Cet article concerne l'Hers-Mort coulant dans l'Aude et la Haute-Garonne. Pour l'Hers-Vif coulant dans l'Ariège, l'Aude et la Haute-Garonne, voir Hers-Vif.
Elle coule très près du Canal du Midi et le traverse sans pour autant être son affluent[réf. nécessaire].
La rivière est un affluent direct, en rive droite, de la Garonne, au nord de Toulouse, après avoir coulé à l'est de la ville, en la délimitant avec les communes voisines de Balma et de L'Union. Son court a été fortement modifiée dans sa partie urbaine pour l'aménagement du Périphérique de Toulouse[4].
Toponymie
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Historique du nom du lieu
ainsi que l’Hers-Mort : Hereium, 1185 (arch. Hte-Gar., Malle, S.-Michel). Flumen Heraicum = Hereium, 1195 (Doat, 83, f. 224). Rivus Yrcii, 1378 (arch. Hte-Gar., Malte, S.-Mich., III, 8). L'Ers morte, 1781 (c. dioc. Mirep.). Lers mort (cad. de Fonters). (DT).
De 89,3 km de longueur[1], l'Hers-Mort prend sa source dans la commune de Laurac, dans le département de l'Aude[5] et se jette dans la Garonne au niveau de la commune d'Ondes et de Grenade, en Haute-Garonne, à 108 m d'altitude[6].
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Il s'agit du Syndicat du Bassin Hers Girou[9], Syndicat mixte dont le siège est à Toulouse.
Hydrologie
L'Hers-Mort a longtemps été une rivière sujette à des crues importantes. Les villages qui le bordent sont, pour la plupart, situés sur les hauteurs pour s'abriter de ses inondations. Après des aménagements en 1975, l'intensité des crues ont été réduite.
L'Hers-Mort à Toulouse
Le débit de l'Hers-Mort a été observé sur une période de 49 ans (1965-2013), à Toulouse (pont de Périole), c'est-à-dire assez loin de son confluent avec la Garonne et même bien avant la confluence de son principal affluent, le Girou[2]. Le bassin versant de la rivière a une superficie de 768 km2 à cet endroit.
Le module de la rivière à Toulouse est de 3,87 m3/s au pont de Périole à Toulouse. Il est estimé à 6 m3/s à son confluent avec la Garonne. Cette différence s'explique notamment par l'apport en eau de son principal affluent : le Girou, au nord de Saint-Jory.
L'Hers-Mort présente des fluctuations saisonnières de débit assez importantes, avec des crues d'hiver-printemps portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 5,2 et 7,4 m3/s, de décembre à mai inclus (maximum en février), et des basses eaux d'été, de juillet à septembre, entraînant une baisse du débit moyen mensuel jusqu'au niveau de 0,92 m3/s au mois d'août.
Débit moyen mensuel (en m3/s) Station hydrologique : O2222510 - L'Hers-Mort à Toulouse (pont de Périole) pour un bassin versant de 768 km2[2] (08/10/2013 données calculées sur 49 ans de 1965 à 2013)
Le VCN3, mesure de la sévérité des étiages, peut chuter jusque 0,15 m3/s soit 150 litres/s, en cas de période quinquennale sèche.
Crues
D'autre part les crues sont fort importantes comme déjà mentionné. En effet, les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 69 et 110 m3/s. Le QIX 10 est de 140 m3/s et le QIX 20 se monte à 170 m3/s. Quant au QIX 50, il est de 200 m3/s, soit plus du quart de celui de l'Oise en fin de parcours par exemple.
Le débit instantané maximal enregistré a été de 163 m3/s le , tandis que la valeur journalière maximale a été de 139 m3/s le même jour.
À titre de comparaison, rappelons que le QIX 10 de la Marne à l'entrée de Paris vaut 510 m3/s, tandis que son QIX 50 est de 650 m3/s. On voit ainsi que le QIX 10 comme le QIX 50 de l'Hers-Mort, petite rivière à petit bassin et faible débit, sont de près du tiers de ceux de la Marne à Paris.
Lame d'eau et débit spécifique
La lame d'eau écoulée dans le bassin de l'Hers-Mort est de 163 millimètres annuellement, ce qui est médiocre et nettement inférieur à la moyenne de l'ensemble de la France (320 millimètres par an), et aussi à la moyenne de la totalité du bassin versant de la Garonne (350 millimètres par an). Le débit spécifique (ou Qsp) atteint 5,2 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
Histoire
La rivière fut canalisée à partir de 1710 après une cinquantaine d'années de travaux. En 1975, le profond fossé rectiligne qui constitue le lit de l'Hers a été encore élargi et creusé à la suite d'inondations en 1971 et 1972. Il a aussi été consolidé à l'occasion des travaux de construction du contournement autoroutier est de Toulouse à la fin des années 1990.
Les bords de l'Hers préservent une faune importante, attirée par le calme et la végétation. On y observe notamment des canards sauvages, des hérons, des ragondins, des sangliers et éventuellement des mouettes. Beaucoup d’acacias, de peupliers et frênes poussent sur ses berges constituant une coulée verte proche de Toulouse.