 805 000 €, soit 1 195 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d’habitation : 12,15 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 8,64 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 28,41 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
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Santé
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Lieux et monuments
L'église Saint-Vendelin.
L'intérieur d'église.
L'horloge du clocher de l'église a été commandée le à Urbain Adam, horloger de Colmar. La seconde aiguille du cadran sera ajoutée en 1950. L'horloge fut rénovée en par Gérard Guilbaud[22].
Tissage de coton Koehl, puis Kahn-Lang, puis de la Société textile d'Anjoutey, actuellement ateliers municipaux et pisciculture[23].
(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Franche-Comté
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Étueffont comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )